Terre de l'homme

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Mois de février 2024


La rose de l'Alhambra - épisode 12 - par Françoise Maraval

12

 

L'héritage d'Olivia

 

 

Résumé des épisodes précédents :

 

Isabelle, fille aînée de viticulteurs du Bas Languedoc, Arthur et Marguerite Garrigue, par son mariage avec Miguel de Almanzar, est entrée dans une riche famille espagnole de la région de Valencia.

 

L’unique propriétaire des lieux, Luciana Ferrero, a dû se résigner à épouser son voisin Juan de Almanzar, simple maraîcher, faute de soupirant. Ce dernier, intéressé par l’« affaire » proposée par son futur beau-père, Luis Ferrero, partage désormais la vie de Luciana et se retrouve à la tête de l’orangeraie sans en être le propriétaire. Il a rempli son contrat : un enfant est né de cette union. C’est Miguel, l’enfant chéri de Luciana. Conservatrice et fanatiquement religieuse, elle exige de ses ouvriers agricoles, leur présence à la messe du dimanche, dans la petite chapelle du domaine.

 

Mais, une rivale amenée par son fils va savoir trouver sa place dans la vaste demeure et lui faire de l’ombre. Ainsi, Isabelle, devenue Isabella, provoque quelques bouleversements à l’ordre établi avec la complicité de Miguel, son mari. Trois enfants sont nés de cette union : Juan, né en 1879, Maria-Isabella, née en 1883 et enfin Alfonso, né en 1893.

Alors qu'une épidémie de choléra ravage le pays, le domaine est épargné grâce à l’application de gestes barrières et aussi grâce à la vaccination.

 

La pandémie à peine terminée, un incendie détruit l’oliveraie voisine des Alvarez.

Le bilan est lourd, le propriétaire meurt des suites de ses brûlures. Miguel de Almanzar recueille la petite Olivia Alvarez devenue orpheline et rachète la propriété de ses parents. L’enfant récupérera l’argent de la vente à sa majorité.

Des années ont passé et Juan junior et Olivia s’aiment mais Miguel de Almanzar s’oppose au mariage. Les amoureux quittent le domaine et Juan trouve un emploi de jardinier à Aranjuez. La nouvelle vie est difficile. Ils attendent la majorité d’Olivia pour qu’elle puisse récupérer son héritage chez le notaire de Bárriana. Il est grand temps car Olivia est enceinte…

 

 

Depuis que Juan de Almanzar savait… Il observait encore plus son entourage.

Son fils Miguel n’arrivait pas à se débarrasser de cette colère qui le rendait odieux auprès de son entourage. Il retrouvait en lui les traits de caractère de sa mère Luciana et, donc, ce besoin sans cesse affirmé de dire qu’il était le seul maître à bord.

Sa belle-fille Isabella avait brusquement vieilli. Son joli teint s’était verdi et des rides commençaient à lui creuser les joues et malgré sa chevelure blonde, on apercevait quelques cheveux blancs. Elle avait essayé de faire admettre à son mari qu’il avait manqué de tolérance et que les mariages entre blanc et mulâtre étaient acceptés dans la société.

Juan senior était tourmenté par le serment fait au petit-fils de ne pas révéler son nouveau domicile. L’engagement qu’il avait pris, se dénouerait de lui-même à la majorité d’Olivia quand elle viendrait à Bárriana, chez le notaire, prendre possession de son héritage, puisque le notaire ne manquerait pas d’en informer Miguel de Almanzar.

Quant à Maria-Isabella, elle avait peur que le départ de son frère aîné remette en cause son mariage avec le bijoutier de Madrid.

 

La famille Garrigue, au « domaine des Belles Demoiselles », en France, était au courant de la situation. Arthur avait espéré que son petit-fils, Juan, viendrait se réfugier chez lui avec la jeune Olivia. Ils avaient tous espéré ! Mais les jeunes n’avaient pas fait ce choix-là. Pour Noël, comme tous les ans, mais cette fois-ci sans invitation, Arthur et son épouse se sont présentés sur le perron des Almanzar, chargés de cadeaux et de présents. Le Français se sentait capable de détendre l’atmosphère et de ramener son gendre à la raison.

Il n’en fut rien. Il avait en face de lui, un homme intransigeant, qu’il ne reconnaissait pas. Le réconfort apporté par cette visite se voyait sur le visage d’Isabelle et dans ses attitudes. Mais, enfin, pourquoi cette métamorphose du gendre, autrefois si charmant, plein d’attentions pour sa femme et pour les siens. Son fils avait osé le défier en quittant le domaine, préférant l’inconnu à la vie confortable de l’orangeraie. Il ne voyait en ce fils que trahison. Il ignorait complètement les sentiments d’un homme amoureux, alors que lui avait autrefois connu un amour aussi intense.

 

Marguerite Garrigue était passée derrière les fourneaux. On avait fêté Noël comme les années précédentes et Arthur avait, comme d’habitude, ramené la conversation sur la politique de l’Espagne.

