Terre de l'homme

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Année 2023


Le moment toujours émouvant des " Noces d'or ".

SAINT CERNIN-de-L'HERM

 

Étymologie des Noces d'or. (Années 1860). Calque de l'allemand "goldene Hochzeit". Composé de noce et de or.

 

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Mariés

 

 

Suzette Conchou, la fort belle jeune mariée, avait tout juste 23 ans. Elle avait fréquenté l'école communale cerninoise avant de quitter le cocon familial de son Cazalou pour ses études secondaires à Prayssac. Elle concourut pour entrer aux P.T.T où elle effectua une brillante carrière pour la clore en qualité de conseillère en immobilier.

Suzette, grand-mère comblée, passionnée par la vie des collines cerninoises, consacre beaucoup de temps à se ressourcer au Cazalou.

 

Claude Maurial, l'heureux élu, allait avoir 25 ans quand il répondit oui au questionnement formulé par Armand Belledent, fraîchement installé dans ses prérogatives de maire de Saint-Cernin.

De Larché, écart de Parranquet, au Cazalou, il n'y a que 18 km de distance orthodromique. Pour reconnaître ce parcours de 25 km de route bucolique, il faut passer la collerette des Mazades. Claude avait remarqué la plus belle fleur du sillon de La Ménaurie. Il obtint de joindre sa destinée à la sienne.

Claude a eu le privilège d'être un des derniers écoliers de Parranquet, bien humble école rurale. Il lui donna l'honneur de valoriser la qualité pédagogique de ce micro-pôle éducatif, en obtenant à la Maison familiale rurale de Lauzun, la première place au Certificat d'études.

Après ses servitudes militaires, Claude poursuivit des études techniques à Artigues, dans la couronne bordelaise, afin de devenir dessinateur industriel avec une option électricité. C'est à Chalon-sur-Saône  qu'il amorça son parcours professionnel.

 

Ainsi, la littéraire et le féru de technicité convolèrent, par une belle journée printanière de 1973, en justes et belles noces.

Le chemin, heureusement, ne s'arrête pas là. Caroline, quelques années après l'hyménée de Suzette et de Claude, est arrivée pour donner de la joie. Cette dernière, à son tour, a ouvert une belle page avec Stéphane, ce sympathique compagnon qu'elle connut en Région parisienne. Il entretient fièrement ses racines avec un des plus beaux trésors de la Francophonie, un joyau dont Gery Archimède fut une emblématique figure de la féminité laborieuse, du civisme et du progrès.  

 

Avec Gabriel et Garance, Caroline et Stéphane ont ouvert la continuité généalogique de deux familles comblées.

Du Cazalou à Chambourcy, en passant par Parranquet, les voeux de poursuite de cette belle vie commune affluent.

 

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Quand les édiles municipaux choisissent leur "premium", ils le promeuvent comme leur guide. C'est certes un honneur qui a pour corollaire bien des devoirs. Naturellement, c'est avec  une fierté légitime que les maires, ceints de la belle écharpe tricolore, peuvent  rehausser les moments toujours émotionnels des mariages. Quand, après bien des années, ces unions, contre vents et marées, ont fait face aux moments les moins faciles mais toujours avec  constance et osent défier le temps, ce n'est pas sans émotion que ces officiers d'état civil reçoivent les époux dans la maison commune pour les noces d'or.

Daniel Conchou, le 2 juin 1973, songeait-il qu'un jour, il serait appelé à monter sur la plus haute marche de la maison commune... ce n'est pas certain. Son émotion, ce 28 mai, pour solenniser les noces d'or de Suzette, sa cadette d'un an, avec Claude son beau-frère, fut intense et bien maîtrisée.

 
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Ce que le "premium" cerninois a dit lors des noces d'or de sa sœur et de son beau-frère.

 

 

Suivons cette belle journée

 

 

      Discours pour les noces d'or

          de Suzette et Claude 

        28 MAI 2023

 

       Mairie de Saint-Cernin

 

 

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Il est toujours agréable pour un maire de célébrer un mariage.

La satisfaction est totale lorsqu’il préside, comme c’est le cas, aujourd’hui, une cérémonie des noces d’or, en particulier s’il s’agit de sa sœur.

 

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » dit Jean de La Fontaine, dans sa fable Le Lion et Le Rat. Oh, rassurez-vous, SUZETTE ET CLAUDE, je n'ai pas l'intention de vous comparer à un lion ou à un rat... Quoique, ce sont tous deux, des animaux nobles et intelligents : noble pour le lion, intelligent et futé, dirions-nous, pour le rat. J'ai choisi cette phrase célèbre de Jean de La Fontaine pour illustrer votre vie commune, faite d'amour, de patience, d'écoute et d'attente...

