Terre de l'homme

Terre de l'homme

De la Senne à la Dordogne.

La Senne n'a rien à voir avec la Seine. La rivière principale de Bruxelles est la Senne, une petite rivière de plaine qui prend sa source en Wallonie (Naast - commune de Soignies), parcourt +/- 100 km jusqu'à sa confluence dans la Dyle au Zennegat en Flandre. Elle parcourt environ 14 km en Région bruxelloise, en grande partie sous terre.

 

Catherine Merlhiot, la coordinatrice de ce lien, il y a quelques jours, a eu le plaisir de recevoir l'inscription de la 176ème adhérente de ce blog. France Maurus est bruxelloise. Avec beaucoup de modestie, elle s'est présentée à Terre de l'homme et a tracé les grandes lignes de son parcours et aussi elle a dit combien, depuis 20 ans, elle apprécie Allas-les-Mines, ce village qui a été son coup de cœur.

 

 

France Maurus,

photo Pierre Fabre

Qui est France Maurus.

 

La 176ème adhérente de Terre de l'Homme, finalisa son  admission d'historienne de l'Art en obtenant, à 60 ans, son Master,  à l'Université Libre de Bruxelles.
Le riche cursus de France, dans une autre vie, l'avait entraînée, grâce à sa formation d'économiste, vers une carrière au sein de la Caisse d'Epargne à Bruxelles (disparue par différentes étapes dans les années 90).

France est une ardente passionnée dans bien des domaines avec une affinité soutenue, particulièrement pour tout ce qui concerne le côté patrimonial.

 


Son mémoire universitaire de fin d'études portait sur les Bâtiments de cette Caisse d'Epargne au sein d'un îlot urbain bruxellois. Ce choix était basé sur l'intérêt historique de plusieurs bâtiments construits  au sein de cet îlot et au fur et à mesure de l'expansion de la Caisse d'Epargne. Sa motivation se basait sur l'étude de l'adaptation du bâti à l'évolution de ce que l'on peut résumer en "travail" de bureau. Il s'agit notamment de l'avènement de l'électricité, des ascenseurs, des monte-charges, des sanitaires, des vestiaires ou tout simplement des déplacements des employés au sein des bâtiments, et des techniques de construction, dont notamment l'évolution, au cours d'un siècle, de la mise en place des fondations dans un sol sablonneux.
Donc, sa préférence en Histoire de l'Art se concentre vers l'Architecture, dans le cadre de l'adaptation des bâtiments aux usages de ceux-ci.

 

En 1982, elle a découvert le Périgord et en 1999,  elle s'est fixée à Allas-les-Mines. Cette immersion en Périgord l'a guidée et elle s'est interrogée sur l'Histoire du bâti de ce village, écarté des grands centres touristiques.

 

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L'historienne, ici à Fongauffier, entretient sa passion sur la vie de nos villages.

Photo © Pierre-Bernard Fabre


Suivons l'émerveillement de France.

Allas s'étend autour d'une petite vallée perpendiculaire à la Dordogne, où coule le "Vert", qui descend des coteaux dans six combarelles vers une petite vallée unique, pour se jeter dans un méandre de la Dordogne.
Ce méandre engendre pour les plateaux au-dessus de la vallée, un centre d'observation unique de la rivière .
Cette topographie a influencé le bâti, depuis les deux villas romaines jusqu'aux petites maisons des ouvriers retraités de l'usine de ciment, sans oublier les lavoirs...
Le nom d'Allas-les-Mines, auparavant "de Berbiguière", est récent, il a environ un siècle. Il s'agit de mines de ciment exploitées depuis des siècles. À ce jour, elles sont fermées. 
Récemment, j'ai découvert cette influence sur les plateaux du méandre, où les nombreux vestiges peu connus démontrent une occupation de surveillance et de guet permanent vers la Dordogne, ses éventuels envahisseurs ou son commerce fluvial. Il s'agit de nombreuses tours ruinées, de cabanes et de murailles de défenses.
L'importance des moulins est attestée par de nombreuses meules, moulins établis le long du Vert, et moulin à vent sur le plateau.

 

Donc, je suis à la recherche de l'ouvrage de Charles Potier : Un siècle de cimenterie à Allas les Mines.
J'en ai été informée par le message paru sur la page FB " Il fait bon vivre à Allas les Mines".

 

France Maurus

 

 

France Maurus & Clarianne Witze

 

Deux profils hors du commun. Rencontre wallono-flamande de France Maurus et de Clarianne Witzes à la Filature de Fongauffier.

Photo © Pierre-Bernard Fabre



08/07/2021
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