À quoi pensent ces Espagnols ! Le fils posthume du roi Alphonse XII est roi depuis sa naissance, le 17 mai 1886. La régence de sa mère, Marie-Christine d’Autriche, a pris fin au 16e anniversaire du fils, déclaré majeur. Le jeune roi assume, désormais, les fonctions constitutionnelles de chef de l’État.

 

- " Il ne fait que se promener dans le pays et à l’étranger. Il a été reçu dans l’Empire allemand, au Royaume-Uni et en France. Espérons qu’il est bien entouré ! "

 

Visiblement, Arthur Garrigue attendait les commentaires des principaux intéressés, mais il n’en fut rien. Miguel de Almanzar ne vit que pour la gestion de son domaine et Juan senior, installé près de Paquita, la femme qu’il aime, n’a d’autre horizon que son jardin de primeurs et le marché de Bárriana.

Isabelle a refusé la proposition de son père, d’aller passer quelques mois en France. Et, si son fils l’appelait à son secours pendant son absence. Juan senior a failli vendre la mèche, plusieurs fois, face à autant de questionnements et de souffrance. Cependant, ils ont tous noté la date anniversaire d’Olivia, jour où elle aura atteint sa majorité.

 

Et, en effet, quelques jours avant le jour J, le notaire de Bárriana a tiré la sonnette d’alarme auprès du chef de clan et auprès de Juan senior qui doit être présent à l’étude, le jour du rendez-vous. Miguel de Almanzar ne se déplacera pas mais il attend son fils au domaine pour une explication et, peut-être, pour une proposition. Derrière cette carapace d’homme blessé, lui reste-t-il un soupçon d’humanité ?

 

Juan et Olivia étaient arrivés la veille. Maintenant enceinte de 8 mois, la future mère devait se ménager. Elle était volumineuse et quand Isabelle l’a vue, elle a pensé, tout de suite, qu’elle devait attendre des jumeaux. L’émotion que dégageait Isabella, a ému son fils Juan et il a constaté et déploré les dégâts occasionnés par son départ de la maison familiale. Mais, tout le monde se demandait pourquoi Juan senior était, lui aussi, convoqué. Les affaires ont été vite réglées et le notaire, ayant retenu les exigences de Miguel de Almanzar, a demandé aux jeunes d’excepter l’invitation du père à l’orangeraie. Isabelle a réussi à les faire plier au nom de l’amour qu’elle leur porte. Devant autant de désarroi, ils ont accepté de se rendre au domaine.

 

Miguel de Almanzar avait convoqué les deux Juan dans son bureau car il voulait savoir quel rôle, l’Ancien avait joué dans l’éloignement du fils. Pour avoir gardé le silence, alors que tout le monde se tourmentait, Miguel a déversé sur son père la plus grande partie du fiel emmagasiné depuis plusieurs années. On pouvait l’entendre hurler dans tout le domaine et face à ce déferlement de colère, chacun pensait qu’il allait avoir une crise cardiaque. Au final, épuisé, il a demandé à rester seul. On avait préparé la grande table de la salle à manger et un repas y a été servi sans la présence du chef de clan. Isabelle a recueilli toutes les informations qu’elle souhaitait et le courage des deux tourtereaux, face à autant de renonciations, a été reconnu admirable. Juan junior parlait comme un ouvrier placé sous le joug de son patron. Depuis leur départ, ils avaient fait du chemin… Isabelle en voulait à son beau-père pour lui avoir caché la vérité. Mais, le cauchemar était fini et l’espoir de se retrouver pouvait pointer au bout du chemin. On attendait que Miguel de Almanzar sorte de son bureau. Il y est resté plusieurs jours, se faisant apporter les repas.

 

Finalement, Juan junior est reparti sans avoir pu parler avec son père et il a repris son travail à Aranjuez, au jardin du Prince. Olivia attendait, chaque jour, la délivrance et, pour cela, elle et son mari avaient pris contact avec une sage-femme installée à deux pas de chez eux. Juan avait demandé à prendre un nouveau jour sans solde mais, même argumentée, sa supplique a été rejetée. Pour la première fois, sa condition d’ouvrier lui sautait à la figure.

 

Doña Isabelle et la « mama » cubaine, toujours à son service, comme prévu, sont venues s’installer à « l’Hôtel Royal » de la plaza major d’Aranjuez. Elles sont arrivées, les bras remplis de présents, une panoplie complète pour la naissance de deux enfants. Et la nouvelle « abuela » (grand-mère) ne s’était pas trompée, Olivia, sa belle-fille, a mis au monde des jumeaux, de sexe opposé.

 

 

 

 

Violetta et Vicente

 

Les enfants ont été rapidement baptisés, Violetta et Vicente.

Isabella, pour son plus grand bonheur, a assumé le rôle de marraine et, pour le parrain, on a choisi Juan de Almanzar senior par procuration.