 

Aujourd'hui, c'est cette vie à deux que nous célébrons, en fêtant, aujourd'hui, vos 50 ans de mariage, symbolisés par l'or, vos noces d'or. En effet, cela fait donc 50 ans (à quelques jours près) que, SUZETTE et CLAUDE, vous avez décidé d'unir vos deux vies pour le meilleur et pour le pire.

Nous ne retiendrons que le meilleur. C'était en 1973 ! Dans cette salle de la Mairie, devant M. le Maire, Armand BELLEDENT.

Toi Suzette, née au Cazalou sur la présente commune, agent PTT ; toi Claude, né à Larcher commune de Parranquet : dessinateur, avec vos deux témoins qui sont toujours là : Michel Estréguil et Michel Deltheil.

 

Souvenez-vous... souvenez-vous de votre première rencontre ! Auriez-vous pensé, alors, que, plus de cinquante ans plus tard, l'amour serait toujours au rendez-vous, encore plus beau et plus fort ? Car lorsque l'amour traverse les années, comme le vôtre, il prend toute sa saveur. Vous avez su cheminer avec constance et patience au travers des âges de la vie, avec ce que cela peut signifier d'évènements et de changements.

Au tout début, on est tout feu, tout flamme. Ensuite, il faut poursuivre sa vie commune et s'adapter, et là, cela devient tout un art, l'art de la continuité d'un couple, chassant la routine, chassant les lassitudes et ne retenant que ce qui rapproche et fait complémentarité.

 

Du grand art, que vous avez su travailler et ciseler, avec finesse, comme ces bijoux en or que nous connaissons, du temps jadis, comme cet or que vous vous souhaitez aujourd'hui. Après les premières années, vous avez connu le plein bonheur .

 

Après votre mariage, vous êtes partis trois ans à CHALON. Pour toi SUZETTE, c’était un vrai dépaysement. Je ne parlerai pas des parents… Notre mère se rendait régulièrement au téléphone public, chez Fayaud à Roumégoux, pour téléphoner à sa fille !

C’est à ce moment-là, que j’ai fait installer le téléphone au Cazalou !

 

Puis, c’est le retour dans la région, plus exactement à MERIGNAC pendant environ deux ans  et enfin la construction de votre maison à MARTIGNAS-SUR-JALLE où vous emménagez en février 1977. Dès 1987, commence la restauration de votre résidence secondaire à la FOUNT DE SEGY.

.

C’est l’arrivée de CAROLINE, il y a 45 ans, un jour comme aujourd’hui, puis la rencontre de Caroline avec STEPHANE et l’arrivée de vos petits-enfants : GABRIEL et GARANCE.

 

Successivement, vous avez fêté avec joie vos noces d'émeraude, à 40 ans de mariage, puis celles de fer, de nacre, de flanelle, de topaze, de vermeil, de lavande, de cachemire, d'améthyste, de cèdre, pour ne citer que les 10 dernières années.

Vous arrivez, aujourd'hui, à celles d'or, le métal le plus précieux, pour un amour des plus précieux. Je voudrais rendre également hommage à votre famille – Claude – à notre famille, Suzette, à votre enfant, à vos deux petits-enfants.

 

Il est évident qu'une telle famille a été source de réjouissances pour vous. Alors, patience et longueur de temps, comme le disait La Fontaine... Oui, si l'on pense patience comme partage, compréhension, parfois fusion. Longueur de temps, oui, mais comme permanence et traversée du temps et des années.

 

Aujourd’hui retraités, toi Suzette, tu as terminé ta carrière comme agent instruction des prêts immobiliers de la Banque Postale , toi Claude, responsable d’entreprise d’automatisme industriel. Vous partagez votre temps entre le Cazalou, Martignas et Chambourcy.

 

Au nom de votre famille et de tous vos amis, je vous adresse, SUZETTE et CLAUDE, toutes mes félicitations pour votre exemple de longévité et de bonheur partagé.

 

 

            ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ

 

« Et maintenant, nous allons vous demander de prendre connaissance de l’acte de renouvellement qui consacre votre union. »

 

Claude Maurial, voulez-vous témoigner à l'assistance que vous êtes marié à Suzette Conchou, ici présente, depuis le 2 juin 1973 et que vous souhaitez rester uni à cette femme par les liens du mariage ?

