Terre de l'homme

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Sandra Delanès, un regard belvésois sur la vie locale

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Sandra Delanès

 

Photo © Bruno Marty

 

 

Sandra Delanès n'est plus tout à fait une néo-belvésoise. 

Elle a adopté ce bourg où Anaïs Monribot, personnage romanesque de Guy de la Nauve, se plaisait à caricaturer ses concitoyens. Sandra n'est pas du tout dans cette veine et si elle adore aller à la rencontre des "Nauzérois", c'est pour partager avec eux la sève vivifiante de localités où il fait bon vivre.

Sandra, Bergeracoise par sa naissance, a poursuivi ses études au Lycée Maine de Biran, puis au Pré de Cordy à Sarlat et, enfin, à Coulounieix pour son BTS  G.P.N.  gestion et protection de la nature.

 

Sandra affirme donc son concept favorable à l'écologie citoyenne et l'a démontré avec son activité de vente de vêtements de seconde main, une manière économique de gestion de budget et, par ailleurs, d'évitement de gâchis. 

 

Sandra aime se définir comme une fille de la rivière, par là elle sous-entend la Dordogne. Elle aime partir à la recherche des champignons. Elle soutient ses racines bergeracoises en se faisant "chantresse" de la vigne en général et du vignoble de Pécharmant en particulier. 

Son regret est de ne point maîtriser l'occitan qu'elle trouve savoureux. Elle adore glisser, avec  brio, un "Quò vai buffar" soit "Cela va souffler".

Elle est la maman de Zita, une pré-adolescente de 11 ans. Elle aime les citoyens authentiques de son village d'adoption. Elle fut très affectée du décès accidentel d'Arnaud Bariller, notre confiseur de rue.

 

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Sandra a pris, l'an dernier, la correspondance du quotidien régional, désormais titre unique de la PQR de son secteur.

 

Certains connaissent imparfaitement ce qui différencie le journaliste, personnage professionnel, du correspondant de presse, rédacteur d'articles d'un organe de presse qui travaille pour un journal et perçoit une rémunération de celui-ci ou, parfois, et c'est le cas pour des journaux qui ne peuvent s'offrir ce "luxe", travaille dans un bénévolat total. 

Laissons-nous guider par Matthieu Villeroy, du Journal du Centre. Il  fait le point sur cette différence. 

https://www.lejdc.fr/nevers-58000/actualites/quelles-sont-les-differences-entre-un-journaliste-et-un-correspondant-local-de-presse_14058464/

 

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Profil idéal d'un correspondant de presse.

Aptitude rédactionnelle minimum.

Esprit d'analyse et de synthèse.

Maîtriser la correspondance informatique et la manipulation photographique.

Connaissance du terrain... des hommes et des structures locales.

Avoir des affinités avec les piliers d'associations notamment sportives.

Jouir de la considération transverse des élus.

Savoir retenir les thèmes qui plaisent à la fois au lectorat et sont admis par la Rédaction du journal.

Disposer de temps, de beaucoup de temps.

Faire litière de ses propres convictions.

Avoir des qualités de dialogues avec toutes les forces vives.

La maîtrise de langues étrangères n'est pas impérative mais constitue un plus.

 

Savoir admettre les choix de la rédaction qui, en raison de l'actualité, se réserve le droit de retenir ou de "sacrifier" des billets.

Supporter sans broncher les critiques du lectorat qui n'est pas forcément compréhensif  des difficultés d'avancée des papiers du terrain.

 

Ce profil idéal, dans ses grandes lignes, serait, aussi, celui des concepteurs de blogs de vie locale ; mais, là, à ce jour, force est d'admettre que ce profil est quasiment... introuvable.

 

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Sandra a un petit penchant pour le parc fongauffiérain, sa quiétude et son immersion dans une nature où l'eau est la souveraine des lieux.

 

 

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Sandra ne boit que de l'eau fongauffiéraine. Elle écarte l'eau commercialisée et prend plaisir à recueillir son eau de table à l'écoulement fontainier.

 

 

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Là, dans ce parc, Sandra a croisé Bruno Marty. La correspondante de presse et le reporter photographique indépendant ne se connaissaient pas... ou si peu. Cette rencontre, pour les deux, s'avère prometteuse de futurs billets. Ils mettront en relief les travaux du reporter qui recherche les moindres détails de la vie de la nature et des temps forts de la vie locale. La plume fera vivre les émotions des images du reporter.

 

Texte et photos ©  Pierre-Bernard Fabre

 

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Dans le "sas", l'ordre de parution n'est pas figé : 

 

Didier le nouveau "meunier" du Moulin-Vieux.

Le billet de J-Claude Dugros sur la fondation d'une nation.

Passion nature. Sylvie et Antoine, un couple attaché à la vie de l'eau.

Petite histoire. À Sors, on traversait la Dordogne avec un bac.

 



15/04/2022
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