 

Peu de temps après, une missive envoyée par le notaire de Bárriana a étonné le jeune couple.

 

 

 

Françoise Maraval

 

 

arbre généalogique Saga La rose de l\\\'Alhambra

 

 


14/02/2024
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Des petits riens... mais pas seulement

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

Source de la Dordogne

 

La Dordogne sourd du flanc du Puy de Sancy.

Image Sancy.com

 

Laisse, laisse moy faire; et un jour, ma Dourdouigne,

Si je devine bien, on te cognoistra mieux:
Et Garonne, et le Rhone, et ces autres grands Dieux,
En auront quelque enuie, et, possible, vergoigne.

 

Sonnet de La Boétie. 

https://www.youtube.com/watch?v=bmCNiW78AdI

https://www.jeuverbal.fr/laboetiesonnets.pdf

 

Sous cette pierre, sourd un des plus beaux cours d'eau de notre pays. Est-ce la Dore ou la Dordogne? L'inscription plaiderait pour la Dordogne mais en optant pour une formulation ou pour l'autre, on peut ouvrir une polémique, stérile, cela va de soi, car le Puy de Sancy, lui, en ouvrant une de nos plus belles artères fluviales, ne se préoccupe pas de cette nuance. Laissons la poésie de La Boétie maîtresse de la situation.

 

Commençons par remercier Élysée Reclus qui définit dans la Dronne, la plus belle rivière de France. Ce faisant, le géographe, par sa naissance saint foyenne, pouvait être taxé de partial. Par son choix, en écartant la Dordogne, cours d'eau qui arrose sa ville natale, de la matrice des rivières, il la laisse filer dans celle des fleuves. Avec Jean Bonnefon, Patrick Saligné, mais bien après le géographe émérite Aimé Perpillou, oui, nous pouvons dire notre Dordogne, plus qu'une belle rivière de France, est le cinquième fleuve de l'Hexagone.  

 

Élisée Reclus — Wikipédia

 

 

 

Aimé_Perpillou

 

 

 

 

 

La pensée du géographe anarchiste Élisée Reclus (1830-1905), à gauche, peut apporter aux débats actuels sur la planète et l’environnement. En analysant les racines intellectuelles de cette approche originale de l’environnement, on découvre la modernité d’une vision refusant toute séparation artificielle entre « humanité » et « nature », servant de puissant dispositif conceptuel pour questionner la prétendue domination de la première sur la seconde.

https://ehne.fr/fr/encyclopedie/th%C3%A9matiques/%C3%A9cologies-et-environnements/id%C3%A9es-acteurs-et-pratiques-politiques/%C3%A9lis%C3%A9e-reclus%C2%A0-une-philosophie-de-la-nature

 

Aimé Perpillou, élève de l'école normale supérieure (promotion 1923), à droite, obtient l'agrégation d'histoire-géographie en 1927. Après avoir soutenu une thèse de géographie physique sur le Limousin en 1940, il entreprend une carrière universitaire. Il enseigne au lycée Gay-Lussac à Limoges (1928-1930), Professeur à l'École Navale de Brest (1930-1939), Enseigne au lycée Henri-IV à Paris (1939-1945), Maître de conférences à la Faculté des lettres de Lille (1945-1946) puis Professeur (1946-1948), Maître de conférences à la Sorbonne (1948-1950), Professeur à la Sorbonne (1950-1973).

Il fut Professeur à HEC (1944-1960), Président de la Commission du CNFG de Géographie économique et politique (1952-1956).

 

https://cths.fr/an/savant.php?id=2683

 

 

Toponymes et patronymes

 

Le pivot de l'animation de ce mercredi récréatif du 7 février

Photo © Jasmine Chevrier, municip Siorac

 

Ce mercredi récréatif du 7 février fut une petite réussite pour le nombre de participants. En effet, 24 personnes sont  venues là, pour participer à la discussion sur les toponymes et  les patronymes, avec une fenêtre sur les hydronymes et un tout petit aparté sur l'hagiotoponymie. Cet aparté voulut replacer le Bois Bénit et La Croix des alignés... lieudits qui, en fait, ne sont pas des hagiotoponymes.

 

 

L'après-midi commença par un hommage à la Dordogne, notre Dordogne, fleuve de 483 Km qui va du Puy de Sancy au Bec d'Ambès. Spontanément, notre ami Didier, plus Sioracois que lui on meurt, qui entretient une passion pour notre cours d'eau, formula le poncif Dore et Dogne formant la Dordogne. Cette idée toute faite qui, habituellement, jaillit au premier chef, est-elle une exactitude géographique ou, plutôt, une idée reçue discutable.

Pour trancher, tournons-nous vers les cartes I.G.N.

 

Dore et Dogne

 

 

 

Celles-ci laissent dubitatifs car si la dore et la Dogne apparaissent séparément sur la carte la plus détaillée, on trouve la Dordogne - et non la Dore - recevant la Dogne. La première rejoint la seconde après un écoulement d'un kilomètre tandis que la seconde, à peine plus courte, 800 m, rejoint l'autre. La confluence se concrétise à 1 365 m d'altitude.