 

OUI

 

Suzette Conchou, voulez-vous témoigner à l'assistance que vous êtes mariée à Claude Maurial, ici présent, depuis le 2 juin 1973 et que vous souhaitez rester unie à cet homme par les liens du mariage ?

 

OUI

 

 On a retrouvé, dans de vieux écrits, une prière d'Adam : "Mon Dieu, quelle est cette personne que tu m'as donnée pour compagne, que je ne peux pas supporter et dont je ne peux pas me passer."

 

Je voudrais ajouter, je suis célibataire, mais un célibataire est peut-être aussi idiot qu’un homme marié. Mais il se l’entend répéter moins souvent dans la journée par une épouse. »



Que le passé soit garant de l’avenir
Vous avez toutes les raisons
D’être fiers du bon bout de chemin
Que vous avez parcouru, main dans la main
Et de la qualité des liens qui unissent votre famille ;

Félicitations donc à vous deux et meilleurs vœux pour la poursuite de votre bonheur !

 

 

Je vais vous remettre le diplôme et l'acte de mariage

 

 

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Extraordinaire image, 50 ans après, de Michel Estreguil, à gauche, et Michel Delteil, à droite, les témoins des mariés

 

 

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Le maire ne relit pas le code civil. Cette lecture fut faite par Armand Belledent... il y a 50 ans.

 

 

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Que de chemins parcourus, de Larché au Cazalou, puis vers Chalon, la ceinture bordelaise et Chambourcy

 

 

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C'est par cette porte que le couple s'échappa, il y a 1/2 siècle.

 

 

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Les époux composent une arche au-dessus des pâtisseries de cette belle journée.

 

 

APE

 

La note de fraîcheur de cette journée revint à Garance et Gabriel, les merveilleux petits-enfants de Suzette et Claude.

Photo © Caroline Maurial 

 

 

Photos © Terre de l'homme

Contribution, largement plurielle, émanant de convives de cette journée.

 

Si, vous aussi, vous avez vécu une chaleureuse journée  d'amitié, pas forcément une noce d'or, n'hésitez pas à partager vos moments en adressant votre contribution à 

 

catherinemerlhiot@gmail.com

 

 

 

29/05/2023
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Mais où sont les neiges d’antan ?

 

georges-brassens

 

 

                                                                     Georges Brassens

 

Georges Brassens résonne toujours dans nos oreilles. Aux notes de la guitare et de la contrebasse, la cantilène du poème de François Villon se languit du temps passé et des nobles dames disparues : Flora, la belle Romaine, Thaïs, Heloïs, la reine blanche comme un lys, Berthe au grand pied, Bietris, Allys, et Jehanne, la bonne Lorraine... on les fredonne, encore, ces chansons du Sétois aux yeux pétillants, à l’abondante moustache, gravées dans nos mémoires. 

Il nous transporte au temps de ces nobles dames qui illustrèrent leur époque, réunissant autour d’elles, troubadours, musiciens, conteurs, poètes, dans le secret de salons aux murs parés de grandes tapisseries, au sol dallé couvert de tapis aux vives couleurs rapportés d’Orient par quelque chevalier revenu des croisades «... troubadours des cours d’Amour des XIIe et XIIIe siècles, des complaintes et cantilènes dont les accents variés de l’occitan heurtaient de vieilles voûtes aux pierres ensoleillées, évoquant ces sentiers pierreux qui serpentent dans les collines à la végétation méditerranéenne rabougrie... »( cf art. juin 2022, Une langue, un territoire, les vestiges d'un riche passé...)

Au château cathare de Puivert, dans ce Midi occitan, se déroulaient « des assemblées aux flambeaux...où on y récitait nouvelles et fabliaux...

Le poète aux 400 coups du Quartier Latin, bambocheur, chapardeur voire bagarreur, accusé de s’en être pris à un prêtre et de l’avoir tué, gardait-il quelque nostalgie des belles dames aux magnifiques parures, un peu recluses dans leurs « cloîtres intimes » et dorés, s’essayant à quelques tentatives poétiques ou littéraires, badinant et riant, écoutant violes, tambourins et chants, s’adonnant à des danses légères tandis que le seigneur était parti à la guerre avec l’Ost Royal ?  

À l’époque, la passion allait plutôt aux armes, aux combats, aux duels, aux tournois, véritable apanage de ces futurs chevaliers concourant pour la beauté de quelque noble vierge et voulant s’illustrer aux côtés du roi.

