Des problèmes de vieillissement, de handicaps médico-sociaux et d’hébergements
De plus en plus, aujourd’hui, se pose un problème crucial dont on aurait tort de reporter sans cesse les solutions liées à l’importante population âgée dépendante que l’on retrouve au sein d’établissements relevant soit du droit public soit du droit privé à vocation lucrative, connus sous le sigle EHPAD « Etablissements pour Personnes Agées dépendantes ».
Au 2/12/2020, 611 OOO personnes âgées résidaient dans ce type de structure ; et, on prévoit qu’elles seront autour de 719 000 dans dix ans. De tels établissements se sont multipliés un peu partout sur le territoire national, en raison de la nécessité et de l’impossibilité pour de nombreuses personnes âgées souffrant d’handicaps divers ou d’affections diverses, de demeurer chez elles ou d’être recueillies au sein de familles, dans des conditions matérielles et fonctionnelles adéquates, tenant à l’espace de vie, aux activités professionnelles de chacun, à l’incapacité pour ces cellules familles de faire face à la lourdeur de la prise en charge .
Le même constat est à faire en ce qui concerne les maisons de retraite qui n’ont ni les locaux adéquats, ni les compétences en personnel ou en prestations médico-sociales.
Donc, la nécessité de pourvoir à l’hébergement de ces populations âgées dépendantes, dans de nouvelles structures adaptées et répondant aux normes modernes de sécurité, de climatisation, de protection contre les incendies, de fonctionnalité et comprenant des espaces de vie, des locaux de stockage de matériel médical et de produits pharmaceutiques, du personnel paramédical et médecins attachés à la structure, s’est imposée ...
Autorisations de mise en chantier délivrées par les autorités compétentes, certificats de conformité et d’agrément délivrés par des commissions officielles.
On estime que 9 800 places supplémentaires devront être mises à disposition, chaque année, entre 2019 et 2030, afin d’accueillir une population âgée dépendante d’environ 719 000 d’ici 10 ans, selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) qui précise qu’il va falloir trouver 9 ou 10 milliards d’euros pour financer la réforme de la dépendance.
Le boom des naissances d’après-guerre qui s’est prolongé quelque peu, n’est pas une découverte récente et l’augmentation de la population âgée avec son lot d’affections chroniques et de handicaps, tout à fait prévisible. Il est quand même désolant que nos instances dirigeantes, totalement informées du problème, aient, à ce point, attendu la mise en place et le financement de solutions alors que le temps presse et que la surpopulation des personnes âgées handicapées est en train de se presser aux portes de ces établissements.
Dans des EHPAD de type lucratif, surgissent de graves problèmes liés à des manipulations financières alors que les prix d’hébergements atteignent des sommes exorbitantes, que les instances comme la Sécurité Sociale paient des prestations en rapport avec les soins délivrés et d’autonomie, qu’elles y soient si peu représentées et malvenues pour y exercer des contrôles sachant que les ARS, dépourvus de moyens, ne peuvent l’assurer dans des conditions optimales.
L’idée de créer une nouvelle branche de la Sécurité Sociale s’ajoutant aux branches existantes, ne date pas d’aujourd’hui. Cette 5ième branche a vu, enfin, le jour, avec la loi du 7 Août 2020, son pilotage étant confié à la Caisse Nationale de solidarité pour l’autonomie, la CNSA ; mais, il a fallu attendre le 2 Décembre 2021 pour que le président de la République signe le texte et que soit promulguée l’ordonnance « relative à la mise en œuvre de la création de la cinquième branche de la Sécurité Sociale relative à l’autonomie ».
Dès lors, la question de son financement reste entière car, pour cela, il est indispensable d’envisager une cotisation supplémentaire obligatoire dédiée à cette seule caisse pour qu’elle puisse financer et aider à prendre toutes les mesures approuvées par son conseil d’administration, en faveur de l’autonomie des personnes âgées handicapées.