La vivace idée reçue, qui a largement pénétré les esprits, semble bien être crédible et, peut-être, exacte et, certainement, demeurera.

 

Ne pourrions-nous pas clore en disant qu'il y a deux écoles !

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE

 

Première confluence pérenne

 

 

Sur cette carte, on trouve bien la Dordogne et la Dogne mais point de Dore, ce qui ouvre une discussion sur cette belle image rassembleuse. 

 

Ensuite, nous avons poursuivi en nous demandant combien de cours d'eau arrosent l'espace sioracois. Là, on s'est vite rendu compte que ces détails hydrométriques méritaient sans doute un affinement. Tout le monde, heureusement, connaît la Dordogne et la Nauze.

 

Pour les autres, c'est beaucoup plus subtil. La Vallée et le Raunel sont à peu près bien localisés mais Le Peyrat et Font Caude mériteraient d'être mieux identifiés. Ne parlons pas des discrets sillons du Colprunet et du Ruisseau de Lastournière. Ils auraient besoin de balades bucoliques pour être découverts.

Il est évident que lorsque l'on a le privilège d'être riverain de la Dordogne, les hydronymes de ces humbles liens hydrométriques collinaires relèvent du détail géographique.  

 

 

Cette rencontre, grâce à l'éclairage à distance, de notre ami le majoral Jean-Claude Dugros, nous a permis de parler des toponymes et des patronymes.

 

Reine, une participante, a apporté une précision de taille. Le Pont des sœurs  n'a rien à voir avec le couvent. Ce sont des sœurs mais non des religieuses qui ont cédé le terrain pour ouvrir le chemin vicinal sous Pech Bracou. Notons donc que les sœurs, dans ce cas de figure, ne devraient pas prendre de majuscule. 

Didier s'est interrogé sur la raison de l'abandon du toponyme de Belvès pour prendre le nom de Pays de Belvès.

Un participant a rappelé que la Cuze, rivière sarladaise, est recouverte depuis l'Ancien Régime.

L'abbé Michel Grazziani, qui a fait l'honneur à Siorac de participer à cette animation récréative, a voulu savoir quelles étaient les communes qui n'ont pas souhaité voir rétabli l'hydronyme historique de la Vallée ; c'est à dire le Valech, talweg humide. Notons que Siorac, Sagelat et Grives avaient ouvert cette possibilité qui fut fermement refusée par Saint Germain et écartée par Carves. À Saint Laurent, le maire, par désir louable de neutralité, s'est abstenu. Le conseil municipal de cette commune, craignant une confusion ou une perte de traçabilité du toponyme,  a préféré le statu quo.

 

Toponymie

 

SIORAC : du nom de personne latin Severus + -acum. Dans sa forme officielle, la commune s'est curieusement dénommée « Siorac-et-Fongauffier » jusqu'en novembre 1923, Malgré le fait que Fongauffier soit le nom d'un village et d'une ancienne abbaye se trouvant beaucoup plus au sud, à cheval sur Sagelat et Monplaisant. À cette date, le déterminant officiel devint « en-Périgord » que nous restituerons par convention en de Perigòrd. La forme « Sioreac-de-Belvès », parfois lue ou entendue, n'a jamais correspondu à aucune forme officielle. » (Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, p. 673).

MOUZENS : 1/ le nom d'origine est peut-être germanique mais rien n'est assuré. Le cognomen Mauso, possible pour Mauzac et Mauzens, pourrait également convenir ici. Il est possible qu'il s'agisse à l'origine du même nom que Mauzens, la réduction de au protonique à [u], ainsi que la diphtongaison au de o protonique en [aw] étant toutes les deux non exceptionnelles. » (Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, p. 412-413).

2/ ce toponyme est composé d’un nom de personne germanique tel que Muzzo ou Muozzo et le suffixe –ingis signifiant « les gens de ». » (Peter Nollet, Lo Bornat, n° 2 de 2018, p. 27).

LE COUX : Un village légèrement au dessus de la vallée.

BIGAROQUE : à quelque distance à l'ouest du Coux, sur un promontoire dominant la Dordogne, rappelle un « rocher » ou un « château fort », mais le premier élément demeure obscur (…) Il est par contre envisageable que Bigaròca représente une « roche double », le site étant caractérisé par deux lignes de rochers s'avançant vers la Dordogne. Dans tous les cas, on remarquera l'amuïssement de g intervocalique, très fréquent dans cette zone (voir Berbiguières).» (Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, p. 98-99).

URVAL : l'origine peut reposer sur le nom d'homme germanique Uro, mais le le nom peut venir aussi du nom d'homme gaulois Urus.

MARNAC : du nom de personne roman Marinus + -acum. (Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, p. 359).

CAMPEYRAL : il doit s'agir sans doute de l'occitan camp peyral « champ pierreux » Voir sur place. C'est le cas ? Nombreux autres exemples.