 

Francois_Villon

 

 

                                                             François Villon

 

Les troubadours, venus souvent d’Italie, contaient des historiettes, chantaient le temps qui passe, les prouesses guerrières et s’exerçaient aux joutes de l’esprit, de la poésie et à de discrets et premiers parcours de séduction, toutes premières cartes du Tendre car l’amour va s’introduire dans notre culture, ce qui la distingue de toutes les cultures du monde. (Georges Duby.) »

On attribue au « comte de Poitiers », autrement dit à Guillaume IX d’Aquitaine, les plus anciennes et plus belles chansons d’amour. Abélard, théologien et philosophe, chantait l’amour d’Héloïse et ses Lettres à Héloïse sont un exemple de l’amour courtois qui se développera dans le Midi de la France, dans ce pays occitan, donnant essor à la civilisation du bel esprit, à un art de vivre.

Des litiges naîtront de ce nouvel état d’esprit plus orienté vers les distractions et les loisirs que vers la contemplation du Seigneur, mêlant jeux de l’amour et du hasard incarnés par de jeunes chevaliers cherchant à séduire la maîtresse des lieux qui s’y prêtait, tout en cultivant, habilement, le secret en raison des règles religieuses et féodales, prudence et dissimulation, se jouant du cœur et de l’âme de ces jeunes « courtisans », jeu troublant et douloureux appelé joi.

En maîtresse des lieux, elle exerçait ses talents d’éducatrice, responsable de la demeure en l’absence du seigneur, et des bonnes manières à observer ; médiatrice, elle intercédait en leur faveur auprès du seigneur, séductrice par sa grâce et ses parures, elle attirait les regards.

Symbole de l’éclat et du prestige de la cour, elle symbolisait la rivalité et le prestige que ces seigneurs cultivaient entre eux et auprès de ces fringants chevaliers, souvent victimes de l’autorité familiale qui les sacrifiait au profit de l’aîné afin d’éviter le morcellement des patrimoines.

Le jeu de la cortezia était un moyen de tenter d’obtenir les faveurs de la dame, jeu risqué pouvant se retourner à l’avantage du maître qui en tirait les ficelles, trouvant là l’occasion de raffermir son autorité.

On dit que le roi Arthur, le jour de Pentecôte, donnait un banquet pour la fête du Printemps et de la chevalerie ; et, à cette occasion, il demandait à sa femme, à la fin du banquet, de monter sur la table et de se dévêtir, un strip-tease avant l’heure, complicité probable d’un jeu complexe qui permettait au roi d’accroître sa tutelle sur la vassalité des chevaliers sensés le servir.

 

abelard

 

 

                                                       Héloïse et Abélard

 

Où est la très sage Helloïs/ Pour qui chastré fut et puis moyne/ Pierre Esbaillard a Saint-Denis/ Pour son amour ot ceste essoyne. (Où est la très savante Héloïse, Pour qui fut émasculé puis se fit moine, Pierre Abélard à Saint-Denis) : Abélard (1079-1142), philosophe, théologien scolastique, abbé de Rhuys, il se fait moine à Saint-Denis en 1119. Il fonde en 1131, la première abbaye féminine, le Paraclet pour des femmes savantes. Compositeur de chansons pour goliards, les clercs itinérants, chansons à boire ou poèmes satiriques, parfois, d’amour, plutôt critiques de l’Eglise, des abus financiers, de l’échec des Croisades ; il prend, en 1108, le poste d’écolâtre de l’école cathédrale du Cloître de Paris, tombe amoureux d’Héloïse, son élève, dotée d’une grande culture, deviennent amants. La grossesse d’Héloïse est source de polémiques, Abélard consent au mariage mais la réforme grégorienne ne tolère plus le mariage des prêtres et des chanoines. Abélard est arrêté et émasculé en août 1117.

Semblablement, où est la royne/ Qui commanda que Buridan/ Fust gecté en ung sac en Saine ?

Nous voici dans Les Rois Maudits et dans la tragédie de l’infidélité des brus de Philippe le Bel : la légende veut qu’une reine de France aurait fait jeter ses amants dans la Seine, ligotés dans un sac, dont Jean Buridan, professeur, repêché par ses élèves. La reine en question serait Marguerite de Bourgogne, une des brus du roi de France.

Princes, n’enquerez de sepmaine/ Ou elles sont, ne de cest an, /Qu’a ce refrain ne vous remaine/ Mais où sont les neiges d’antan ? (Prince, gardez-vous de demander, cette semaine/ Ou cette année, où elles sont, / De crainte qu’on ne vous rappelle ce refrain:/ Mais où sont les neiges d’antan ?)

