Terre de l'homme

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Le moment toujours émouvant des " Noces d'or ".

SAINT CERNIN-de-L'HERM

 

Étymologie des Noces d'or. (Années 1860). Calque de l'allemand "goldene Hochzeit". Composé de noce et de or.

 

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Mariés

 

 

Suzette Conchou, la fort belle jeune mariée, avait tout juste 23 ans. Elle avait fréquenté l'école communale cerninoise avant de quitter le cocon familial de son Cazalou pour ses études secondaires à Prayssac. Elle concourut pour entrer aux P.T.T où elle effectua une brillante carrière pour la clore en qualité de conseillère en immobilier.

Suzette, grand-mère comblée, passionnée par la vie des collines cerninoises, consacre beaucoup de temps à se ressourcer au Cazalou.

 

Claude Maurial, l'heureux élu, allait avoir 25 ans quand il répondit oui au questionnement formulé par Armand Belledent, fraîchement installé dans ses prérogatives de maire de Saint-Cernin.

De Larché, écart de Parranquet, au Cazalou, il n'y a que 18 km de distance orthodromique. Pour reconnaître ce parcours de 25 km de route bucolique, il faut passer la collerette des Mazades. Claude avait remarqué la plus belle fleur du sillon de La Ménaurie. Il obtint de joindre sa destinée à la sienne.

Claude a eu le privilège d'être un des derniers écoliers de Parranquet, bien humble école rurale. Il lui donna l'honneur de valoriser la qualité pédagogique de ce micro-pôle éducatif, en obtenant à la Maison familiale rurale de Lauzun, la première place au Certificat d'études.

Après ses servitudes militaires, Claude poursuivit des études techniques à Artigues, dans la couronne bordelaise, afin de devenir dessinateur industriel avec une option électricité. C'est à Chalon-sur-Saône  qu'il amorça son parcours professionnel.

 

Ainsi, la littéraire et le féru de technicité convolèrent, par une belle journée printanière de 1973, en justes et belles noces.

Le chemin, heureusement, ne s'arrête pas là. Caroline, quelques années après l'hyménée de Suzette et de Claude, est arrivée pour donner de la joie. Cette dernière, à son tour, a ouvert une belle page avec Stéphane, ce sympathique compagnon qu'elle connut en Région parisienne. Il entretient fièrement ses racines avec un des plus beaux trésors de la Francophonie, un joyau dont Gery Archimède fut une emblématique figure de la féminité laborieuse, du civisme et du progrès.  

 

Avec Gabriel et Garance, Caroline et Stéphane ont ouvert la continuité généalogique de deux familles comblées.

Du Cazalou à Chambourcy, en passant par Parranquet, les voeux de poursuite de cette belle vie commune affluent.

 

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Quand les édiles municipaux choisissent leur "premium", ils le promeuvent comme leur guide. C'est certes un honneur qui a pour corollaire bien des devoirs. Naturellement, c'est avec  une fierté légitime que les maires, ceints de la belle écharpe tricolore, peuvent  rehausser les moments toujours émotionnels des mariages. Quand, après bien des années, ces unions, contre vents et marées, ont fait face aux moments les moins faciles mais toujours avec  constance et osent défier le temps, ce n'est pas sans émotion que ces officiers d'état civil reçoivent les époux dans la maison commune pour les noces d'or.

Daniel Conchou, le 2 juin 1973, songeait-il qu'un jour, il serait appelé à monter sur la plus haute marche de la maison commune... ce n'est pas certain. Son émotion, ce 28 mai, pour solenniser les noces d'or de Suzette, sa cadette d'un an, avec Claude son beau-frère, fut intense et bien maîtrisée.

 
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Ce que le "premium" cerninois a dit lors des noces d'or de sa sœur et de son beau-frère.

 

 

Suivons cette belle journée

 

 

      Discours pour les noces d'or

          de Suzette et Claude 

        28 MAI 2023

 

       Mairie de Saint-Cernin

 

 

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Il est toujours agréable pour un maire de célébrer un mariage.

La satisfaction est totale lorsqu’il préside, comme c’est le cas, aujourd’hui, une cérémonie des noces d’or, en particulier s’il s’agit de sa sœur.

 

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » dit Jean de La Fontaine, dans sa fable Le Lion et Le Rat. Oh, rassurez-vous, SUZETTE ET CLAUDE, je n'ai pas l'intention de vous comparer à un lion ou à un rat... Quoique, ce sont tous deux, des animaux nobles et intelligents : noble pour le lion, intelligent et futé, dirions-nous, pour le rat. J'ai choisi cette phrase célèbre de Jean de La Fontaine pour illustrer votre vie commune, faite d'amour, de patience, d'écoute et d'attente...

 

Aujourd'hui, c'est cette vie à deux que nous célébrons, en fêtant, aujourd'hui, vos 50 ans de mariage, symbolisés par l'or, vos noces d'or. En effet, cela fait donc 50 ans (à quelques jours près) que, SUZETTE et CLAUDE, vous avez décidé d'unir vos deux vies pour le meilleur et pour le pire.

Nous ne retiendrons que le meilleur. C'était en 1973 ! Dans cette salle de la Mairie, devant M. le Maire, Armand BELLEDENT.

Toi Suzette, née au Cazalou sur la présente commune, agent PTT ; toi Claude, né à Larcher commune de Parranquet : dessinateur, avec vos deux témoins qui sont toujours là : Michel Estréguil et Michel Deltheil.

