Il est encore temps, mais c'est aujourd'hui
LES EYZIES
Antoine Kremer, un généticien en chêne et en os. Image © INRAe |
Conférencier, chercheur émérite, ce jeudi à 18h30, au PIP des Eyzies, Antoine Kremer, un grand spécialiste de nos chênes locaux, et des questions liées au changement climatique, à leur sujet, donne rendez-vous à toutes les personnes qui souffrent au regard de la mutilation des espaces forestiers, tout particulièrement du massacre des chênes. |
Arnaud Duprez vous invite, un peu tard si vous n'avez pas encore eu l'information, à venir à cette conférence exceptionnelle pour les petits propriétaires forestiers et les amoureux de nos bois.
L'occasion de lui poser des questions et de trouver des éléments de réponse sur un sujet complexe, car le chêne a beaucoup d'avenir, ici, mais comment l'accompagner, quelles variétés et provenances, quel mode d'introduction, favoriser un mélange d'essences et de la lumière pour se développer pour l'avenir.
Journée nationale des pêcheurs
Alain Le Sann et Emmanuelle Bertin du Collectif pêche et développement basé à Lorient. Image © Le Télégramme
Les temps sont, aujourd'hui, certainement durs pour les exploitants agricoles qui interpellent durement le pouvoir en place, en manipulant du lisier devant les hôtels du département. On a certainement du mal à admettre ce procédé qui, en s'en prenant au patrimoine commun, n'est certainement pas la meilleure piste de l'avancée d'un dialogue souhaitable.
Songeons ce 21 novembre, journée nationale des pêcheurs, à ces milliers de pêcheurs qui, eux-aussi, connaissent d'énormes problèmes. Il y a 50 ans, nous estimions que les ressources des mers étaient inépuisables d'où la maxime "riche comme la mer". On se rend compte, aujourd'hui, que les richesses de la mer sont largement hypothéquées.
Stéphane Guilhéneuf, le 19 novembre 2024, dans "Le Télégramme", quotidien breton, considère que le métier de pêcheur est menacé. Comment lui donner tort.
Dans quelques semaines, pour les fêtes, les huîtres vont filer vers les tables. On peut, bien sûr, s'interroger sur les limites des métiers de pêcheurs et des métiers de la mer.
P.F.
Salon du livre de culture occitane, dimanche 24 novembre 2024, à Saint-Cyprien
La salle du Grand Foyer de Saint-Cyprien, lors de la présentation de l'ouvrage de Bruno Marty. Image © Bruno Marty
L’Atelier Sarladais de Culture Occitane, avec le soutien de la mairie de Saint-Cyprien, a le plaisir de vous inviter à son salon du livre de culture occitane, avec la présence des auteurs :
Jean-Paul AURIAC, Monique BOURGES AUDIVERT, Brigitte BESSE, Anne CHARIERAS, Daniel CHAVAROCHE, Jean-Matthieu CLOT, Françoise DUDOGNON, Frédéric et Jacques FIGEAC, Jean-Jacques GILLOT, Georges LABROUSSE, Michel LABUSSIERE, Raoul LUCCO, Jean-Claude MARTEGOUTTE, Brigitte MIREMONT, Jean-Louis ORAZIO, Adeline YZAC et les éditions du PERCE-OREILLE avec Estelle AUDIVERT
le dimanche 24 novembre, de 9 h 30 à 13 h, à Saint-Cyprien, dans la salle des fêtes, dite « grand foyer».
La chorale de l’ASCO interprètera quelques chants en Occitan.
Le verre de l’amitié sera offert à 11 h 30
Entrée libre. Vos esperem nombrós !
Téléthon 2024. Premier jalon sur le sentier collinaire belvéso-monplaisanais
Ouverture du Téléthon 2024 en Val de Nauze
par le Comité des fêtes de Sagelat
Michel Ribette, le créateur du "Chemin des oiseaux et de la biodiversité", en Val de Nauze, sera l'éclaireur du Téléthon 2024
Infatigable scientifique, natif de Belvès, Monplaisano-Vaurézien par sa résidence, grand protecteur de la nature, Michel s'est intéressé à la faune et à la flore de divers pays dont les pays tropicaux. Ancien du Laboratoire d'écologie de la Faculté des sciences de Metz, il fut en 1984, le Créateur de l'Association Lorraine des cinéastes et photographes naturalistes.
