Terre de l'homme

Terre de l'homme

Nature. Avis de recherche ; une plante à retrouver.

 

Maurice Teyssandier

 

Maurice Teyssandier,

conteur, poète et ami de la nature,

photo Pierre Fabre

 

Qui est Maurice Teyssandier.

 

Identifier Maurice, que ce soit à Monplaisant ou dans les communes périphériques à cet oppidum, serait aussi étrange et incongru que demander qui est Line Renaud à Armentières ou Francis Cabrel à Astafort. Maurice, dans ces collines "nauzéroises", tout le monde connaît.

Maurice est un prodige de la prise de parole, que ce soit pour une manifestation typiquement locale de valorisation d'un thème d'antan, un mariage, ou l'hommage à une personne centenaire. 

 

Maurice, certes, aime prendre la parole avec son verbe truculent devant ses amis -et pour leur plus grand plaisir- mais il préfère que son intervention soit minutieusement préparée et écrite avant de se lancer. Maurice n'est pas du tout en difficulté devant l'improvisation mais il n'est pas un adepte du "one man show". Il tient à ce qu'il n'y ait aucune lacune dans ses immixtions et, pour ce faire, il s'impose le plan écrit de ses dissertations qu'il peut tout aussi bien soutenir en français qu'en occitan. Faute de locuteurs il le parle de moins en moins mais sans nullement trébucher.

 

Cet ancien pontife local, il a béni urbi et orbi, pendant des années, les médiévales du castrum avant de s'effacer pour une retraite spirituelle qui l'amène à sauvegarder ses passions affectives dont celle de la nature.

 

Maurice s'interroge sur une plante qu'à son grand regret, il ne voit plus. Il ne connaît son nom vernaculaire que sous sa forme occitane le platussou ou sous une autre forme populaire de nom,  le museau de lièvre. Cette plante aime les sols calcaires et, dans un passé proche mais tout de même multi-décennal, campait en priorité dans les vignes de nos collines. Les vignes, hélas pour notre culture paysanne locale, ont disparu de nos décors et, maintenant, on va chercher le breuvage de Bacchus, non dans les caves des fermes mais dans le rayon viticole de la grande surface. À son avis, il devrait y avoir quelques ultimes points de résistance de cette plante sur les coteaux calcaires de l'ancien vignoble de Saint Laurent, La Chapelle, Veyrines, Domme et Florimont, là où une renaissance de ce vignoble commence à poindre, un siècle et demi après les ravages du phylloxéra.

 

Le "plantussou" que recherche Maurice, ressemble au pissenlit, photo ci-contre. Dans un passé, pas tellement éloigné, nos grands-mères faisaient d'excellentes salades rustiques de "plantussou" comparables à celles de pissenlits. De nos jours, la qualité des pissenlits n'est plus à faire. Bien peu, hélas, conservent cette ancestrale tradition paysanne de fin d'hiver et de début de printemps, de les mélanger aux œufs durs pour les dîners.

 

Pissenlit

 

Non il ne s'agit pas d'un "plantussou" mais d'un

quelconque pissenlit coustalétois rustique.

Photo Pierre Fabre

Cliquez sur l'image.

 

Si vous savez où Maurice pourrait trouver "son" plantussou, vous rendrez service à la conservation végétale. 

Contact : terresdenauze@gmail.com

 

 



04/04/2021
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