Problème d’autant plus lourd qu’on l’a trop longtemps retardé, que l’on a délivré toutes autorisations nécessaires à des établissements surdimensionnés accueillant 120 ou 140 pensionnaires relevant quasiment d’une dépendance évaluée médicalement à partir de la grille AGGIR.
La grille Aggir permet de mesurer le degré de perte d’autonomie et le niveau d’aide dont a besoin la personne concernée, en raison de son handicap :
Activités corporelles et mentales : communiquer, se repérer, faire sa toilette, s’habiller ou se déshabiller, s’alimenter, se déplacer, faire les courses, communiquer (téléphone, alarme, sonnette)
Activités domestiques : préparer les repas, gérer ses affaires, démarches administratives, faire les travaux ménagers, prendre les transports, prendre les traitements médicaux, des rendez-vous, etc...
Il existe 6 degrés de classement :
GIR 1, troubles physiques et mentaux avancés
GIR2, cantonnés à leur lit ou au fauteuil.... jusqu’à GIR6
Le financement public de la perte d’autonomie, en 2018, s’élevait à 22Md dont près de 60% à la charge de l’Assurance Maladie. L’Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) médico-social pour Personnes Agées représentait presque près de 9 MdE principalement au titre des « soins » dispensés dans les EHPAD (7,3MdE) et secondairement pour les services de Soins Infirmiers à domicile (SSIAD) qui assurent sur prescription médicale, les SI et d’hygiène générale(1,7MdE).
Or, les prises en charge en Unités de soins de longue durée (USLD) représentant 1MdE, unités adossées aux services hospitaliers, disposaient de moyens médicaux plus importants que les EHPAD : selon la DREES, en 2015, 40% des 34 OOO personnes accueillies en USLD étaient en GIR1. Le nombre d’équivalents temps plein (ETP) en USLD, dépasse le nombre de places installées alors que le taux d’encadrement moyen en EHPAD est de 63 ETP pour 100 places.
Nous avons vu combien de difficultés et questions complexes étaient soulevées quand une pandémie telle que le Covid 19, s’introduit dans une telle collectivité. Nous avons pu, alors, mesurer le facteur impréparation, imprévoyance qui y régnait, le manque de transparence quant aux chiffres des populations atteintes par rapport aux effectifs totaux, le nombre réel de décès consécutifs à la pandémie est-il connu ? Les familles semblent ignorer beaucoup de choses.
Le vieil homme et l'enfant de Domenico Ghirlandaio 1490
Car, il faut bien comprendre que nous avons affaire à des populations hyper-fragiles et l’on peut s’interroger à juste titre, quand on voit qu’il y a insuffisance de personnel et que la durée et la qualité des soins ne sont pas à la mesure des handicaps ou affections présentés. Les yeux fixés sur la rentabilité et le profit, comme cela semble se passer, des prix d’hébergement faramineux, des prestations de soins et d’autonomie payées par les organismes publics, rien que cela justifie la décision de diligenter des enquêtes bien tardives, cependant, au regard des dysfonctionnements dont la rumeur se fait l’écho depuis longtemps et que l’on fait semblant de découvrir en haut lieu.
Ainsi, apprend-on que les toilettes sont plus ou moins bâclées, la nourriture rationnée, que l’isolement est fréquent du fait de sous-effectifs et d’un turn-over important des soignants, avec des problèmes de contention physique ou médicamenteuse : « Notre grand-mère a été attachée à son fauteuil, pendant les confinements, pour l’empêcher de déambuler dans les couloirs. Maintenant, elle a perdu sa mobilité et n’arrive plus à marcher. » « On donne aux résidents, une alimentation mixée car c’est plus rapide à avaler », « les défauts de soins abondent, surmédication, appareil auditif égaré ou oublié, absence de soins bucco-dentaires, problèmes d’hygiène corporelle, de changements de couches plusieurs fois/j etc... (Déclarations à la presse).
