Terre de l'homme

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Django. Ciné-Club du samedi 9 décembre

 

PAYS de BELVÈS

 

Salle de l'A.B.C, ex École maternelle.

 

 

Séance animée par Gilles Heyraud, à 16h00, dans la salle ABC.

 " DJANGO "

 

 

Un excellent film avec Reda Kateb qui incarne Django Reinhardt, pendant l’Occupation en 1943. Alors au sommet de son art, ce guitariste tzigane d’exception qui fait vibrer le tout Paris, aux Folies Bergères, avec sa musique swing, alors qu’en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés, doit fuir quand il refuse d’aller jouer pour les Nazis, à Berlin.

 Le film raconte sa traversée de la guerre, avec finesse et sensibilité, tout en réservant de très bons moments musicaux.

 

Avec un petit morceau pour mettre en appétit...

 


07/12/2023
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Projection du diaporama " l'automne en Périgord ", de Bruno Marty, à la Salle des fêtes de Sagelat

 

 

SAGELAT

 

 

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Affiche pour BLOG

 

 

 

L’Automne en Périgord : projection du diaporama de Bruno Marty à Sagelat

 

Bruno Marty, photographe et reporter indépendant, auteur de nombreux reportages et expositions photographiques, présentera, le dimanche 10 décembre à la salle des Fêtes de Sagelat, un diaporama sur les thèmes de l’Automne en Périgord ainsi que les clochers-murs et églises de campagne.

Toutes les prises de vues de son diaporama ont été effectuées dans un bassin de vie d’une quarantaine de kms autour de Sagelat / Pays-de-Belvès. Un fond musical accompagne la projection qui dure 45 minutes.

Une session de questions/réponses entre le réalisateur et l’auditoire sera proposée à la fin de la projection.

Le rendez-vous, en partenariat avec l’équipe municipale, est fixé au dimanche 10 décembre à 17H30 précises à la salle des Fêtes de Sagelat (entrée libre).

 

 

 

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Un mélange de couleurs automnales

Photo © Bruno Marty

 

 

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Le clocher-mur, une passion pour Bruno.

Photo © Bruno Marty

 

 

Contribution partagée Équipe municipale et Comité des fêtes de Sagelat

 

 


06/12/2023
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Le marché de Noël sur les berges de la Dordogne

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

Le 23ème marché de Noël de ce dimanche 3 décembre.

 

 

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Incontournable, le Père Noël, bien avant sa grande pérégrination, fit escale au marché de Noël sioracois. Des observateurs, à tort ou à raison, ont cru le croiser dans la grimpette de Pech-Bracou où il parqua son âne.

 

 

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Le marché, comme d'habitude, attira de nombreux exposants. Parmi ceux-ci, on pouvait remarquer la place réservée aux livres.

 

 

 

 

Didier Roques, le maître de céans, ravi de la réussite de la 23ème édition du marché de Noël, tint à remercier les exposants, de plus en plus nombreux. Il ne resta plus le moindre mètre carré à pouvoir attribuer.

 

 

Les chalands et exposants venus à Siorac pour cette manifestation arrivaient, certes, de la Vallée de la Dordogne mais aussi du Pays Basque, de l'Angoumois, du Quercy, etc. 

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Le premier magistrat sioracois, comme il se doit, félicita l'Animation sioracoise, maître d'œuvre et maître d'ouvrage de cette manifestation. Il remercia les exposants et invita les participants au convivial pot de l'amitié.

 

 

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Beaucoup d'harmonie dans  la galerie.

 

 

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Un discret mais magnifique arbre de Noël trôna sur l'estrade.

 

 

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Des petites mains toujours sur le pont

 

 

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Merveilleuses gardiennes de la vie, les abeilles, grâce au rucher solidaire, ont eu leur place dans ce marché. N'oublions pas : "Ces petits animaux se trouvent un abri, qui dans un trou de terre, qui dans une cavité d'arbre ou sous un tas de feuilles mortes, et ralentissent drastiquement leur métabolisme dans l'espoir d'avoir suffisamment de réserves pour survivre à un hiver de six mois" ; sans abeilles, notre planète serait une sphère désertique.

 

 

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Laurent Chevrier, président d'Animation sioracoise, lui aussi, a pu être ravi du succès de ce marché de Noël.

 

 

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Une réussite due aux forces vives sioracoises.

 

 

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Et pour terminer, paraphrasons la chanson de 1961, de Pierre Perrin, Tout ça ne vaut pas... une promenade en calèche.

 

Contribution plurielle, photos © Terre de Nauze.

 

 

Les lecteurs, naturellement, sont invités, s'ils le souhaitent et seulement s'ils le souhaitent, à cliquer, en bas et à droite de ce regard sioracois, sur la main levée. Aujourd'hui, cette main levée voudra dire "j'aime" mais, plus particulièrement, dans ce cas précis, elle voudra affirmer "J'aime Siorac".