LA GRAVIELLE : il faut lire Gabrielle (métathèse), femme ou veuve d'un Gabriel, ou bien Gabrielle de son nom. Avec l'article, le toponyme peut désigner « les biens, la terre de Gabriel ».

FONCEGRIVE : le premier élément est clair, c'est l'occitan font « fontaine, source »., pour le second il faut aller chercher le latin sacrivus « sacré ». Voir sur place.

REBIRE : c'est un mot occitan, ça c'est sûr ! Mais quelle en est la signification ici ? Cela peut être l'endroit où on fait faire demi-tour au troupeau ; le début d'un labour ; l'endroit où l'on doit « rebrousser chemin ? »

LE SOULEILHAL : c'est de l'excellent occitan : solelhal désigne l'endroit bien exposé au soleil

RISPE : mot occitan qui a plusieurs sens et entre autres celui de « la bise froide » (endroit exposé au vent (est-le-cas ?). Le mot désigne aussi « une pelle » (entre autres la pelle pour recharger le moulin d'huile, dans ce cas, il peut s'agir d'un surnom (un chafre) de l'ouvrier chargé de ce travail. Ce pourrait être aussi le chafre d'une femme revêche, renfrognée…

ROUMEGOUSE : excellent occitan romegosa (prononcer /roumégouso/) est un dérivé collectif de romega /roumègo/ (ronce). Nombreux toponymes et dérivés.

BARTHALEM : c'est une variante du nom de personne Barthélémy

NAUDIS : hypocoristique (diminutif affectueux) de Arnaud, probable (ou Renaud). C'est la même chose que le nom de personne NAUD (voir plus bas)

BOIS BÉNI : peut-être Bois Beneit : le bois de monsieur Beneit (français Benoit).

CROIX DES ALIGNÉS : « l'occitan alinièr, variante sarladaise de arinièr ou arenièr (terrain sablonneux), dérivé de arena (arène, sable). » (Peter Nollet).

LE FRAYSSE : c'est l'occitan fraisse (le frêne) Sans doute un arbre isolé caractéristique du lieu.

LES GRÈZES : c'est l'occitan gresa (terre caillouteuse ; friche).

FOURQUE : la mention ancienne Portus de Forcas de Sieurac, Portus de Furches, de Furcis en 1462, désigne problablement l'endroit où se trouvaient les fourches patibulaires. Est-ce le cas ?

TROUILLOL : c'est l'occitan trolhòl, dérivé de truèlh (pressoir). Un autre lieu-dit Le Trouillol au Coux.

LA RÈGE : l'occitan reja désigne « un sillon, un fossé ».

LE PRADAL : c'est de l'excellent occitan, désigne une prairie naturelle.

LES SOUNIES : toponyme intéressant. Il fait partie des nombreux lieux-dits formés avec un nom de personne et le suffixe d'appartenance -iá /yo/ et qui désignent les terres, le domaine de… Ici, le nom de personne pourrait être Aisson (prononcer /Eyssoun/) (nom germanique), diminutif de Aitz qu'on trouve souvent cité dans les registres consulaires, notamment de Périgueux (et qui est à l'origine du noms des Eyzies). Il faut donc lire l'Aissoniá /Leyssounio/.

LES BARRES : ce pourrait être l'ancienne limite de l'octroi, l'occitan barra a pu désigner « un droit d'entrée, un péage ».

GAURENNE : probablement le nom de personne Gaure et le suffixe d'appartenance -enc : « la propriété, les terres de Gaure ».

PEYSSOTTE. Une petite pâture

 

Patronymie

Si, pour les noms de lieux, l'origine est à 99 % occitane, pour les noms de personnes, c'est différent. L'origine géographique de leur provenance doit être connue, sinon c'est plus difficile.

 

BAQUET : « baquet est un nom de famille artois, nom de métier designant le marchand ou fabricant de baquets ce nom a aussi designe petit bac, en ancien francais le surnom a pu concerner un marinier ou un passeur. » https://www.filae.com/nom-de-famille/Baquet.html

BÉZANGER : nom d'origine (Bazange à Monfaucon (24) ou Bazanges (Creuse)

BARJOU : l'occitan (nord-occitan) barjon désigne une petite meule de foin, de paille. Peut-être un surnom. On a le lieu-dit Barjou à Sainte-Croix et La Barjoune à Lolme.

BEAUMANN : « cultivateur » en alsacien.

BOISSE : l'occitan boissa désigne un lieu planté de buis. Peut être aussi un surnom de mesureur (la boisse était une mesure de blé).

BOISSERIE : les terres, le domaine de Boissier, nom de personne, celui qui travaille le bois.

CASSAGNE : l'occitan cassanha désigne une forêt de chênes.

BRASSIER : chez nous, le brassier était celui qui cultivait la terre seulement à bras. Il faudrait connaître l'origine géographique.