À n'en pas douter, il va passionner les personnes qui vont le suivre sur ces 1 500 mètres de flanc collinaire et autant de voies communales accessibles à une fort paisible circulation automobile.
Après la balade, tout le monde se retrouvera à la salle des fêtes de Sagelat pour un convivial vin chaud assorti de pâtisseries.
L'écot participatif des promeneurs pour cette manifestation caritative a été fixé à 10 €.
Notons que Michel Ribette est ouvert à d'autres manifestations portées par les équipes municipales ou par les forces vives du bassin de vie.
Pierre Fabre
Une époustouflante fin de semaine théâtrale
SAGELAT
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Cette citation apocryphe connue de tous est attribuée à Anntoine Lavoisier. C'est un constat dans la conservation des masses lors du changement d'état de la matière.
CLIQUEZ SUR LES IMAGES
Revivons "Douze jurés en colère", l'adaptation française de “Twelve Angry Men”, chef-d’œuvre de Reginald Rose de 1953, francisée avec "Douze hommes en colère" *.
* L’adaptation française de la pièce a été écrite par Attica Guedj et Stephan Meldegg.
La pièce "Douze jurés en colère", jouée à Sagelat, a été mise en scène par Antoine Braud qui, par ailleurs, interpréta le personnage odieux et détestable du juré n° 3.
L'intime conviction, le fer de lance du prétoire sépare deux antagonistes. Le huitième juré, Pierre Castets, à gauche sur l'image, doit convaincre tous les autres personnages du jury qu'il y a doute, voire plus, au bénéfice du jeune accusé qui ne risque que de s'assoir sur la chaise électrique. Antoine Braud, le juré n¨° 3, son plus solide contradicteur, sera son plus coriace objecteur.
Pendant près de 2 heures, le huitième juré mettra en relief les failles mineures et majeures de l'instruction, du réquisitoire… et même de la défense. Tour à tour, les onze jurés qui voulaient envoyer l'accusé sur la chaise électrique se sont vus emportés par le doute. Il fallait revisiter la pièce “Twelve Angry Men”, chef-d’œuvre de Reginald Rose, 1953, francisé avec "Douze hommes en colère", quand le Maccarthysme, violent, cassant et haineux, faisait rage et où on ne donnait pas cher de la vie de "présumés coupables". Sur scène, l'affrontement redoutable et terrible de Pierre Castets avec Antoine Braud, pour eux, fut bien difficile à jouer. Ils ont signé là un grand moment théâtral. On s'est, un peu, écarté d'une rigueur de prétoire avec le juré n° 7. Il voulait aller voir un grand match et donna d''excellentes saillies d'humour. On a pu noter l'observation du juré n° 9 qui vit qu'il ne s'agissait pas du bon couteau. La jurée n° 1, présidente du jury, dut secouer sa partialité première pour donner place au doute et surprendre. Notons l'excellence de Chantal Février qui s'est surpassée pour être, tour à tour, bien calée dans le suivisme et, par la suite, bien acquise à la lucidité. Cette pièce fut, tout d'abord, un déversement d'a priori pour passer à la réflexion objective et sereine. Tous les moments étaient et sont forts. Qu'il soit permis de souligner l'acte final, le renoncement, qu'Antoine Braud et Pierre Castets ont sublimé sous les applaudissements nourris.
Tous les comédiens -et comédiennes- car, sur les bords de la Nauze, on aime la parité, ont été d'une grande classe et se sont pénétrés de leur rôle.
On entendit de brillants bravos tant le public fut conquis.
|
L'huissier et les douze jurés : Joël Eymet, Françoise Malhache, Antoine Braud, Yann-Cyrille Martin,
Pierre Castets, Sandrine Delbos, Audrey Bourgès, Christelle Foutrin, Christian Bouyssou,
Maryse Bouyssou, Guylaine Carcelès, Chantal Février et Bruno Curat
|
P.F
Photos © Manon Desplain-Bossenmeyer