Le toponyme de Siorac-en-Périgord a 100 ans
SIORAC-en-PÉRIGORD
Pendant bien des années, Siorac s'appelait Siorac-&-Fongauffier, toponyme mal compris, voire incompris, car le bourg de Fongauffier n'est pas dans ses limites communales. Cette particularité s'explique par le rôle que joua l'Abbaye de Fongauffier de 1094 à la grande Révolution française. Quand le bruit des armes, après Rethondes, s'est tu, on amorça une période que, bien prématurément, nos ancêtres avaient nommé "Après guerre". Les équipes municipales commencèrent, alors, à prendre des décisions qui, enfin, pouvaient ne plus être que des décisions d'urgence. Quelques localités changèrent de toponyme, parfois en se limitant à glisser un la, les, lez, ou sur, qui bannissait la "vassalité". Villeneuve-d'Agen perdura jusqu'en 1875 avant de devenir Villeneuve-sur-Lot ; Villefranche-de-Belvès, en 1898, devint Villefranche-du-Périgord. À Siorac, on a su attendre la paix pour détacher Fongaufier, qui ne comptait qu'un seul f, du patronyme et l'enrichir d'un du Périgord, pour des raisons touristiques. Il a fallu au Dr Numa Lavelle, maire de l'époque, de l'opiniâtreté car il dut recourir trois fois au Conseil d'État pour obtenir gain de cause.
Ce 31 août, sur le parvis de la mairie, Didier Roques, maire de Siorac, a reçu une quarantaine de personnes venues pour le vernissage de l'exposition diligentée par Vénitia Teida.
Tout naturellement, le premier magistrat s'est plu à reconnaître la qualité de la galerie soulignant les joliesses de ce bourg, jadis portuaire, et ses collines où l'on peut remarquer des valeurs patrimoniales dont le dolmen, site du Néolithique, à Peyre Lévat.
On remarquait, dans le public, la présence de Serge Orhand, président de la Communauté de communes et de Vincent Bellard, président fondateur de l'association patrimoniale.
De gauche à droite : Rémy Bruneteau, président de l'Association du Petit patrimoine sioracois, Vénitia Teida, l'artiste qui est la maîtresse d'ouvrage de l'exposition et Didier Roques.
Didier Roques a logiquement passé la parole à la jeune paysagiste qui s'est ingéniée à rassembler toutes les valeurs patrimoniales sur les panneaux.
Une quarantaine de personnes ont apprécié le travail de Vénitia.
Cette dernière a remercié les personnes qui ont suivi la promenade photographique.
Didier a bien précisé que cette exposition restera visible jusqu'à la fin de l'année.
Lucienne Vergnolle, à droite de l'image, tutoie le siècle. La doyenne des Sioracois, qui a suivi la galerie avec Denise Nicolaï, conseillère municipale, s'est beaucoup intéressée aux détails de l'exposition.
Vénitia, par ailleurs, a conçu deux ouvrages d'une excellente qualité.
Pierre Fabre
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