Actuellement, il y aurait autour de 7300 EHPAD, 50% des places en EHPAD publics, 29% établissements associatifs, 22% en secteur privé. On nous dit, aussi, que les EHPAD privés affectent moins de personnel aux fonctions d’animation, d’accompagnement social et de service ; et, aujourd’hui, on comptabiliserait 16,2 ETP pour 100 résidents, 18,5 dans le privé non lucratif, 20,4 en EHPAD public. Fin 2019, le prix d’une chambre individuelle s’élevait en moyenne à 2004 euros, plus de 40% au-dessus en privé commercial, on a appris que certaines prestations pouvaient atteindre des 6500 à 7000 euros/mois. Pratiquement tous bénéficient de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) dont le montant varie en fonction du degré de dépendance fixé à partir de la grille Aggir.
Insuffisances, carences criantes dans la gestion, l’organisation des soins, le suivi et la prise en charge médicale d’autant que, dans certaines structures, il est signalé l’absence de médecin coordonnateur. Certes, nous ne sommes pas là dans un milieu hospitalier avec un entourage de spécialistes, d’infirmiers, d’aides-soignants etc. ; et, pourtant, ce sont des malades ou des personnes dépendantes qui mériteraient autant de surveillance et d’adaptation dans la délivrance des soins et des traitements médicaux ou de rééducation physique ou cognitive, d’échanges, de convivialité dont semblent souffrir ces établissements.
S’est-on préoccupé au départ, des contreparties indispensables au fonctionnement de ces structures ? Ce n’était pas la priorité ; dès lors, est -il vraiment étonnant d’être confronté à de multiples dysfonctionnements qui touchent une prise en charge défectueuse voire scandaleuse de ces personnes dépendantes avec, à la clé, une exploitation financière et des malversations qui confinent à de la délinquance pure et simple ?
A l’actif de nos sociétés modernes, on ne peut que se féliciter de voir que la durée de vie de l’homme a augmenté considérablement : ainsi, en 2021, elle se situe à 85,4 ans chez la femme, 79,3 chez l’homme en moyenne. Dans l’histoire de l’humanité, le vieillissement n’a jamais atteint de telles moyennes de vie et on ne peut qu’être satisfait de voir que, de nos jours, on est parvenu à vaincre des pathologies redoutables.
La politique de santé publique menée depuis l’après-guerre, le développement des soins et leur prise en charge par la Sécurité Sociale, principal acteur dans ce domaine, ont fait que notre pays ne peut que se féliciter du niveau de Santé obtenu, un des meilleurs du monde occidental.
Mais, pendant tout ce temps, n’aurait-on pas dû se soucier de la croissance démographique et de son corollaire, le vieillissement des populations nées dans les années d’après-guerre ?
Nous voilà, aujourd’hui, face aux défis d’un vieillissement des populations qui va s’accroître avec tout le cortège de prises en charge que cela nécessite. A-t-on réellement pris conscience de tous les enjeux d’une telle situation et des besoins qui vont augmenter ainsi que des coûts ?
Si la prise en charge Santé est dans l’ensemble réussie, celle du vieillissement pourrait rapidement prendre une allure catastrophique et serait un échec impensable pour les sociétés modernes que nous avons construites. Il y a encore du pain sur la planche pour y parvenir, dans des conditions décentes et de dignité.
Jacques Lannaud
Les filles de la Nauze
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Que faut-il faire pour être une fille de la Nauze.
Non, ne cherchez pas ces "nymphes" dans un quelconque support mythologique, vous ne les y trouverez pas. Point ne fut besoin pour elles d'aller consulter un(e) généalogiste ou un notaire.
Pour être fille de la Nauze, il faut -et il suffit- d'avoir une passion, sans réserve, pour cette toute petite rivière* soit parce qu'elles sont nées sur ses berges, soit parce qu'elles aiment s'identifier à ce filet d'eau qui émet un doux bruissement, du "pech cabiratois" au Chai de Siorac. Pour ces personnes, la Nauze, bien plus qu'un cours d'eau, devient une personne intemporelle.
