LA MAISON de TALLEYRAND-PÉRIGORD par Françoise Maraval
Première partie
Armes de la Maison Talleyrand-Périgord
La famille de Talleyrand-Périgord, anciennement famille de Grignols, est une famille éteinte de la noblesse française d’extraction chevaleresque, originaire du Périgord. C’est une branche cadette de la famille des comtes du Périgord, descendants de Boson Ier, comte de la Marche et du Périgord.
Château de Grignols
(centre ouest de la Dordogne)
À partir du début du XIVe siècle, le surnom de Talleyrand est utilisé comme nom de lignage, surnom attribué à de nombreux comtes de Périgord depuis Guillaume III de Périgord, au début du XIIe siècle.
La famille de Talleyrand a formé plusieurs branches et s’est éteinte :
- En ligne masculine, en 1968, avec Hélie de Talleyrand-Périgord, 7e et dernier duc de Talleyrand (1882-1968).
- En 2003, en ligne féminine, avec Violette de Talleyrand-Périgord.
Le nom de Talleyrand-Périgord a été relevé en 2005 par Hélie de Pourtalès (fils de James de Pourtalès et de Violette de Talleyrand-Périgord), autorisé par décret du 13 octobre 2005, à ajouter à son nom patronymique, celui de Talleyrand-Périgord, afin de s’appeler « de Pourtalès Talleyrand-Périgord ».
La personnalité la plus illustre de cette famille est, bien sûr :
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838)
évêque, diplomate et homme politique
Charles Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838)
Homme d’esprit, amoureux des plaisirs et du beau sexe, le prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord incarne l’art de vivre aristocratique au siècle des Lumières.
Personnage cynique et corrompu, doué d’une intelligence supérieure, c’est aussi le meilleur diplomate qu’a jamais eu la France.
Il a trahi tous les régimes qu’il a servis, mais jamais les intérêts supérieurs de l’État.
Évêque agnostique, il soutient la Révolution sans état d’âme, installe Bonaparte au pouvoir, complote contre L’Empereur qui refuse d’écouter ses conseils de modérations, et il vouera le reste de sa vie à replacer la France au cœur de l’échiquier européen.
Il est né le 2 février 1754, au numéro 4 de la rue Garancière à Paris. Il est le fils aîné de Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord (1734-1788), chevalier de Saint-Michel en 1776, lieutenant général en 1784 et de Alexandrine de Damas d’Antigny (1728-1809). Charles-Daniel, le père, vit le plus souvent à la cour de Versailles, plutôt désargenté. Quant à son épouse, elle est dame d’honneur de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe.
Talleyrand est le neveu d’Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord (1736-1821), archevêque de Reims en 1777, puis cardinal et archevêque de Paris en 1817.
Il compte aussi parmi ses ancêtres, Jean-Baptiste Colbert et Étienne Marcel.
L’enfant est né avec un pied bot.
En raison de cette infirmité, il ne va pas pouvoir accéder à des fonctions militaires. Destitué de ses droits d’aînesse par ses parents, ils le destineront à une carrière d’ecclésiastique.
Talleyrand dira :
« Cette disgrâce a influé sur tout le reste de ma vie. »
Certains biographes affirment que Talleyrand souffre d’une maladie héréditaire, le syndrome de Marfan.
Dans ses mémoires, n’ayant jamais eu de vocation religieuse, il n’hésite pas à affirmer que sa prêtrise a été contrainte.
De 1758 à 1761, il séjourne chez sa bisaïeule, « femme délicieuse », Marie-Françoise de Mortemart de Rochechouart, au château de Chalais, période dont il garde un souvenir ému.
Il est ensuite envoyé au collège d’Harcourt, actuel lycée Saint-Louis, où il restera de 1762 à 1769.
Puis, il séjourne chez son oncle, archevêque-coadjuteur de Reims. C’est à ce moment-là, qu’il accepte d’entrer dans les ordres.
En 1770, à l’âge de seize ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice, où, selon ses mémoires, il fait preuve de mauvaise humeur et se retranche dans la solitude. Cependant, il y apprend « le bon ton, les bonnes manières et le bon maintien » ; ce savoir-vivre lui servira toujours.
Il se distrait dans la bibliothèque en lisant avec avidité, Voltaire, Montesquieu, Diderot et d’Alembert.
Il se console aussi avec les femmes et il goûte aux plaisirs raffinés des salons.
Le 28 mai 1774, il reçoit les ordres mineurs et, le 22 septembre, il obtient le baccalauréat en théologie à la Sorbonne. Pour présenter sa thèse, il a obtenu une dispense d’âge pour la présenter à 20 ans au lieu de 22 requis.