 

 


04/12/2023
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La rose de l’Alhambra par Françoise Maraval -épisode 7

 

7

 

L'héritier

 

Depuis le début avril, l’air était devenu enchanteur, les bigaradiers étaient en fleurs et dégageaient un parfum doux et subtil qui se répandait jusque dans la maison et venait chatouiller les narines. Isabella aimait cette odeur enivrante qu’elle découvrait pour la première fois. Ces arbres en fleurs, ces citrus sinensis, offraient un spectacle grandiose d’une beauté époustouflante.

 

 

 

 

La fleur du bigaradier : l’azahar

 

Cette fleur d’un blanc immaculé a donné son nom à toute la côte de la région de Valence : la Costa del Azahar.

 

La date de l’heureux évènement était annoncée pour la fin du mois ; tous les Almanzar étaient fébriles. Miguel, l’époux d’Isabelle, passait beaucoup plus de temps avec elle et il la promenait dans la propriété que, jusque-là, la jeune Française n’avait pas encore découverte en totalité. On avait mis de côté les cours de valenciano. Ces fleurs au parfum enchanteur, juste cueillies, Pedro, le demi-frère de Miguel, partait chaque matin, les déposer à l’atelier de distillation de Bárriana.

 

Doña Luciana se rendait, plusieurs fois par jour, à la chapelle, accompagnée de son abbé. Elle priait pour que l’accouchement se passât bien et pour que le bébé fut un enfant de sexe masculin afin qu’il perpétue la lignée des Ferrero-Almanzar. Elle s’était radoucie avec tout le monde et Isabelle pouvait, maintenant, échanger avec elle, grâce à l’apprentissage du valenciano. La future mère avait fait beaucoup de progrès et, pendant leurs instants privés, elle avait demandé à son époux de corriger sa prononciation et erreurs grammaticales. Elle voulait parler le valenciano, sans accent.

 

Juan de Almanzar, de son côté, remplaçait son fils sur le terrain et il avait retrouvé une certaine jeunesse. Depuis qu’il avait installé son fils naturel Pedro et sa mère, devenue veuve, dans son ancien cabanon dont le confort avait été considérablement amélioré, il s’éclipsait du travail pour rendre visite à sa maîtresse. Ce n’était pas facile car doña Luciana le faisait surveiller.

 

Enfin, l’enfant est arrivé comme prévu, fin avril. L’accouchement a été difficile car le bébé était un bel enfant de plus de quatre kilos. Le ciel avait envoyé au jeune couple, un fils, un héritier. Don Juan et doña Luciana étaient fous de joie et l’« abuela », la grand-mère, était persuadée que ses prières n’y étaient pas étrangères. L’enfant a été baptisé sur-le-champ. Les prénoms de ses grands-pères lui ont été attribués : Juan, prénom de « l’abuelo » paternel, Arthur, prénom du grand-père maternel et Luis, prénom du père de doña Luciana. C’est Juan qui a été retenu comme prénom usuel pour le plus grand bonheur du grand-père concerné.

 

Avertis de la naissance de leur petit-fils, Arthur et Marguerite Garrigue, qui se tenaient prêts depuis quelques jours, prirent le bateau à Sète. Ils arrivèrent, comme les rois mages, chargés de présents pour fêter dignement l’arrivée du petit Juan.

Que de têtes au-dessus du berceau, à regarder la huitième merveille du monde ! Tout de même, ce petit est bien brun, pensaient les propriétaires du « domaine des Belles Demoiselles » qui n’avaient connu que des bébés très blonds. Le vin a coulé à flots et la cuisinière de la huerta a suivi, sans rechigner, les cours de cuisine de Marguerite, la grand-mère française.

 

Émerveillé et impressionné par la récolte de l’azahar, Arthur Garrigue s’est porté volontaire, plusieurs jours de suite, dès potron-minet, pour participer à la cueillette de cette fleur délicate. Une jolie Valencienne lui a appris le geste sûr et rapide pour la détacher de son pistil sans entacher sa virginité.

À 10 heures, avant que les pétales ne perdent leur subtil parfum, le Français suivait Pedro, le fils naturel de don Juan de Almanzar, à Bárriana où il a demandé à assister à la distillation à la vapeur de ces fleurs fraîchement cueillies.

 

Le bigaradier a vu le jour en Chine, 200 ans avant le début de notre ère. Il s’est étendu vers l’ouest, d’abord chez les Sumériens, puis dans l’Ancienne Égypte pour, finalement, arriver en Espagne, amené par les Arabes. Par distillation à la vapeur de ses fleurs magiques, on obtient une huile essentielle : le néroli. Elle détient des pouvoirs très recherchés. Elle rééquilibre le système nerveux en calmant, relaxant, apaisant. Les femmes enceintes l’utilisent et elles s’en serviront, plus tard, pour améliorer l’eau du bain de leur bébé. Elle parfume la pâtisserie et s’emploie en cosmétique et en parfumerie. Elle sert de base à la fabrication de l’eau de Cologne.