 

Souvenez-vous... souvenez-vous de votre première rencontre ! Auriez-vous pensé, alors, que, plus de cinquante ans plus tard, l'amour serait toujours au rendez-vous, encore plus beau et plus fort ? Car lorsque l'amour traverse les années, comme le vôtre, il prend toute sa saveur. Vous avez su cheminer avec constance et patience au travers des âges de la vie, avec ce que cela peut signifier d'évènements et de changements.

Au tout début, on est tout feu, tout flamme. Ensuite, il faut poursuivre sa vie commune et s'adapter, et là, cela devient tout un art, l'art de la continuité d'un couple, chassant la routine, chassant les lassitudes et ne retenant que ce qui rapproche et fait complémentarité.

 

Du grand art, que vous avez su travailler et ciseler, avec finesse, comme ces bijoux en or que nous connaissons, du temps jadis, comme cet or que vous vous souhaitez aujourd'hui. Après les premières années, vous avez connu le plein bonheur .

 

Après votre mariage, vous êtes partis trois ans à CHALON. Pour toi SUZETTE, c’était un vrai dépaysement. Je ne parlerai pas des parents… Notre mère se rendait régulièrement au téléphone public, chez Fayaud à Roumégoux, pour téléphoner à sa fille !

C’est à ce moment-là, que j’ai fait installer le téléphone au Cazalou !

 

Puis, c’est le retour dans la région, plus exactement à MERIGNAC pendant environ deux ans  et enfin la construction de votre maison à MARTIGNAS-SUR-JALLE où vous emménagez en février 1977. Dès 1987, commence la restauration de votre résidence secondaire à la FOUNT DE SEGY.

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C’est l’arrivée de CAROLINE, il y a 45 ans, un jour comme aujourd’hui, puis la rencontre de Caroline avec STEPHANE et l’arrivée de vos petits-enfants : GABRIEL et GARANCE.

 

Successivement, vous avez fêté avec joie vos noces d'émeraude, à 40 ans de mariage, puis celles de fer, de nacre, de flanelle, de topaze, de vermeil, de lavande, de cachemire, d'améthyste, de cèdre, pour ne citer que les 10 dernières années.

Vous arrivez, aujourd'hui, à celles d'or, le métal le plus précieux, pour un amour des plus précieux. Je voudrais rendre également hommage à votre famille – Claude – à notre famille, Suzette, à votre enfant, à vos deux petits-enfants.

 

Il est évident qu'une telle famille a été source de réjouissances pour vous. Alors, patience et longueur de temps, comme le disait La Fontaine... Oui, si l'on pense patience comme partage, compréhension, parfois fusion. Longueur de temps, oui, mais comme permanence et traversée du temps et des années.

 

Aujourd’hui retraités, toi Suzette, tu as terminé ta carrière comme agent instruction des prêts immobiliers de la Banque Postale , toi Claude, responsable d’entreprise d’automatisme industriel. Vous partagez votre temps entre le Cazalou, Martignas et Chambourcy.

 

Au nom de votre famille et de tous vos amis, je vous adresse, SUZETTE et CLAUDE, toutes mes félicitations pour votre exemple de longévité et de bonheur partagé.

 

 

            ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ ÿ

 

« Et maintenant, nous allons vous demander de prendre connaissance de l’acte de renouvellement qui consacre votre union. »

 

Claude Maurial, voulez-vous témoigner à l'assistance que vous êtes marié à Suzette Conchou, ici présente, depuis le 2 juin 1973 et que vous souhaitez rester uni à cette femme par les liens du mariage ?

 

OUI

 

Suzette Conchou, voulez-vous témoigner à l'assistance que vous êtes mariée à Claude Maurial, ici présent, depuis le 2 juin 1973 et que vous souhaitez rester unie à cet homme par les liens du mariage ?

 

OUI

 

 On a retrouvé, dans de vieux écrits, une prière d'Adam : "Mon Dieu, quelle est cette personne que tu m'as donnée pour compagne, que je ne peux pas supporter et dont je ne peux pas me passer."

 

Je voudrais ajouter, je suis célibataire, mais un célibataire est peut-être aussi idiot qu’un homme marié. Mais il se l’entend répéter moins souvent dans la journée par une épouse. »



Que le passé soit garant de l’avenir
Vous avez toutes les raisons
D’être fiers du bon bout de chemin
Que vous avez parcouru, main dans la main
Et de la qualité des liens qui unissent votre famille ;

Félicitations donc à vous deux et meilleurs vœux pour la poursuite de votre bonheur !

 

 

Je vais vous remettre le diplôme et l'acte de mariage

 

 

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Extraordinaire image, 50 ans après, de Michel Estreguil, à gauche, et Michel Delteil, à droite, les témoins des mariés

 

 

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Le maire ne relit pas le code civil. Cette lecture fut faite par Armand Belledent... il y a 50 ans.

 

 

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Que de chemins parcourus, de Larché au Cazalou, puis vers Chalon, la ceinture bordelaise et Chambourcy

 

 

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C'est par cette porte que le couple s'échappa, il y a 1/2 siècle.

 

 

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Les époux composent une arche au-dessus des pâtisseries de cette belle journée.

 

 

APE

 

La note de fraîcheur de cette journée revint à Garance et Gabriel, les merveilleux petits-enfants de Suzette et Claude.

Photo © Caroline Maurial 

 

 

Photos © Terre de l'homme

Contribution, largement plurielle, émanant de convives de cette journée.

 

Si, vous aussi, vous avez vécu une chaleureuse journée  d'amitié, pas forcément une noce d'or, n'hésitez pas à partager vos moments en adressant votre contribution à 

 

catherinemerlhiot@gmail.com

 

 

 


29/05/2023
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