À 21 ans , il reçoit le sous-diaconat, premier ordre majeur, en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet :
« On me force à être ecclésiastique ; on s’en repentira. »
Le 3 mai 1775, il devient chanoine de la cathédrale de Reims et le 3 octobre, abbé commendataire de l’abbaye Saint-Denis de Reims, ce qui lui assure un revenu confortable.
Le 11 juin 1775, il assiste au sacre de Louis XVI, auquel participe son oncle en tant que coadjuteur et son père en tant qu’otage de la Sainte Ampoule, c’est-à-dire une personne chargée de porter celle-ci durant la cérémonie.
Cette année-là, malgré son jeune âge, il devient député à l’assemblée du clergé.
Pourvu d’une licence en théologie, il rend visite à Voltaire qui le bénit devant l’assistance en posant les mains sur sa tête.
Il est ordonné prêtre le 18 décembre 1779, à l’âge de 25 ans.
Françoise Maraval
Soyons fiers de nos hôpitaux
J'ai reçu, tant sur ce blog "Terre de l'homme" que sur Face Book, de nombreux messages de sympathie émanant d'amis et connaissances, que je remercie tous vivement.
Hier, 10 avril, je suis revenu au CHU de Périgueux. Le chirurgien m'a libéré du harnachement qui, depuis un mois, m'a placé dans une situation d'effacement de la vie printanière.
Que dire de cet épisode, franchement douloureux, tant sur le plan physique que psychologique, si ce n'est que l'on ne peut que se réjouir et fier d'être dans un pays merveilleux où la chaîne qui relie les patients en souffrance aux thérapeutes, est un bien appréciable lien sociétal.
Encore une fois, merci à toutes et à tous !
Je profite de ce passage printanier pour dire à celles et ceux qui, dans quelques jours, vont se retrouver, que je compte bien avoir le plaisir de bavarder avec eux.
Vendredi 25 avril, à l'ancien collège-lycée de Belvès, de nombreux anciens de ce lieu vénérable coiffant les remparts de cet éperon belvésois, vont se rencontrer pour une journée informelle de transition dans ce "sanctuaire" éducatif qui supplanta, lors de la renaissance de la IVéme République, l'ancienne E.P.S. d'avant- guerre au collège-lycée qui se cherchait un nom. Implicitement, en précurseurs, "on" lui donna le nom de Paul Crampel. Dans ces vieux murs, certains profils en dignes relayeurs de personnages d'exception, tels Michel Carcenac, résistant de la première heure, de Lucien Dutard, un autre résistant notoire, des reliefs bessédois, ancien normalien, instituteur de la ruralité profonde qui porta la voix de son bassin de vie lors de l'Assemblée nationale constituante de 1945, puis, à trois reprises sous la Vème République, au Palais Bourbon, se sont révélés, filant vers des missions où l'on a su remarquer des médecins promouvant leur modeste origine, un grand commis de l'état, un magistrat qui intervint dans les prétoires es qualités de défenseur de la société, une "bardée" d'enseignants, des piliers d'entreprise et, aussi, de multiples anonymes qui, néanmoins, sont fiers d'être passés dans ces vieux murs.
Photo © Bernard Malhache
Ce vendredi 25 avril, à 10h30, à l'ancien lycée de Belvès, sera certainement un émouvant moment d'échanges et de retrouvailles.
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Pierre Fabre
Concerts à Belvès et au Buisson
Le naufrage du paquebot Afrique par Françoise Maraval
En approfondissant mes recherches dans le but de constituer un « livre de généalogie » concernant ma famille, je suis « tombée » sur un évènement important qui s’est produit au début du siècle dernier :
Le naufrage du paquebot Afrique
Carte postale représentant le paquebot Afrique en 1910
Le vendredi 9 janvier 1920, le paquebot Afrique entreprend son 58ème voyage après cinq semaines d’importants travaux d’entretien. Il quitte le quai des Chartrons, à Bordeaux, pour rejoindre Dakar et les comptoirs coloniaux en Afrique.
Ce jour-là, le paquebot coule au plateau de Rochebonne, à 42 km des Sables-d’Olonne, en Vendée. À son bord, 599 personnes dont 563 périrent.
Cet accident peu connu, constitue la plus grande catastrophe maritime française.
L’Afrique était un paquebot mixte, c’est-à-dire destiné à transporter des passagers et de la marchandise. Il pouvait transporter 79 passagers en première classe, 68 en seconde et 80 en troisième classe, plus quelques passagers d’entrepont, évidemment les plus pauvres.
Deux types de cabines étaient proposés en première classe : les cabines de luxe et les cabines de demi-luxe.
Sa ligne de croisière était l’axe Bordeaux-Dakar-Tenerife, mais il accostait, également, sur de nombreux ports d’Afrique-Occidentale française pour y acheminer sa marchandise.
