Terre de l'homme

Terre de l'homme

"Terre en vert", une asso en mission. Elle pointe le moustique tigre, un inquiétant envahisseur

 

PAYS de BELVÈS

 

Le moustique tigre

 

 

Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre Aedes albopictus s’est adapté à divers environnements et, notamment, au milieu urbain, en profitant d’une multitude de récipients, dans lesquels il pond ses œufs.

Le moustique tigre est désormais présent dans 70 départements et poursuit sa percée en France métropolitaine. (En France, depuis 2004)

 

 

Pourquoi la piqûre de moustique démange-t-elle ?

Au moment de la piqûre, la femelle moustique injecte de la salive qui contient des substances anesthésiantes  et anticoagulantes. Ce sont ces substances qui causent une irritation qui est, en fait, une réaction inflammatoire.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

Sylvie

 

Sylvie Braud, dans la vive fraîcheur de ce samedi 10 décembre, souhaitait sensibiliser sur le thème de la progression du moustique tigre dont l'avancée semble inexorable.

 

Comment distinguer le moustique tigre des autres moustiques ?

 

Silencieux et diurne : principalement le matin et le soir.

De petite taille : plus petit qu'une pièce d'un centime

Rayé blanc et noir : ses pattes sont également rayées

 

Pourquoi la femelle moustique pique-t-elle ?

Chez les moustiques, seule la femelle pique. La piqûre intervient après l’accouplement, une fois la femelle fécondée. Le sang prélevé lors de la piqûre constitue une source de protéines pour permettre le développement des œufs

 

  

IMG_3386

 

La carte est fort éloquente sur l'avancée qui se poursuit.

 

Les moustiques tigres peuvent-ils transmettre des agents pathogènes à

l'origine de maladies ?

Le moustique tigre pique les êtres humains et les animaux et, donc, peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika .

C'est la raison pour laquelle il constitue un enjeu majeur de santé publique.

 À ce jour, ces virus commencent à  circuler de plus en plus activement en France métropolitaine. La survenue de cas secondaires dits « autochtones » (contractés sans voyage) se sont déclarés, suite au retour de cas «importés ». Le moustique, alors présent sur place, a servi de transmetteur.

Différentes autorités sanitaires ont récemment alerté sur une hausse des cas de dengue en France. Selon Santé publique France, il serait plus de trois fois supérieur au maximum observé en 2020, et le risque s'est étendu "avec la survenue de foyers dans des départements jusque-là épargnés". 

 

Dans quels lieux prolifèrent-ils ?

La femelle pond dans toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels : vases, pots, fûts, bidons, récupérateurs d'eau, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots, vieux pneus… Une femelle moustique pouvant pondre jusqu'à 200 œufs à chaque ponte et effectuer plusieurs pontes (4 à 5 fois) durant sa vie (2 mois environ),

                                   l’effort d’élimination des lieux de ponte est essentiel. 

Cela consiste à supprimer les gîtes artificiels pouvant servir de lieux de ponte et ainsi limiter sa propagation.

 

Mares et moustiques, incompatibilités ?

 

Les mares et les étangs peuvent représenter des lieux potentiels de reproduction pour les insectes piqueurs. Cependant, un habitat ayant une bonne potentialité d’accueil et où les êtres vivants sont diversifiés, peut jouer un rôle de régulation naturelle et minimiser la présence des moustiques.

Malgré ce constat, les zones humides stagnantes figurent parmi les habitats les plus menacés à l’échelle mondiale et il faut continuer de les préserver et de favoriser leur développement.

Les petites pièces d’eau stagnantes artificielles, telles que les coupelles, sont bien plus propices au développement des moustiques, car les prédateurs y sont souvent minoritaires voire absents

Comment prévenir leur prolifération à l'échelle individuelle ?

 

Pour éviter la prolifération de cette espèce en détruisant les lieux de ponte, il faut :

  • vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases… ou les remplir de sable afin de conserver l’humidité sans qu’il y ait d’eau stagnante ;
  • ranger, à l’abri de la pluie, les seaux, le matériel de jardinage, les jouets ou encore les récipients divers ;
  • recouvrir les bidons de récupération d’eau à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu ;
  • curer les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux.