 

Arthur Garrigue a également participé à la cueillette des oranges douces et à leur expédition vers Valence et Madrid. Il était heureux comme un enfant qui a reçu un cadeau. Mais, il n’a pas pu s’empêcher de remettre sur le tapis, le régime politique espagnol, sous l’œil réprobateur de son épouse qui sait que son républicain de mari s’enflamme facilement.

En avril 1879, l’Espagne est une monarchie constitutionnelle libérale depuis que la nouvelle constitution de 1876 a été approuvée et qui, d’ailleurs, restera en vigueur jusqu’en 1923. C’est une monarchie constitutionnelle et libérale sans être démocratique et parlementaire. À ce jour, le roi d’Espagne est Alphonse XII depuis janvier 1875. Dès son retour de France, il est proclamé roi par les Cortes (les députés). Il a 17 ans. Il est le fils de la reine Isabelle II et du prince consort François d’Assise.

Il met fin à la guerre carliste menée par le prétendant au trône, Charles de Bourbon, et grâce au pacte de Zanion, il arrive à suspendre les hostilités à Cuba. Il passera à la postérité sous le nom d'Alphonse XII "le Pacificateur".

 

Il avait épousé le 23 janvier 1878, en premières noces, sa cousine, l’infante Maria de las Mercedes d’Orléans mais à l’âge de 18 ans, elle meurt du typhus. Il est donc veuf à 20 ans. En avril 1879, il est pressé de toute part, pour qu’il se remarie afin d’assurer sa descendance.

Le règne d’Alphonse XII se révèle exemplaire. Il met en œuvre la consolidation du réseau ferroviaire et assure l’essor du secteur minier, pendant que les exportations augmentent de façon significative. La crise du phylloxéra, affectant le vignoble français, va lui permettre d’envoyer le vin espagnol en France. Mais, les grands bénéficiaires seront la haute noblesse et la bourgeoisie.

Ainsi va l’Espagne, à la naissance de Juan de Almanzar junior, le 29 avril 1879.

 

Françoise Maraval

 

 

                                                                         


02/12/2023
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Amusons-nous un peu avec un rien de littérature.

 

 

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Ci-dessus, l'image de Louis Montégut, Musée Carnavalet, d'Alphonse Daudet (Nîmes1840 - Paris 1897) et de Julie Allard son épouse ( Paris 1844 -1940 ) dans leur cabinet de travail. L'épouse de Daudet, née en 1844, décéda à Chargé en Touraine en 1940. Cette femme de lettres, poétesse et journaliste française fut, également, critique littéraire. 

 

Photo de Hôtel Carnavalet

 

Paris, le musée Carnavalet. Photo © Franck Diverd

 

Cette dernière, dans le milieu populaire, a probablement moins marqué la littérature que son époux. Dans ses célèbres jeudis parisiens, elle a reçu des écrivains, des poètes et des musiciens de sensibilités franchement différentes. Citons Marguerite Eymery, dite Rachilde, épouse d'Alfred Valette, Gambetta, Maupassant et Zola. 

La critique littéraire s'est éteinte en Touraine, à l'âge de 95 ans, dans son château de Chargé.

 

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À l'approche de Noël, une dictée ludique suivie d'un moment participatif pour tous. 

 

Ce sera :

 

Ce 11 décembre, à 14 h 30, à l'EHPAD de Belvès, un moment de tendresse précédant Noël diligenté par Nathalie, l'animatrice de l'EHPAD. 

Le 13 décembre, à 14 h 30, à la Salle des fêtes de Siorac-en-Périgord, un petit rendez-vous ludique porté par Jasmine et Sandrine, maires-adjointes de Siorac. 

 

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Alphonse Daudet — Wikipédia

 

Image Wikipédia

  

 

Autrefois, appelé " Moulin Saint-Pierre ", de son vrai nom " Moulin Ribet ", finalement tout le monde l'appelle depuis " Moulin de Daudet " !!! Et tant pis, si l'homme de lettres provençal ne l'a, en réalité, jamais habité. Il symbolise tout de même l'ensemble de son œuvre.

La dictée ludique sera amusante et courte. Elle ne comporte ni difficultés orthographiques, ni grammaticales. Beaucoup d'écoliers d'antan, des classes de cinquième -ou leurs aînés du certificat d'études primaires élémentaires-, présentaient des copies ne comportant aucune faute.

 

Ce sera, avant tout et surtout, un bon moment d'amusement et une manière de disserter sur un péché que nous sommes tous capables de commettre.

 

Daudet s'est plu dans sa jeunesse, il y a 144 ans, à promener son imagination fertile quelque part en Provence. Ce sera un plaisir de renouer avec sa poésie.  

 

 

 

Il n'est pas nécessaire de s'inscrire. Toutes les personnes voulant participer seront les bienvenues.

 

Contribution partagée E.H.P.A.D. et "Les mercredis sioracois".

 


02/12/2023
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