Terre de l'homme

 

Opération relance du blog réussie, nous voici de retour aux meilleurs moments de Terres de Nauze. Il est des sujets qui passionnent un peu plus le lectorat que d'autres. Voulez-vous nous rappeler qui est le rédacteur en chef ? Catherine Merlhiot ?

 

C'est par son trait d'humour, sous forme d'une sympathique raillerie qui ne peut que faire sourire, qu'Antiflop, qui sait très bien que "Terre de l'homme" n'a pas de rédacteur en chef mais, tout simplement, une coordinatrice, jette un tout petit caillou dans la Dordogne.

 

Tiens, au passage, nous remarquerons que notre temps, pas le magazine, mais notre époque où l'on a cherché par tous les moyens à féminiser les substantifs, même lorsque nos oreilles les trouvent encore étranges ou dissonants, la proviseure, la députée, etc...., on a moins pensé à celui de rédacteur en chef dont le féminin tombe tout naturellement.

 

Le rédacteur en chef, voilà un poste dynamique, prestigieux qui s'écarte de la monotonie et pourtant il réserve quelques surprises de taille.

 

Nous savons tous que Zola a interpellé la France entière et, sans doute, au-delà avec "J'accuse..." mais qui, en 1898, était le rédacteur en chef de l'Aurore. Je donne ma langue au chat.

 

Quand vous lisez la P.Q.R, que ce soit dans les brumes flamandes avec "La voix du Nord", sous les embruns atlantiques en parcourant "Ouest France", sous un coup de mistral en fouillant "La Provence" ou "La Marseillaise", il n'est pas du tout certain que vous puissiez donner le nom du rédacteur en chef de votre média.

 

Je regrette de ne point avoir la finesse concise de l'humour d'Antiflop mais je pense que Catherine se réjouirait si émergeait du lectorat de "Terre de l'homme", ou d'ailleurs, un profil qui veuille, bénévolement bien sûr, animer un lien où les piques, qui ne sont pas exclusivement et strictement les plus fraternelles, savent donner de l'allant.