Et n'hésitez pas à diffuser auprès de vos voisins et de vos proches, ces bonnes pratiques.

 

 

IMG_3388

 

Il n'y a, hélas, pas beaucoup de moyens pour arrêter ce moustique tigre.

 

Sylvie précisa qu'il a besoin d'espaces où l'eau stagne. Les piscines, elles, ne sont pas des lieux de séjour de ces insectes. Ils fuient ces eaux qui sont traitées. On n'a pas d'inquiétude particulière pour les mares, sous réserve qu'elles soient permanentes, parce que la faune de ces pièces d'eau stagnantes, constituée notamment de crapauds, s'équilibre par la prédation de ces derniers. Ce n'est pas le cas pour les mares intermittentes qui n'ont pas de prédateurs permanents.

 

Les moustiques tigre pondent des quantités d'oeufs. Ils deviennent des insectes suceurs de sang porteurs de maladies humaines et animales. 

Dans quels lieux prolifèrent-ils ?

La femelle pond dans toutes sortes de récipients et réservoirs d’eau artificiels : vases, pots, fûts, bidons, récupérateurs d'eau, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots, vieux pneus… Une femelle moustique pouvant pondre jusqu'à 200 œufs à chaque ponte et effectuer plusieurs pontes (4 à 5 fois) durant sa vie (2 mois environ), l’effort d’élimination des lieux de ponte est essentiel. 

Cela consiste à supprimer les gîtes artificiels pouvant servir de lieux de ponte et ainsi limiter sa propagation.

 

Mares et moustiques, incompatibilités ?

 

Les mares et les étangs peuvent représenter des lieux potentiels de reproduction pour les insectes piqueurs. Cependant, un habitat ayant une bonne potentialité d’accueil et où les êtres vivants sont diversifiés, peut jouer un rôle de régulation naturelle et minimiser la présence des moustiques.

Malgré ce constat, les zones humides stagnantes figurent parmi les habitats les plus menacés à l’échelle mondiale et il faut continuer de les préserver et de favoriser leur développement.

Les petites pièces d’eau stagnantes artificielles, telles que les coupelles, sont bien plus propices au développement des moustiques, car les prédateurs y sont souvent minoritaires voire absents

Comment prévenir leur prolifération à l'échelle individuelle ?

 

Pour éviter la prolifération de cette espèce en détruisant les lieux de ponte, il faut :

  • vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases… ou les remplir de sable afin de conserver l’humidité sans qu’il y ait d’eau stagnante ;
  • ranger, à l’abri de la pluie, les seaux, le matériel de jardinage, les jouets ou encore les récipients divers ;
  • recouvrir les bidons de récupération d’eau à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu ;
  • curer les gouttières pour faciliter le bon écoulement des eaux.

Et n'hésitez pas à diffuser auprès de vos voisins et de vos proches ces bonnes pratiques.

 

Sylvie, au pré-printemps, compte bien, à nouveau, sensibiliser sur ce thème.  Lieu, pour l'heure, indéterminé.

____________________________

 

Retour sur l'A.G. de "Terre en vert" du 19 novembre

 

Terre en vert :  le troc de plantes et l'assemblée générale

 

Samedi 19 novembre,  a eu lieu le troc de plantes d'automne, au départ plutôt humide mais le soleil ayant un peu percé, au fil de la matinée, les adeptes de cette manifestation sont venus déguster le vin chaud, la soupe au potiron et les pâtisseries maison dans une ambiance fort conviviale autour des plantes.

   

 

        

Lundi 21 novembre, l'assemblée générale a débuté par un diaporama sur le moustique tigre et sur les moyens de gérer au mieux la prolifération de ce dernier. Les interventions sur ce sujet ont lieu en milieu scolaire, au centre de loisirs et à la bibliothèque dont la prochaine date de projection  est fixée au samedi 10 décembre à 11h.

 

Il faut prévoir maintenant, afin d'être opérationnels au printemps prochain.