CHOBRAC : « c'est peut-être un dérivé de chauve (nord-occitan) coma *calverat > chauvrat, désignant « un terrain pauvre et sans herbe (?) » (Jean Rigouste).

FONBROUZE : sans doute à décomposer en font et brousse. Ici, le nom de lieu a donné le nom de personne.

HOLZMANN : « bûcheron » en alsacien

LALBAT : peut-être l'occitan albar « saule blanc ».

LABAT : plusieurs possibilités suivant l'origine : occitan l'abat « l'abbé » (celui qui travaillait pour l'abbé) ; le gascon la bath (prononcé /labat/ désigne « la vallée »

KOCHEL : « cuisinier » en alsacien

LAFLAQUIERE : l'occitan flaquièra désigne « un sol mou, marécageux » .

NAUD : hypocoristique d'Arnaud (ou Renaud…)

 

Contribution largement plurielle en étroite collaboration avec le binôme des maires-adjointes Sandrine Bruneteau et Jasmine Chevrier.  


09/02/2024
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La rose de l'Alhambra - épisode 11 - par Françoise Maraval

11

 

 

Aranjuez,

 

 

 

Résumé des épisodes précédents :

 

 

Isabelle, fille aînée de viticulteurs du Bas-Languedoc, Arthur et Marguerite Garrigue, par son mariage avec Miguel de Almanzar, est entrée dans une riche famille espagnole de la région de Valencia.

L’unique propriétaire des lieux, Luciana Ferrero, a dû se résigner à épouser son voisin Juan de Almanzar, faute de prétendant. Ce dernier, intéressé par l’« affaire » proposée par son futur beau-père, Luis Ferrero, partage désormais la vie de Luciana et se trouve à la tête de l’orangeraie sans en être propriétaire. Il a rempli son contrat : un enfant est né de cette union, c’est Miguel, l’enfant chéri de Doña Luciana. La maîtresse des lieux fait régner sur ses terres un ordre monacal, surveillant ou faisant surveiller ses sujets, les ouvriers agricoles du domaine de l’orangeraie. Conservatrice et profondément religieuse, elle exige leur présence à la messe, le dimanche, dans la petite chapelle de la propriété.

Une rivale amenée par son fils a su trouver sa place dans l’immense demeure et a provoqué quelques bouleversements à l’ordre établi.

L’épidémie de choléra, déclarée , à l’origine, dans la région de Valencia, les épargne grâce à l’application des gestes barrières et aussi grâce à la vaccination. Un incendie gigantesque ravage l’oliveraie voisine. Après avoir participé activement à éteindre le feu, Miguel de Almanzar recueille la petite Olivia Alvarez devenue orpheline. Juan junior et Olivia s’aiment mais Don Miguel s’oppose à leur mariage. Ils décident donc de partir...

 

Juan junior et Olivia, la jeune métisse, ont quitté la propriété familiale des Almanzar. Le fils a acheté la complicité d’une de ses connaissances de Bárriana et, munis de peu de bagages, ils se sont glissés hors de la propriété. La décision avait été mûrement réfléchie, ils attendaient seulement que l’occasion se présente. Avant son départ pour Madrid, le père, Miguel de Almanzar, avait pourtant confié à son fils, la direction de l’exploitation dans une passation de pouvoirs solennelle.

 

À Valencia, Juan et Olivia ont pris deux billets aller pour le train de Madrid et ils sont descendus à Aranjuez. Juan avait une adresse, celle d’un ancien copain du petit séminaire de Valencia qui travaillait maintenant pour le journal local. Ses articles traduisaient son appartenance à la gauche républicaine, avec çà et là, une pointe de communisme. Esteve Tome, tel était son nom, les a accueillis chaleureusement et leur a indiqué une auberge aux prix modérés, au cœur de la vieille ville.

Leur chambre était plus que modeste et le manque de chauffage paralysait complètement Olivia : nous sommes encore en hiver, en ce début de mois de mars 1903. Mais, le plus important était que Juan trouve du travail. Le jeune homme a assez d’argent pour assurer leur sécurité pendant, peut-être, un mois, si tout se passe bien.

 

Le couple parcourait les rues de la ville et ouvrait grand leurs yeux, à la recherche d’une affiche, d’un indice qui pourrait correspondre à leur recherche d’emploi. Esteve passait les voir, le soir, à l’auberge ; et, un soir, il était plus enjoué que d’habitude car il brandissait un journal avec une annonce intéressante : on recherchait des jardiniers expérimentés pour entretenir la roseraie du « jardin du Prince », au cœur du vaste éden de la ville.

Son grand-père, Juan senior, avait planté des rosiers sous les endroits les plus ombragés du patio de la grande demeure et, très tôt, il avait su intéresser son petit-fils à leur entretien. Dès l’adolescence, l’« abuelo » (le grand-père) lui avait confié le sécateur , si bien que le petit-fils avait pris rapidement la relève sous la surveillance de l’ancien.

