Terre de l'homme

Terre de l'homme

Bon anniversaire, Françoise-Marie, René et Raymond

 

 

"Terre de l'homme" s'efforce de ne point louper la date historique du 18 juin.  Ce billet va s'écarter de cette date de 1940 pour rebondir sur deux 18 juin. Ils ne figurent que dans un cercle de références d'anciens condisciples et amis.

  

 

2013-00-00,, repas 50 ans après bac

 

 

Sur cette image, 50 ans après le bac, on reconnaît, troisième au premier rang en partant de la gauche, René Malaurie. Françoise-Marie Maraval se situe sur l'avant-avant dernier rang, au centre.

La photo, D.R, a été prise après le repas sur l'escalier de la mairie de Sagelat, par le mari, ou le compagnon, d'une de ces dames.

 

 

De gauche à droite et de bas en haut.


1er rang du bas: Colette Maradène, Yvette Marty, Claudette Malaurie, Danièle Ducaux, Mérico Chiès.

2ème rang: René Malaurie, Pierrette Péchabrier, Marie-Josée Moulard, Hubert de Commarque.

3ème rang: Yvette Lagrèze, Roland Castelin, Françoise Maraval.

4ème rang: Yves, le mari d'Yvette Lagrèze, Jean-Jacques Vialard, Claudine Wrobensky.

5ème rang: Yvette Gorce,

6ème rang : Claude Richard.

7ème rang: Jean-Paul Troqueraud, Alain Giffault et Jacques Giffault     

 

La Libération n'était pas encore tout à fait acquise quand Françoise-Marie vit le jour à Saint Cyprien, le même jour que René Malaurie, un autre lycéen belvésois, lui sur ses terres belvésoises de Lamothe. Avec une petite année de décalage, c'est dans la Bessède de Fromental, dans un Périgord enfin libéré, depuis bientôt un an, que Raymond Raynaud, leur cadet d'une année ronde, poussa son premier cri.

 

Que sont devenus ces lycéens des années 60, mamy et papis d'aujourd'hui.

Françoise-Marie, après avoir travaillé aux C.C.P, à la poste et dans divers bureaux de la Région parisienne, de l'arrière-pays phocéen ou languedocien, obtint l'honorariat de chef d'établissement. Elle passe sa retraite à l'extérieur du Périgord pour se rapprocher de la génération montante installée dans la couronne toulousaine. René, lui, ancien instituteur rural, devenu professeur dans le collège, qu'il fréquenta comme élève, est naturellement aujourd'hui dans le cercle de l'honorariat. Il n'a pas souhaité se détacher de sa cité belvésoise qu'il connaît parfaitement, pour y être passé du stade de "galopin" à celui de pilote de l'aéroclub qui a survolé le castrum, des centaines de fois.

 

Le benjamin, mon vieil ami Raymond Raynaud, était artisan du bois dans cette Bessède qu'il n'a jamais su quitter. Aujourd'hui, il se limite à entretenir ses riches vitrines de fossiles et pierres qu'il collectionne avec amour, en disant qu'il a capté ce hobby en se rappelant de son adolescence collégienne sur les remparts. Là, il apprit de notre enseignant des sciences naturelles, les richesses que la Terre savait façonner au cours de ses longues strates.

 

"Terre de l'homme" qui se réjouit d'avoir Françoise-Marie comme narratrice de "Belles gens", espère que, peut-être, un jour, René et Raymond voudront emboîter son pas pour nous conter ce qu'ils ont vu et observé des cieux saint-parduciens ou, sur le plancher des vaches, dans les sillons de la Couze naissante, ou de son adjacent, le Ségurel, ruisseau au toponyme plein de tonalité occitane.

 

En attendant de les croiser ou de les revoir, disons à tous les trois, bon anniversaire.

 

Pierre-Bernard Fabre

 



18/06/2022
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