 

Coupez l\\\'eau

                                 

En pièce jointe, vous trouverez une liste des gestes à adopter pour limiter l'installation du moustique tigre           

 

Les trocs de plantes d'avril-mai et de novembre devenus, au fil des ans, un rendez-vous très apprécié, seront reconduits l'année prochaine.

 

Le rucher associatif est visité régulièrement par les écoles et le centre de loisirs et, dans le même temps, les activités autour de l'apiculture, avec Happy Cultors et les Jardins du Presbytère d'Urval ont eu une très bonne adhésion du public en 2022. Les dates des prochaines  activités seront précisées ultérieurement.

 

La problématique du frelon asiatique a, encore, cette année, été cruciale et douloureuse, provoquant la perte de nombreuses ruches et d'une multitude d'insectes butineurs sauvages. Un piège très sélectif et à n'employer qu'auprès des ruches, à l'automne,  mis au point par le CNRS, est en cours d'expérimentation.

En attendant, un piège à la fois protecteur et régulateur, à envisager seulement sur les ruches, à partir du mois de septembre, ayant déjà été testé par une des adhérentes, a été présenté par celle-ci lors de l'assemblée générale. Il sera donc proposé, au sein de Terre en Vert, deux ateliers : l'un concernant ce piège et l'autre sur la construction de ruches horizontales.  

 

La participation de Terre en Vert dans l'étude menée par le SMETAP (Syndicat mixte d’études et de travaux pour l’aménagement et la protection de la rivière Dordogne) a permis de  projeter, à deux reprises, à la bibliothèque de Belvès et au bord de la Nauze à Sagelat, devant un public conquis, un superbe documentaire sur les bras morts de la Dordogne. Cette expérience pourra être renouvelée avec plaisir dans le courant de l'année.

 

Concernant le SMD3 et le centre de transfert des déchets, nous sommes toujours dans l'attente de la constitution d'un comité de vigilance, voté en conseil municipal à Belvès, il y a maintenant un an.

 

Des sorties botaniques sont en préparation. Les dates seront indiquées ultérieurement.

Les rencontres organisées sur la découverte sensorielle grâce à la dégustation du vin, seront à nouveau organisées en 2023.

 

Enfin, pour terminer sur une note festive, c'est avec plaisir que Terre en Vert a pu participer, cette année, à la promotion de jeunes artistes locaux méritants  : slam avec Jocelyn Dorangeon et photographie avec Vanessa Braud, dans le théâtre de pierres de l'ancien couvent des frères prêcheurs de la cour de la mairie, théâtre et chant avec les Z'Igolos en collaboration avec l'association des Amis de Cadouin, le tout sur le thème de la nature, Terre en Vert oblige. Pari tenu : les spectateurs ont été au rendez-vous et sont ressortis, ravis, chaque soirée s'étant achevée autour d'un partage fort convivial de mets et de boissons faits maison.

On peut donc constater que Terre en Vert privilégie des animations toujours en lien avec des acteurs locaux, des associations locales  et évidemment sur le thème de la nature.

Le conseil d'administration de Terre en Vert  voit partir avec regret, 3 chevilles ouvrières de l'association, ces trois personnes  restant cependant adhérentes et qui seront, nous le pensons, toujours présentes, lors des futures  animations. Nous les remercions pour toutes ces années d'implication de leur part.

Deux nouvelles recrues, auxquelles nous souhaitons la bienvenue,  se sont proposées pour faire partie du CA et celui-ci va donc pouvoir se réunir pour élire son bureau, prochainement.

Enfin, le site internet, tant attendu, va voir le jour, après une interruption momentanée, grâce à des bénévoles qui se sont  gracieusement proposés.

 

Terre en Vert remercie tous les participants aux activités et tous les adhérents de l'association.  Afin de ne pénaliser personne par un montant trop élevé de cotisation, celle-ci a été fixée à 3 pour l'année 2023.

 

________________________

 

Billet pluriel composé par la contribution active et partagée de Sylvie et Vanessa Braud, accueil de Magali, la chargée de la bibliothèque, photos © Pierre Fabre



15/12/2022
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 215 autres membres