Juan de Almanzar senior aimait ses roses et leur parlait avec amour. Elles avaient reçu les prénoms des dames et demoiselles de la famille. La rose velours, d’un rouge qui tire sur le violet, avait pris le nom de « Luciana » ; mais, attention à ses nombreuses épines !

 

 

 

La rose Luciana

 

La rose Isabella, d’un rouge éclatant, dégageait un parfum puissant que l’on pouvait humer sans avoir besoin de se pencher sur ses pétales.

La rose blanche, la rose immaculée, la rose Maria, était destinée à la Vierge Marie. Chaque semaine, elle ornait en généreux bouquets, l’autel de la petite chapelle, dédié à la mère de Jésus.

 

Pour sa petite-fille, Maria-Isabella, il avait choisi une rose, rose pâle, d’une beauté délicate et pour Olivia, la jeune métisse, il avait voulu une rose de plusieurs tons.

 

 

 

 

La rose Olivia

 

Il avait planté d’autres rosiers, très beaux, dont il n’avait pas avoué le nom et, parmi eux, il devait y avoir la rose Paquita, du nom de la mère de son fils naturel Pedro, mais là était son secret.

 

Juan de Almanzar s’est présenté au bureau d’embauche pour faire suite à l’annonce du journal local. Il s’est trouvé face à un jury de spécialistes et il a été pris à l’essai pour un salaire très modeste. La pertinence des réponses données aux questions posées a étonné les jardiniers qu’il avait en face de lui ; mais, plus encore, il a suscité la curiosité de ces messieurs car il était venu en habit puisqu’il n’avait pas fait suivre ses tenues de travail.

L’argent dont Juan disposait, s’envolait à une vitesse folle. La chambre de l’auberge, les repas, l’achat des habits de travail, toutes ces dépenses étaient une nouveauté pour eux et, pour la première fois, ils mesuraient la valeur de l’argent. Il fallait tenir jusqu’à la première paie.

 

Il comprit qu’il ne s’en sortirait pas sans aide, alors il prit la décision suivante, celle d’écrire à son contact de Bárriana. Le complice devait remettre une lettre au grand-père présent sur le marché. À la vue de cette supplique envoyée par la chair de sa chair, l’« abuelo » faillit fondre en larmes. Le lendemain, il trouva un prétexte pour revenir au village et ayant pris contact avec le copain fidèle à son petit-fils, il lui remit une somme importante ponctionnée dans le « bas de laine » qu’il avait tenu à avoir à portée de main en cas d’imprévu. Le jeune de Bárriana devait remettre l’argent en main propre et, pour cela, le voyage Valencia-Aranjuez lui était offert.

 

Le grand-père était fier de la confiance qu’il inspirait à son petit-fils, à tel point qu’il n’arrivait pas à cacher sa joie et son envie de chantonner, toute la journée, était difficile à maîtriser. Il ne fallait pas qu’à partir de son comportement, il soit pressé de questions par son fils et sa belle-fille. Juan junior avait cru bon de dire qu’il s’agissait d’un emprunt et que l’aïeul serait remboursé à la majorité d’Olivia qui disposerait, alors, de la vente du domaine de ses parents.

 

À la vue d’une somme pareille, Olivia et son mari tremblaient de reconnaissance en pensant au grand-père. Ils n’étaient plus seuls et ce soutien allait les aider à envisager la vie autrement. Olivia vendait des petits napperons qu’elle avait confectionnés au crochet, une marotte que sa nounou lui avait communiquée dès son plus jeune âge. Elle les vendait à la sortie de la messe et cette situation désespérait son mari, le nouveau jardinier. Avant la réception de la somme envoyée par le grand-père, elle n’avait plus de quoi acheter le fil.

 

Une nouvelle vie allait commencer pour eux. Ils allaient pouvoir faire face aux dépenses courantes avec la paie de Juan, définitivement embauché en qualité de jardinier ; et, pour améliorer leur confort, ils puiseraient dans la réserve du grand-père. Primo, il devait trouver un vrai domicile.

Améliorer leur confort ! Juan, devenu ouvrier, comprenait de plus en plus la vie de ces pauvres malheureux issus du peuple et il se surprenait d’être en accord sur de nombreux points avec le journaliste Esteve Tomé. En quittant l’orangeraie et la maison familiale où, certes, le travail faisait partie de la vie quotidienne, ils avaient fait un grand saut dans le vide, dans un monde inconnu. Il faut maintenant que les fugitifs fassent appel à leur maigre relation pour trouver un logement salubre. Une fois de plus, c’est l’ami journaliste qui a trouvé la petite merveille. Une grande pièce unique, suffisamment éclairée, avec un poêle à bois et un évier en pierre. On accédait à leur domicile grâce à une lourde porte en bois, cloutée de toute part et qui faisait penser à une porte de château fort. L’ensemble venait juste d’être badigeonné au lait de chaux, seule une fenêtre avait besoin d’être changée. Ils ont trouvé des meubles d’occasion qui, astiqués et restaurés, ont constitué les premières pierres de leur petit patrimoine. Toujours au cœur de la vieille ville, le nid d’amour de Juan et d’Olivia se trouvait à deux pas du « jardin du Prince ».

