Terre de l'homme

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Le sentier de la Résistance inauguré

 

 

VEYRINES-de-DOMME

 

Inauguration du sentier de la Résistance

 

 

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Ce mardi 3 juin, Pascal Delpech, maire de Veyrines, a accueilli, dans le chemin qui relie le mémorial de la Raze au Canadier, diverses personnalités de la vie citoyenne. On reconnaissait là, Germinal Peiro, président du conseil départemental, Jean-Pierre Cassagnole, maire de Domme et président de la communauté de communes, Pascal Dussol, maire de Daglan, Daniel Boissy, maire-adjoint de Cladech, Jacques Ranoux, conseiller départemental de Saint Astier, Olivier Boudy, principal du collège de Belvès, Marie-Claire  Dardevet et Véronique Malaurie, professeures d'histoire, assistées de leur collègue, professeure de SVT, une bonne soixantaine d'élèves de 3ème de Belvès et diverses personnes attachées au devoir de mémoire dont Anne Finkler, fille de notre regretté Ralph.

Pascal Delpech

 

Pascal Delpech et son équipe municipale ont tenu à ce que cette sente, pour son inauguration, soit parfaitement nettoyée et superbement accessible.

 

Dans le bois du Canadier

 

À l'extrême droite de l'image, on reconnaît Jacques Ranoux et, de profil, Olivier Boudy.

 

Après les premiers contacts, Pascal salua les personnes présentes et revint sur ce devoir de mémoire. Il s'effaça pour donner la parole à Jean-Paul Bedoin, Président délégué de l'ANACR Dordogne, à Marie-Claire Dardevet et aussi à Gabrielle et Ranya, collégiennes du collège belvésois Pierre Fanlac. Germinal Peiro, à son tour, revint sur le thème historique du Canadier qu'il connaît parfaitement.  Il faut dire que le sentier est ponctué de rappels  des épisodes dramatiques de ce lieu mémoriel, par ailleurs des images ont été projetées sur un écran dans  cette escale forestière.

 

 

La délégation bugoise

 

On pouvait remarquer la présence de la délégation buguoise : de gauche à droite, Marie-Claude Ruaud, Jean-Marc Maury et Georges Labrousse.

 

 

M-Claire Dardevet et ses lectrices

 

Gabrielle, Rayna, collégiennes de Pierre Fanlac, ont lu un texte empreint de poésie. À droite de l'image, Marie-Claire Dardevet, leur professeur d'histoire, qui, depuis des années, travaille et a travaillé sur Le Canadier.

 

 

Au centre Anne Finkler

 

Germinal Peiro fut touché de rencontrer, là, lors de cette échappée mémorielle, Anne Finkler, la fille du regretté Ralph Finkler, unique survivant de cet affrontement du 16 mars 1944. Il s'était réfugié dans une soue veyrinoise en attendant le départ des barbares pétainistes.

 

N'oublions pas que la soldatesque du 3ème Reich demeure comptable de bien des atrocités. Celles-ci sont innombrables : Tulle, Oradour, Izieu, etc ; mais, la honteuse et lâche opération du Canadier avait pour auteurs de sinistres Français. Plus encore que leurs mentors germaniques, ils recherchaient dans un sadisme sans nom, comment déshonorer leur propre pays.

Cerise sur le gâteau, l'odieux capitaine Jean, dans la foulée  de la félonie, fut promu colonel.

 

Ensuite, ce fut la progression pédestre vers les ruines de la ferme du Canadier... aujourd'hui miraculeusement épargnée d'une destruction totale.

 

 

Anne Finkler

 

Véronique Malaurie, au milieu de l'image, depuis quelques mois, s'est largement impliquée dans cette mission éducative du devoir de mémoire. Le 8 mai dernier, elle fut, avec Marie-Claire Dardevet, passeuse de mémoire, pour le Collège Pierre Fanlac.

 

 

Devant les ruines du Canadier

 

Au pied des vestiges de la ferme du Canadier

 

 

Pascal Delpech a, ensuite, invité ses hôtes à un sympathique pot de l'amitié à la salle des fêtes.

 

On remarque, au centre de l'image, portant fièrement son béret de bûcheron du Villefranchois, notre ami Jean-Claude Sierra. Il est, à Veyrines, le porte-drapeau de la légitime République d'Espagne, République que les partisans abattus à Veyrines, plus celui qui fut exécuté à Limoges après les tortures sadiques de la Geheime Staatspolizei -dite Gestapo-, ont courageusement soutenue. Les valeureux partisans, venus "tras el Pirineo", apportaient leur ardeur républicaine et progressiste sur des chantiers forestiers ou miniers. Ils avaient dans leur parcours, soutenu fièrement la Seconde République d'Espagne. Les hordes cléricalo-fascistes des monarchistes, chantres de l'ignominie, ont assassiné, en 1939, cette éphémère démocratie.

 

Pascal Delpech, es qualité de premier magistrat veyrinois, depuis l'an dernier, est comptable de la garde de l'emblème républicain d'Espagne, étendard qui a été offert à Veyrines par José Santos-Dusser, auteur et éditeur dont l'enfance et la jeunesse étaient daglanaises.

 

 

P.F

 

Photos © "Terre de l'homme"



04/06/2025
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