Terre de l'homme

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Ô la belle vitrine !

PAYS de BELVÈS

 

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Vitrine 01

 

 

La rue du Fort, aujourd'hui, n'est pas la rue la plus vivante du castrum belvésois. Ce rang, manifestement, échoit  à la rue Jacques Manchotte que les anciens persistent parfois à dénommer Grand rue. Cette rue, comme son nom l'indique, rappelle que, dans le passé, ce castrum, comme toutes les cités médiévales, devait assurer sa sécurité par ses remparts et ses portes. Belvès avait dans ce quartier oriental un fort pour sécuriser sa place.

Photo © Bruno Marty

 

 

Vitrine 02

 

Martine Rentet, une néo-belvésoise, elle a tout de même une  assise locale de plus de 20 ans, se plaît à valoriser sa rue qui, si elle n'est pas la première de la cité, ne manque pas d'authenticité. Là, on trouvait bien des corps de métier surtout artisanaux dont certains, signe des  temps, ont disparu. Citons le sabotier et les tricoteuses. Ces exquises dames, toujours souriantes, savaient tout par leurs contacts dans ce monde féminin qui catalysait l'actualité locale quand le téléphone n'existait pas et qui découvrait la presse papier.

La vitrine de Martine et de Jean-Christian, véritable petit bijou, donne sa touche, ou plutôt ses touches émouvantes sur ce passé à la fois si lointain et si proche où nos racines paysannes attestent que la manipulation de l'esthétique était un rendez-vous d'une belle finesse.  

Photo © Bruno Marty

 

 

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Martine aime faire revivre ce passé mais elle se plaît à découper les papiers de la presse qui relatent la vie locale. Sa porte, elle fut jadis celle d'un artisan chauffagiste, suscite la curiosité des passants, tant des touristes que des autochtones.

Photo © Pierre-Bernard Fabre

 

 

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Oui, la rue du Fort est attachante par son authenticité. Ce corridor bien vivant compte des points témoins de la vie artisanale d'antan mais, aussi, tout près de ce numéro 8, on découvre l'atelier de mosaïste de Guy Bernardin et la galerie de Bruno Marty. Cette dernière se joue des hémisphères, selon les années, en donnant aux vieilles pierres du Périgord et aux superbes vahinés de lointaines îles du Pacifique, des images à couper le souffle.

Photo © Pierre-Bernard Fabre

 

 



01/08/2021
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