 

C’est dans cette nouvelle et rassurante demeure que l’enfant de l’amour a été conçu. Depuis plusieurs mois, ils avaient fait du chemin et avec de la patience et du travail, ils étaient fiers de leurs conditions de vie d’aujourd’hui. Certes, ils n’oubliaient pas leur magicien de grand-père qui n’avait pas hésité à les aider ; d’ailleurs, ils ne tarderaient pas à lui rendre son prêt puisque Olivia approchait de sa majorité. Pour cela, il fallait se rendre chez le notaire de Bárriana, détenteur de l’héritage des Alvarez.

 

 

Françoise Maraval

 

 

 

 

 

arbre généalogique Saga La rose de l\\\'Alhambra

 

 


08/02/2024
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André Joly fut un fervent passionné de culture.

 

 

 

PAYS de BELVÈS

 

André Joly fut un fervent passionné de culture.

 

 

 

 

 

André Joly

André Joly nous a quittés, ce 31 janvier. Il naquit à Paris, le 10 août 1938, un trimestre avant l'effondrement du Front populaire interpellé par l'histoire.

 

Il décéda à Belvès. André s'est retiré au Pays des Bois lors de la charnière du basculement des siècles. Là, il s'est plu à être un observateur où, avec un rien d'espièglerie, il aimait titiller avec des saillies d'humour.

 

André, néo-rural, a su dessiner et entretenir un magnifique jardin dans sa propriété de Petit-Castang. Comme tous les érudits, il aimait aussi la culture, celle qui contribue à l'enrichissement de l'esprit. Il soutenait tous les artistes qui donnent à Belvès son côté enchanteur, notamment dans la rue Jacques Manchotte où Jacqueline, son épouse, a ouvert sa galerie de peintures.

 

Par modestie et simplicité, il voulut que son départ soit imprégné d'humilité, par une parfaite sobriété civique avec un adieu strictement civil, qu'il souhaita assorti d'un geste pour les "Restos du cœur ".

 

 


07/02/2024
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Parution du livre photographique de Bruno Marty "Ouvrages d’art et paysages périgordins" sur les lignes T.E.R. Agen-Périgueux et Bordeaux-Sarlat

 

 

PÉRIGORD

 

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

 

 

 

01

 

Photo © Graciela Gomez

 

 

Pour la réalisation iconographique de cet ouvrage, j’ai parcouru plus de 5 000 km depuis 2009 et ce, dans un rayon de 60 km autour de mon point de chute à Sagelat. J’avais des contraintes et des obligations forcées à respecter.

En premier lieu, les horaires de passage des trains car avec la SNCF, l’heure c’est l’heure. Ensuite, il fallait opérer de nombreux repérages pour trouver le bon angle, avoir la bonne lumière ainsi qu’attendre pour certains plans, la bonne saison et, dans le même temps, scruter attentivement les prévisions météo.

Une quête passionnante en pleine nature parfois sauvage et un peu perdue dont je ne me suis jamais lassé avec, à chaque fois, en bonus, la petite montée d’adrénaline ressentie à l’approche du train et au bout du compte, la satisfaction d’avoir réussi la bonne prise de vue.

Ce travail est complété par la parfaite connaissance des lieux de Pierre Fabre avec des textes et légendes détaillés accompagnant chaque image du livre.

L’ouvrage est également préfacé par Germinal Peiro, président du Conseil départemental de la Dordogne.

 

 

02 - 1ère de couverture

 

1ère de couverture  © Bruno Marty

 

 

03 - 4ème de couverture

 

4ème de couverture  © Bruno Marty

 

 

 

 

     Voici quelques informations techniques concernant le livre :

 

  • ouvrage de 115 pages en format 21x29,7cm (A4) à l’italienne
  • impression des pages intérieures en quadrichromie sur papier 170 g/m²
  • relié avec couverture cartonnée et pelliculage brillant
  • prix : 35 €

 

Contact : marty.bruno24170@gmail.com

 

 

 

 

04 - Livre dans la bibliothèque

 

© Bruno Marty

 

 

Par ailleurs, j’ai réalisé une présentation sous forme de conférence/diaporama en soutien à la sortie du livre. Au fil du temps et avec l’accord de Pierre Fabre, nous allons la proposer dans tous les villages et villes intéressés qui sont proches des deux lignes du T.E.R. qui traversent le département de la Dordogne, à savoir la radiale Agen-Périgueux et la transversale Bordeaux-Sarlat.

D’ores et déjà, nous avons des demandes de la part de mairies et associations culturelles de la région.

 

 

05 - Affiche conférence-diaporama livre TER

 

Affiche pour la communication concernant la conférence/diaporama  © Bruno Marty

 

 

Article et photographies © Bruno Marty

 

 

 


06/02/2024
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