Ils entendent renouer avec le train, billet de Françoise Aphesbero.

MAUZAC et GRAND CASTANG

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Les TER d'aujourd'hui sont bien différents des autorails de 1960.

Quand on habite le joli village de Mauzac, où la Dordogne nous conte sa vieille histoire riveraine, avec son grand jalon de 1838, on relie la vie fluviale au canal de Lalinde conçu pour la batellerie. Ici, dans un autre temps, depuis 1928, l'exploitation hydraulique de la Dordogne fit merveille. Mauzac, c'est néanmoins, bien sûr, une longue épopée batelière. Elle fut prise de plein fouet par l'arrivée du chemin de fer. Les gabarres qui descendaient le cours du fleuve ont été popularisées par Christian Signol dans son roman "La rivière espérance" et par le talent de Josée Dayan. Il porta sur les petits écrans, à partir du 4 septembre 1995, une mini-série télévisée comptant 9 épisodes de 90'.

Depuis l'avant-dernier siècle, Mauzac est un point d'escale de la ligne ferroviaire reliant Libourne à Sarlat. Hélas, depuis le 1^erjuin 1980, Sarlat en est désormais le terminus.

Revenons au barrage de Mauzac. Depuis 1928, l'ouvrage hydro-électrique impressionne les voyageurs du chemin de fer qui épouse le sillon de la Dordogne de Libourne à Sarlat. On notera que ce site n'est franchement visible que depuis la plateforme ferroviaire.

Mauzac est une localité dont l'attraction majeure est Bergerac. C'est un peu pour tout cela qu'un collectif de ce bassin mauzacois, pour innover, s'inspira vraisemblablement des préconisations et conseils de Francis Castillon, se décida d'aller au marché dominical cypriote, du 24 novembre, en empruntant le train.

Pour cette inédite sortie, Françoise Aphesbero fut mandatée par ses compagnons d'échappée ferroviaire pour narrer cette première.

P.F

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Ce dimanche 24 novembre, effervescence en gare de Mauzac : plus de 40 personnes, un bébé et 2 chiens embarquent pour un voyage ferroviaire à destination de Saint Cyprien. L’aventure semble peu exotique, mais c’est une des actions conviviales que la municipalité met en œuvre, ponctuellement, pour promouvoir l’usage du train.

Ce jour-là, donc, cap sur le marché dominical de Saint Cyprien. Une balade entre deux trains, l’occasion de découvrir le paysage autrement, mais aussi un moment d’échange entre des participants venus d’horizons divers.

Un arbre, un tabouret vintage, un sandwich sur le pouce, ou les provisions venues enrichir le repas du jour, chacun a trouvé son bonheur au gré d’une flânerie qui conduisait aussi au salon de la culture occitane.

D’autres sorties sont à l’étude pour les beaux jours, mais les familles peuvent, aussi, penser aux possibilités offertes par les TER Nouvelle Aquitaine pour se rendre, par exemple, au marché de Noël à Sarlat ou à Libourne.