282 passagers sont dénombrés pour ce voyage, entassés dans des cabines prévues pour 224. L’équipage, quant à lui, se compose de 135 hommes dont trois mousses et l’on compte 192 soldats, essentiellement tirailleurs sénégalais, rentrant chez eux.
Mon parent fait partie des membres de l’équipage, il avait 20 ans et il était soutier. Il est l’un des arrière-petits-fils de Joseph Murat et de Jeanne Génestal, de Sagelat, ancien propriétaire de la ferme devenue presbytère.
Il s ‘appelait Étienne Roger Déchamp.
Pour tous ces passagers, le déplacement est une nécessité. En font partie une vingtaine de missionnaires, des militaires, des fonctionnaires de l’administration coloniale, des commerçants, des entrepreneurs ayant investi en Afrique mais, aussi, des épouses et des enfants rejoignant les maris.
Quant à sa cargaison, l’Afrique transportait cinq cents tonnes de diverses marchandises, en grande partie des colis postaux, des produits manufacturés, du champagne…
On raconte même que le coffre de bord aurait contenu 20 millions de francs en billets, pour différentes compagnies auxiliaires et on dit, également, que Monseigneur Jalabert, 61 ans, avait apporté de l’or confié par le pape, destiné à faire construire une cathédrale à Dakar.
Mgr Jalabert entouré de missionnaires
Mais que s’est-il passé ?
Le bateau quitte Bordeaux, le 9 janvier 1920, à destination de Dakar.
Dès le lendemain, de l’eau s’engouffre dans la cale de la chaufferie sans que l’on puisse déterminer l’endroit de la fissure. On active les pompes mais personne ne prend la mesure de l’importance de la voie d’eau.
Pendant la nuit, le bateau tangue du fait d’une forte houle et la crasse accumulée dans la chaufferie et qui n’avait pas été évacuée pour ne pas incommoder les passagers, se renverse sur le sol et bouche les pompes d’évacuation.
Mon parent se trouve là, dans la chaufferie.
Le commandant Antoine Le Dü, face aux difficultés des hommes pour pomper l’eau à la main, décide alors de regagner La Rochelle, mais la manœuvre du bateau est de plus en plus difficile avec la mer très agitée.
Le commandant Antoine Le Dü
42 ans
mort à son poste
Par télégraphe, on demande de l’aide mais les deux remorqueurs envoyés ne peuvent pas s’approcher de l’Afrique. Certaines vagues atteignent 14 mètres et rendent impossible le sauvetage en mer.
Le commandant Le Dü ordonne l’évacuation, et sort les canots de sauvetage. Mais, les passagers, effrayés par la hauteur des vagues, ne veulent pas se lancer et décident de rester à bord, se sentant plus en sécurité.
Dans la nuit du 12 au 13 janvier, un bateau servant de phare cogne la coque de l’Afrique, scellant le destin des passagers. Le bateau sombre rapidement sur le plateau de Rochebonne, à 42 km de la côte vendéenne.
Tentative de sauvetage des naufragés par le paquebot Ceylan
Collection Daniel Duhand
À son bord, près de 600 personnes : environ 130 membres d’équipage, pas loin de 300 civils, et un peu moins de 200 tirailleurs dits Sénégalais, mais en vérité issus de toute l’Afrique de l’Ouest.
Seuls, ceux qui ont pu monter dans la baleinière n°5, sont saufs, soit 12 membres d’équipage plus le seul civil survivant, Jean Georges Métayer, ainsi que les 23 personnes ayant été repêchées par le remorqueur appelé en rescousse, le Ceylan, dont 9 hommes d’une baleinière et 13 Sénégalais sur un radeau.
Pendant plusieurs jours, voire semaines, des cadavres se sont échoués sur les côtes vendéennes. La plupart des naufragés sont, aujourd’hui, enterrés sur l’île de Ré.
Épave du paquebot Afrique — Roland Caiveau-mémoires de L’Afrique
Mon parent, Étienne Roger Déchamp, a-t-il été rejeté par la mer ou est-il resté dans la chaufferie ? Nous ne savons pas.
Bien qu’ayant été oublié par la mémoire collective, le naufrage du paquebot Afrique reste bien documenté, malgré la somme de travail qui reste à faire. À l’été 2021, les trois quarts des passagers européens du bateau (300 sur 400) ont pu être identifiés et vous pouvez retrouver leur généalogie sur l’arbre collectif de Généanet.
Françoise Maraval
Extrait de Généanet : mon parent Étienne Roger Déchamp, soutier du paquebot Afrique.