Une Fille de La Nauze est un peu en souffrance quand elle est exilée en dehors du couloir "nauzérois". |
* D'aucuns taxent la Nauze non de rivière et préfèrent la déclasser en ruisseau. L'image est tout aussi bucolique mais je persiste à lui donner l'hydronyme de rivière pour lui garder toute sa séduisante féminité.
Aujourd'hui, 10 février, c'est l'anniversaire de la "pitchounette du Moulin du Pont". Je pense que tous ses amis Régine, Nadine, Janine, Jacqueline, Lydie, Raymond, Séverin, Serge... et tous les autres, qui ne l'ont assurément pas oubliée, ne me feront certainement pas un procès en les associant aux voeux de bon anniversaire.
Le 17 octobre 2015, le banal accrochage, bien entendu aussi accidentel qu'involontaire, du parapet du Pont du Cra, a beaucoup troublé Huguette, la regrettée propriétaire du Moulin du Pont, et Françoise, sa cousine cadette. Elles voyaient, là, le décor de leur enfance bien secoué. Depuis, cet ouvrage a été parfaitement rétabli.
En souhaitant un bon anniversaire à notre "pitchounette", nous aurons une pensée pour Huguette qui nous a quittés et une autre pour Daniel qui confia ses cendres au Gave de Pau.
Photo © Pierre Fabre
Urval. Une manifestation des protecteurs des abeilles
Les associations Happy Cultors et Terre en Vert s'associent pour organiser une journée autour du thème de l'abeille :
"À LA RENCONTRE DES ABEILLES AU NATUREL"
SAMEDI 12 FÉVRIER DE 9H À 17 H
à la salle des fêtes d'URVAL.
Cette journée-conférence sera animée par l'association 1001 Abeilles de Boisseuilh (24390).
Vous trouverez le programme de la journée en pièce jointe.
Nous déjeunerons ensemble. Chacun amènera un repas tiré du sac.
Pour l'organisation de la journée, il serait préférable de s'inscrire au plus tôt soit par mail soit par téléphone (06 43 20 60 78) (sms de préférence).
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L'intervention de 1001 Abeilles est réglée par Terre en Vert et Happy Cultors. Pour que chacun puisse participer à cette journée sans contrainte financière, il y aura une boîte dans laquelle vous serez libres de déposer (ou non) ce que bon vous semblera. Vous pourrez aller voir le site de 1001 Abeilles en cliquant sur le lien suivant :
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La Mairie d'Urval nous prête gracieusement la salle des Fêtes.
Donc, pour ceux que cela intéresse, rendez-vous samedi 12 février à 9 H. Pensez à relayer cette information auprès des personnes qui pourraient être également intéressées .
Bien amicalement à tous.
Le petit patrimoine sioracois entre de bonnes mains
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Lucides et opiniâtres, les membres du bureau ont décidé de poursuivre leur mission.
Photo © Pierre Fabre
SIORAC-en-PÉRIGORD
Le naufrage évité
Faisant suite à la démission du président Bellard, du 15 décembre, le bureau de l'association du "Petit patrimoine sioracois" se devait soit d'acter pour une reddition pure et simple, soit de reprendre les choses en main.
Il fallait donc, conformément aux statuts, appeler une nouvelle réunion du bureau pour reconsidérer la continuité de l'association. Le mardi 8 février, à 18h 15, le secrétaire Alain Uro a donc réuni ce collectif de l'association pour démêler l'écheveau. Il aurait été franchement dommageable qu'après tant de travaux menés, avec en ligne de mire le patrimoine sioracois, cette vie patrimoniale soit abandonnée, là au milieu du gué.
