La locomotive à vapeur 140 C 38 de retour au Buisson
Le BUISSON-de-CADOUIN
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Ce 30 septembre, "Terre de l'homme" ne pouvait laisser passer ce dernier samedi de septembre sans s'associer à l'un des temps forts du centenaire du Musée de la Préhistoire. La cité natale de Pierre Merlhiot, fondateur de ce lien, pour ce dernier samedi de septembre, a vu converger vers son pôle, des centaines de passionnés de paléontologie. Ce centenaire relia le creuset de la Vézère des Eyzies à la plateforme du Buisson. Pour donner du panache à cette manifestation, les organisateurs de ce moment ont fait appel à la mise en scène d'un train d'antan. Bruno Marty, qui a su apporter du relief à bien des diverses manifestations du terroir, ne voulait, à aucun prix, louper ce rendez-vous, ressuscitant l'espace d'un jour, quelques lustres de ce passé de la vapeur. Ils furent, pendant un siècle, les éveilleurs des sillons ferroviaires grâce aux stridents coups de sifflet qui ponctuaient les passages des vénérables convois.
Pendant quelques heures, on croyait revivre une renaissance de La Lison, la bête humaine, issue de la plume d'exception de Zola, et de son mémorable équipage connu de tous par l'œuvre de Renoir.
Le convoi emmené par la locomotive à vapeur 140 C 38 passant sur la Dordogne, au pont SNCF de Vicq avec, en arrière-plan, le pont routier et au fond, le pittoresque hameau de Bigaroque. (Photo prise depuis le nid d’aigle).
La locomotive 140 C 38 passant à toute vapeur sur le pont de Vicq situé juste avant le pivot ferroviaire du Buisson. (Photo prise depuis le nid d’aigle).
Arrivée du train en gare du Buisson.
On notera sur les deux premières voitures, le n°3 en jaune représentant la troisième classe. Celle-ci sera définitivement abandonnée en 1956.
Gérard Rebeyrol, ancien élève puis piqueur des voies et bâtiments, avait revêtu pour l’occasion l’uniforme du facteur du P.O. (Compagnie Paris-Orléans).
La locomotive à vapeur 140 C 38 fait partie du lot de 70 machines commandées par le ministère des armées. Elle a été construite en 1919 en Grande-Bretagne.
La machine mesure 19,20 m avec une masse en charge de 125 T. Elle développe une puissance de 1.400 cv avec une vitesse limite de 80 km/h.
En 1996, une association de Limoges la rachète à la SNCF et va la restaurer entièrement. Depuis avril 2014, la 140 C 38 va connaître une nouvelle jeunesse en tête d’un train touristique.
La locomotive 140 C 38 et son tender qui réceptionnait le combustible charbon et l’eau pour la chaudière tubulaire.
Photos du haut et du bas :
Mise en place du signal de queue par le conducteur. Ici, il substitue le feu d’ouverture par le signal de queue.
Ces deux personnages étaient qualifiés, à l’époque, en tant que mécanicien maître à bord (à gauche) secondé par le chauffeur (à droite).
Vue sur le poste de commandes de la locomotive.
Clin d’œil avec cette photo rappelant une des images du film "La bête humaine" de Jean Renoir (1938). Ici, le jeune tractionnaire prend, à ma demande, la pose de Jean Gabin, l’acteur de cinéma vedette de l’époque.
Vue panoramique du convoi tractant neuf véhicules passant sur le pont SNCF de Vicq, séparant les communes de Saint-Chamassy et le Buisson-de-Cadouin.
Sous l’arche centrale de l’ouvrage, on aperçoit le pont routier de Vicq.
(Photo prise du milieu de la rivière : un étiage conséquent m’ayant permis de me déplacer dans le courant pour effectuer cette prise de vue).
Reportage photographique © Bruno MARTY
avec l’amicale contribution de Pierre Fabre
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