Une belle escouade de promeneurs a inauguré l'itinéraire pédestre de la Boucle de la Dordogne.
SIORAC-en-PÉRIGORD
Ce samedi 6 mai, le printemps bien présent, une patrouille verte partit en reconnaissance inaugurer la boucle de la Dordogne. L'itinéraire bucolique, tracé par les équipiers du Petit patrimoine sioracois, mérita bien une audacieuse échappée de reconnaissance.
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Sur la placette de l'office de tourisme, la sonnerie de cloches, indiquant 10 heures, annonça aux promeneurs l'heure du départ.
Une première escale au bord du fleuve permit de constater que celui-ci, majestueux, au milieu du printemps, voulait se tenir prêt à affronter les mois de Messidor, Thermidor et Fructidor. Inévitablement, ils vont le voir baisser.
Alain Uro, le secrétaire du Petit Patrimoine sioracois, dans le petit tunnel du Champ de Bouche, est écœuré par les graffitis qui souillent l'ouvrage.
Rémy Bruneteau, le président du Petit Patrimoine sioracois, partage cette affliction en constatant le saccage. Il espère néanmoins que Siorac pourra trouver des artistes bénévoles pour éradiquer ce stupide affront du bien public.
Rémy et Paulo dans les champs. La boucle a demandé beaucoup d'heures de bénévolat pour arriver à finaliser le parcours en le jalonnant.
Sous la voie ferrée, sous cette belle arche, se glisse le Ruisseau de Font-Caude. Ce modeste affluent de la Brande, elle-même affluent du Peyrat, recherche sa jonction avec son récepteur.
Non, la charmante marcheuse n'est pas Manon des Sources. C'est Sandrine, l'épouse du président Bruneteau. Pour cette promenade inaugurale, cette sympathique maire-adjointe représenta l'équipe municipale sioracoise.
Cette charmante marcheuse dûment escortée de son fils, connaît bien Siorac, localité où elle a accueilli les clients de la Poste.
Nicole, la Niçoise, connaît bien les cabanes de bergers des hauteurs de Roquebillière ou de Lantosque mais elles n'ont pas tout à fait la même apparence que les gariottes du Périgord.
Elle adresse un joli coup de chapeau à Rémy et à Paulo, son complice et partenaire, pour le travail minutieux et parfaitement réussi du rétablissement de ce pluri-séculaire abri de colline.
Pour arriver là, il a fallu gravir le chemin du Tertre Rouge... et cette ascension n'est pas des plus insignifiantes.
Changement de décor. Là, les promeneurs ont découvert la source-fontaine de Rispe. Cet ouvrage est, aussi, une prouesse menée par Rémy qui, non seulement, a redonné vie à cette fontaine mais il a ré-ouvert les chemins ruraux qui donnent accès à cette source et filent vers Urval.
Il y avait parmi les marcheuses, deux Niçoises. Elles ont parlé de leur comté réuni par voie référendaire à la France, en 1860. Elles avaient quelques doutes sur le fond et la forme de ce référendum historique.
Didier Latreille, un authentique Sioracois, peut-être le plus authentique de cette échappée, par sa connaissance du terroir, anima grandement cette marche en commentant l'évolution agricole de cette commune qui compta, il y a un peu plus d'un demi-siècle, 80 planteurs de tabac. Beaucoup de modestes planteurs trouvaient là un appoint à leur activité de coiffeur, de salarié du monde agricole, etc.
Sous Rispe, Didier s'émerveilla du travail de Rémy et il précisa qu'il n'avait jamais poussé sa connaissance du hameau jusqu'à ce détail. |
Sandrine et Rémy ont tout naturellement conduit cette échappée verte. Ils font un point là, au Soulelial, avant de redescendre vers le village.
Rappelons que ce fut en avril 2021, qu'Alain, Rémy et Jean-Louis ont terminé la restauration de la fontaine collinaire de Soulelial. Non, la fontaine ne penche pas comme la Tour de Pise... c'est simplement une faute lors de la prise de l'image.
Revenons à la balade printanière inaugurale. Après l'effort des gravissements, l'heure du pot de l'amitié est là. Rémy tint à ce que ce moment de partage soit une pause bien agréable.
Le pique-nique, photo © Sandrine Bruneteau
Ici, au Soulelial, quand les machines à laver n'étaient pas encore venues à Siorac, les Sioracoises venaient faire la lessive, à l'époque on disait "la bugada".
Lors de ce pique-nique, Jeannine et Jean-Louis Darnige sont venus, en hôtes de ce hameau, pour conter l'histoire savoureuse des maris des lavandières qui amenaient le linge avec la brouette et attendaient les épouses... en jouant aux cartes et en cassant la croûte.
Les promeneurs vont redescendre ; mais, avant, une image-souvenir de cette balade printanière, prise du point de vue, va précéder le retour au village. De ce belvédère, on aperçoit la rive couxoise et les campagnes marnacoise, cypriote et castelloise.
Dernière étape, la fontaine de La Roque
Les marcheurs ont suivi 12 km et des brouettes, de chemins et sentes bucoliques.
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Contribution "partagée et éclairée" par Monique Martinet, trésorière, Alain Uro, secrétaire du Petit patrimoine sioracois, Sandrine Bruneteau, maire-adjointe de Siorac et une contribution minimum, il n'y a plus de référent, de Terre de l'homme.
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