Un camouflet en direct par Jacques Lannaud
Photo Sipa/UPI
L’évènement de la rencontre préparée dans un climat d’incertitudes et de divergences, se faisait rassurant et la volonté d’aboutir à un accord in extremis, semblait se dessiner : la rencontre serait télévisée et l’on pouvait penser que c’était là, une manière de démontrer qu’on savait, encore, trouver les solutions à un litige qui pouvait prendre des dimensions imprévues et déséquilibrer la solidarité et la solidité de l’alliance de pays démocratiques. Le fait que tout devait se jouer en direct devant les caméras du monde entier et non à huis-clos, chose habituelle pour de tels évènements impliquant de nombreux acteurs, laissait présager qu’il y avait possibilité d’apaisement mais c’était mal connaître les traquenards que pouvait imaginer une équipe avec à sa tête, un « autocrate » que venait de renforcer sa victoire dans les urnes.
Comment imaginer, en effet, que dans cette soirée du 28 février 2025, le monde assisterait à pareille tragédie, à la mise à mort d’un héros de la démocratie, au basculement de l’ordre mondial existant depuis la fin de la IIe Guerre mondiale dont l’Amérique assurait le leadership, cette alliance qui avait résisté à « la guerre froide », au rideau de fer, à la crise des fusées à Cuba, au blocus de Berlin que le jeune et brillant président Kennedy avait résolu avec détermination, protégeant ainsi le monde d’une guerre apocalyptique.
Devant des téléspectateurs ébahis, n’en croyant pas leurs yeux, un drame inédit, jamais vu, auparavant, dans ce Bureau Ovale de la Maison Blanche à Washington, remettait en question tout un édifice politique, toute une alliance qui avait maintenu la démocratie, les libertés face à un empire redoutable dont les maîtres-mots sont soumission, élimination des oppositions, domination…
Tous les ressorts de la dialectique étaient utilisés pour démontrer la futilité, l’incapacité de ce petit dirigeant impuissant, dépendant totalement du bon vouloir de ses interlocuteurs américains qui faisaient l’effort de le recevoir pour tenter de résoudre une affaire, somme toute à portée de main, à condition de ne pas s’entêter, de s’en remettre (pieds et mains liés) à ceux qui avaient pour mission d’en finir avec une guerre aussi meurtrière et destructrice.
Et, le donneur de leçons de s’écrier : « J’ai arrêté beaucoup de guerres ( ?) ; et, les gens vous diront que j’ai arrêté des guerres dont personne n’a entendu parler. J’ai arrêté des guerres avant qu’elles ne débutent » et de poursuivre, en regrettant « l’énorme haine » contre Poutine qui lui compliquait la tâche et le vice-président d’ajouter : « Il est irrespectueux pour le président et le peuple américain de venir dans le bureau Ovale pour essayer de plaider cette question d’un cessez-le-feu alors que l’administration américaine essaye d’empêcher la destruction de votre pays. Vous n’avez pas les cartes en main…Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale. Et, ce que vous faites est très irrespectueux pour ce pays .
Pour conclure, Trump déclare : « Soit vous concluez un accord, soit nous nous retirons et si nous nous retirons, vous devrez combattre jusqu’au bout. Je ne pense pas que ce sera joli. »
La violence, l’agressivité, un président ukrainien aux abois, tentant de résister mais dont on devinait le désarroi, l’égarement, comment une telle scène pouvait se dérouler dans ce bureau Ovale où s’étaient succédé des présidents des Etats-Unis qui avaient mis toute leur intelligence, leur courage, à défendre les valeurs démocratiques du monde libre. Loin des habituelles réunions feutrées entre diplomates au langage châtié, on se retrouvait dans les plaines du Far-West.
Spectacle d’un homme seul, digne, que l’on voulait déstabiliser, fragiliser, humilier…car il ne représentait rien, devait se plier à la paix qu’on lui proposait, seule voie possible. A cet homme qui accusait le coup, on reprochait sa tenue vestimentaire désinvolte, son entêtement à ne pas voir les réalités, de résister et de ne pas se plier et de ne pas accepter toutes les concessions nécessaires à l’accord sur les terres rares, de ne pas faciliter les pourparlers de paix par des concessions territoriales car il était impossible pour ses interlocuteurs de reconquérir les territoires occupés par l’adversaire.
Pour finir, Trump conclut : « Ça va faire de la grande télévision ».
Le vrai visage de cette administration est apparu au grand jour, brutale et sidérante par ses méthodes d’intimidation, sa précipitation maladroite et dangereuse d’arriver à un accord avec un autocrate, voire un tyran aux méthodes expéditives et laissant entrevoir des perspectives prometteuses avec le maître de cet empire.
L’Europe, plus que jamais, va devoir se ressaisir car les relations internationales prennent un tour dangereux et imprévisible. Face aux bouleversements qui se dessinent, les défis doivent être relevés sinon ces puissances se partageront le gâteau si nous restons toujours indécis.
Jacques Lannaud