Les membres du bureau ont donc cherché à relancer cette vie associative. Naturellement, tout le monde s'est tourné vers Rémy Bruneteau, l'acteur-clé de cette vie associative, qui a tant donné pour la renaissance des chemins, des sentes, des lavoirs, des fontaines et de tous ces repères ancestraux de la commune. Rémy qui a déjà beaucoup de chevrons à son actif de chantre de la vie patrimoniale, pour sauver ce qui a été fait, et poursuivre les ateliers en cours, a accepté de prendre ce relais à la présidence. Alain Uro continuera d'être le secrétaire et Monique Martinez conservera le trésor. Notons que ce trinôme a été élu à l'unanimité, à l'exception de la retenue de décence qu'ils ont tous observée, à leur endroit.
Souhaitons-leur un bon courage pour leur mission et attendons l'année prochaine, pour rappeler aux Sioracois que leur commune a pris, sous l'impulsion de Numa Lavelle, le maire d'il y a 100 ans, l'épithète de Périgord pour se dégager de Fongauffier qui n'était plus utilisée ni comprise.
Pierre-Bernard Fabre
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" Quand passent les cigognes ".
Le film soviétique "Quand passent les cigognes" (titre original russe : Летят журавли, Letiat jouravli) est de Mikhaïl Kalatozov. Il sortit en 1957. Cette réalisation, produite par Mosfilm, adaptation cinématographique de la pièce de Rozov, a reçu la Palme d'or au festival de Cannes.
Les Soviétiques, au cours de leurs décennies d'histoire, n'ont pas été les fers de lance du septième art. "Quand passent les cigognes" passa, néanmoins, pour un chef d'œuvre d'exception.
Crédit Tass via Gretty Images / Tass |
J'étais encore tout juste adolescent quand je le vis, la première fois, au cinéma. Ce film me bouleversa par sa qualité technique et cette trame dramatique. Du préambule calme de l’avant-guerre permettant à Veronika et Boris d'envisager leur amour, tourné vers l'avenir, quand un vol de grues traverse le ciel à la scène finale, quand Stepan, l'ami de Boris, apprend à Véronika la mort de ce dernier et veut lui remettre la photo d'elle qu'il gardait sur lui, la scénographie demeura dramatique. Le film se conclut pourtant sur une note d'espoir : Stepan, debout sur la locomotive, fait un discours énergique sur le retour de la paix et la nécessaire reconstruction. Veronika, en larmes, se réconforte dans la solidarité collective, en distribuant ses fleurs aux gens présents, tandis qu'un vol de grues passe dans le ciel. L'allégorie est bouleversante.
Quand j'ai revu, bien des années plus tard, avec des yeux d'adulte, ce chef d'œuvre, bien entendu, j'ai découvert plus encore la puissance de l'œuvre.
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Ce billet n'a ni l'intention, encore moins la prétention, d'analyser la culture sous l'ère soviétique mais seulement de revenir sur le titre du film. Pourquoi "Quand passent les cigognes". Les cigognes jouissent d'une aura majestueuse dans les migrations du ciel, pour ne point dire célestes. Les grues, et c'est bien regrettable, véhiculent, hélas, des épithètes péjoratives, à mon humble sens, aussi stupides, grotesques et inexactes que d'autres poncifs comme ceux attribués à l'âne.
Notre amie Anne Bécheau a observé le 6 février, dans le ciel bézenacois, un vol de grues. En 2020, elle remarqua une migration, le 2 février, le jour de la chandeleur.
L'hommage des migrateurs à la cérémonie du 27 février 2017.
Photo © Pierre Fabre
Le 27 février 2017, il y a 5 ans, à Monplaisant, le cercle rugbystique belvésois accompagna une de ses figures, André Praderie, lorsqu'un magnifique vol de migrateurs salua ce cortège. Le vol des migrateurs n'illustre-t-il pas nos vies qui ne sont que de perpétuels passages.
Le passage des migrateurs, annonciateur du printemps, donne toujours un baume au cœur. C'est avec un "bona novela" que Maryse Valette a commenté l'observation d'Anne.
Pierre-Bernard Fabre