Terre de l'homme

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Le Club athlétique belvésois tient à réussir sa revivification après ces mois de pandémie.

CAPELOU

 

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Le parvis de Capelou.

Image Wikipédia

 

Un petit regard sur Capelou.

Capelou quel idéal microtoponyme pour un hameau ! Ce nom sonne bien avec une tonalité occitane qui défie le temps. Pour l'onomastique de ce lieu, deux hypothèses cohabitent naturellement. Capelou a toute les probabilités par son faîte collinaire, d'être tiré du chapeau avec une racine "capel". L'autre possibilité pour ce lieudit pourrait venir de la chapelle. Notons cependant l'onomastique de ce relief collinaire, devenu un lieu spirituel, bien que pluriséculaire, pourrait n'être qu'une réappropriation sémantique.

 

S'il est un lieu dans les "pechs" belvésois -et bien au-delà- qui inspire, bien sûr, la quiétude des pèlerins mais aussi des passants,  promeneurs, adeptes de l'aéronautique de loisir qui recherchent, peut-être leur voie spirituelle, ou leur chemin de l'aérodrome, voire les deux, c'est bien Capelou.

Ce lieu mythique toujours apprécié par les  croyants venant là pour affirmer leur foi, est aussi largement apprécié pour ses espaces verts, sa petite fontaine et, tout naturellement, garde son assise de lieu cultuel qui, au siècle dernier, accueillait les pèlerins par centaines, sur un itinéraire qui s'ouvrait vers le site abbatial de Cadouin.

 

Capelou, propriété diocésaine ouverte au public, semble établir un modus vivendi harmonieux de partenariat intelligent entre la vie laïque municipale, la vie paroissiale et la vie culturelle. La commune entretient les espaces verts proches du sanctuaire. Il faut bien l'admettre, cet écrin verdoyant recherché par les promeneurs surgit là, au bord d'une paisible route départementale, à une vingtaine de minutes pédestres du centre de la cité belvésoise. Le calme et la joliesse des lieux incitent à la méditation et au respect de ce hameau. 

Aujourd'hui, ce sanctuaire fait l'objet d'un entretien attentionné diligenté par les Amis de Capelou, association laïque présidée par Marie-Françoise Durlot, collectif où les bénévoles ont donné bien de leur temps. Pêle-mêle, en prenant l'énorme risque de graves oublis, citons parmi les bénévoles attachés à la vie tant patrimoniale que cultuelle de ce site : Jean-Paul Chaumel, Jean-Claude Amouroux, Antoinette et Michel Dauriat, Thérèse Roussely, Brigitte Lacroix, François Poujardieu,  Pierre Vilatte, Marie-Thérèse et Jean-Bernard Crouzil...  et bien d'autres qui se reconnaîtront.

Au cœur du siècle dernier, sous l'impulsion de Maurice Veaux, alors premier-maire adjoint de Belvès, l'esplanade "capelane" fut plantée de platanes. Ces arbres parfaitement taillés offrent, aujourd'hui, un merveilleux ombrage propice, dans ce site en lisière de Bessède, loin du tumulte des trépidations urbaines, à la douceur apaisante d'une bucolique sérénité.  

 

Capelou, depuis la fin du siècle que nous venons d'abandonner,  s'est enrichi d'une halle aux pèlerins. Ce havre d'accueil sert, naturellement, pour les rassemblements cultuels mais, ponctuellement, pour d'autres manifestations.

 

L'abbé Michel Grazziani, comptable temporel de la sérénité de ce lieu privilégié, sait aussi ouvrir ce magnifique abri à d'autres rencontres. L'apéritif dinatoire du C.A.B. de ce 9 juillet en fut  l'illustration. 

 

 

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L'apéritif dinatoire du Club athlétique belvésois.

 

Pourquoi le Club athlétique belvésois a choisi Capelou.

Il ne s'agissait pas de s'écarter de Belvès intra-muros, pour s'aventurer dans la campagne profonde, mais d'un choix pratique.

Pour réunir plusieurs centaines de bénévoles et invités, il fallait un lieu abrité. Il fallait se prémunir d'une pluie estivale qui aurait tout gâché. Afin de respecter les préconisations sanitaires, il convenait de trouver un espace ouvert, si possible pratique pour faciliter la tâche des bénévoles qui avaient la charge de servir l'apéritif dinatoire. Il ne restait guère que Capelou pour répondre parfaitement à ces conditions.

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Le binôme de la présidence du C.A.B. J-Pierre Sinico, à gauche, et Benjamin Reucheron, à droite.

 

En déclaration liminaire, le président Jean-Pierre Sinico tint à souligner la joie qui fut la sienne de retrouver tous ces personnages qui ont contribué à la vie du C.A.B. et au travail considérable que représente l'épreuve des 100 Km de Belvès.

Tout de suite, Jean-Pierre a rappelé combien Michel Carpentier, depuis 2 ans, laisse un vide au C.A.B.  

Jean-Pierre a,  bien entendu, dit combien la pandémie fut une catastrophe qui a plombé la vie athlétique avec toutes les suppressions de manifestations en 2020 et 2021. Ces suppressions concernent Belvès mais aussi Millau, ville ouverte à cette redoutable et fascinante épreuve des 100 km. La ville cévenole s'enorgueillit d'être celle du plus vieux 100 kilomètres français. Cette manifestation automnale se dispute tous les derniers samedis du mois de septembre depuis 1972.

 

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Gilles Heyraud, secrétaire général du C.A.B. et Didier Poulain, trésorier de l'association.  Leur binôme s'attelle au remplacement de Michel Carpentier.

 

Une belle, noble et immense ambition pour 2024

L'année 2024 sera, espérons-le, pour la vie sportive, une année phare en supposant que le fléau de la pandémie sera une page tournée.

Pour Jean-Pierre, il manque quelque chose dans la vie sportive belvésoise. Jean-Pierre vise haut, très haut, il travaille pour que Belvès soit candidate pour être la cité du Championnat du monde des 100 Km. Ambition qui nécessitera bien des efforts, un bénévolat consistant et audacieux.

Nous verrons bien si la marche n'est pas trop haute. Candidater est une chose, obtenir en est une autre. 

 

La présidence du C.A.B. fonctionne en binôme.

Le travail impressionnant fourni par Jean-Pierre est complété par celui de Benjamin Reucheron. Benjamin a pris la parole pour un plaidoyer sécuritaire. Sa préoccupation sécuritaire est de tous les instants. Il pointa la R.D. 703, dite Voie de la Vallée. Il faudra s'écarter de ce foyer de dangerosité qui, partout, requiert une attention permanente des bénévoles avec un secteur des plus sensibles dans ce corridor de la Dordogne.

 

 

 

Alain Father un infatigable directeur de course.

 

Alain prit la parole pour ouvrir les chapitres des futurs itinéraires. Ceux-ci écarteront, bien à regret, Sarlat et seront plutôt tournés vers le Monpazierois. Les cartes des 50 et 100 km affichées donnaient le ton de ces nouvelles perspectives. 

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Alain Father

 

 

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Les bénévoles, côté cour et côté jardin.

 

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Photos © Pierre Fabre

  

 

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Demain :  En général il est ventru mais c'est toujours un plaisir de le rencontrer !



11/07/2021
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