L’amour courtois, le fin ‘Amor, est né dans les cours médiévales du XIIe et XIIIe siècles : c’est grâce à ces nobles dames, aux troubadours, que s’impose la civilisation des arts et une littérature basée sur le français face au latin dominant et à la langue romane issue du latin vulgaire.

 

villers coteret

 

                                                           Ordonnance de Villers-Cotterêts

 

Le poème de Villon de 1458-59 est écrit dans ce vieux français d’époque. En 1539, François Ier imposera le français à la place du latin dans tous les textes juridiques et administratifs par l’Ordonnance de Villers-Cotterêts.

Bel hommage rendu par notre troubadour du XXe siècle à l’un des fondateurs de la poésie française.

 

Jacques Lannaud

 


28/05/2023
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Une inquiétante arrivée

LE MOUSTIQUE TIGRE

est arrivé.

 

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Nous pouvons encore agir préventivement.
Lisez ces conseils et parlez-en à vos voisins. C'est tous ensemble que nous pourrons arriver à limiter la prolifération du moustique tigre.
Vous pouvez nous joindre pour agir avec nous.
 
TERRE EN VERT
 
Tigre

 

Sylvie Braud

belvesnature@gmail.com

 
 

 


26/05/2023
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L'histoire des femmes en Périgord

PAYS de BELVÈS

 

Samedi 27 mai à 16 h
à l’espace ABC
(ancienne école maternelle)

 

A-M Cocula.jpg

Anne-Marie Cocula-Vallière, professeur honoraire et ancienne présidente de l'Université Bordeaux Montaigne,  parlera de l'histoire des femmes en Périgord, à partir de son dernier ouvrage paru fin 2022 .

"Cet opus rassemble une cinquantaine de portraits de femmes remarquables, plus ou moins célèbres, qui sont nées ou ont œuvré en Périgord. Toutes ont contribué à tracer le sillon de celles d'aujourd'hui."

« L'HISTOIRE DES FEMMES EN PÉRIGORD »

 

Ici comme ailleurs, les femmes représentent naturellement la moitié de l'humanité ; cependant, les archives du passé ne leur ont laissé qu'une modeste place, souvent même invisible dans l'histoire officielle avant le dernier siècle.
En y regardant de plus près, la présence féminine n'a cessé d'irriguer les imaginaires et de participer activement aux différentes constructions sociales qui se sont succédé au cours des temps.
Toutes ont contribué à tracer le sillon de celles d'aujourd'hui.

 

A l'issue de sa conférence, elle dédicacera son livre.

 

Communication de Michel Ribette, A.B.C. de Belvès


24/05/2023
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Pour ce 27 mai, nous commémorerons le 80ème anniversaire du "Chant des partisans" et de la fondation du C.N.R.

 

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2016

 

Un moment toujours émouvant

 

SAGELAT

 

Cérémonie pour le 80ème anniversaire du Chant des partisans et du C.N.R. 

 

Ce 27 mai, comme chaque année, l'ANACR organise une commémoration de la Fondation du Comité national de la Résistance dont la création remonte au 27 mai 1943. Ce jour-là, sont honorés les partisans tombés à Fongauffier, Vaurez, Landrou et au Barrage de Tuilières.

Chaque année, l'ANACR demande à un maire de présider, pour l'ensemble des populations du bassin de vie, Vallée de la Dordogne et sillons adjacents, et bien sûr des élus de ces corridors. Cette année, cet honneur échoit à Didier Roques, maire de Siorac-en-Périgord.

Tous les ans, Manon Desplain-Bossenmeyer lit le message de l'ANACR et procède à l'appel des partisans dont les noms figurent sur le mémorial.

Les organisateurs souhaitent qu'il y ait beaucoup de personnes présentes lors de cette manifestation et de porte-drapeaux communaux et associatifs pour ce 27 mai qui coïncidera avec le 80ème anniversaire du Chant des partisans.

 

Rendez-vous dans le parc municipal fongauffiérain, au pied de la mairie de Sagelat, ce 27 mai à 10h45.

 

Les élus représentant leur commune sont invités à venir, ceints de l'écharpe tricolore, si possible accompagnés du porte-drapeau de leur entité.

 

Muriel Delmas, Claude Hélion et Serge Righi

 

 

 

Image © Alain Eymet

 

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Contribution partagée de Serge Righi et Alain Eymet, ANACR du Val de Nauze.


23/05/2023
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