L'eau, source de vie

Quand on est en période estivale, on trouve naturel de pouvoir ouvrir son robinet pour prendre sa douche, nettoyer ses légumes, arroser ses fleurs, etc.

A-t-on conscience que ce précieux liquide est une valeur essentielle de notre planète et surtout que nous sommes privilégiés, nous qui l'utilisons au quotidien sans en mesurer sa rareté.

Un collectif citoyen doit déboucher, au cours de cet été, sur la création d'une société de valorisation et de sauvegarde de ce Bassin de la Nauze où l'eau devient de plus en plus précieuse. Les sources tarissent, les rus aussi. Il faut avoir conscience de cette préciosité.

Au premier chef des missions que l'association devrait pouvoir diligenter, dans le champ citoyen le plus ouvert possible :

- saisir les autorités compétentes, après avoir rencontré et écouté les élus municipaux, pour donner un nom aux petits cours d'eau du Bassin de la Nauze, ceux qui n'en ont pas et ceux dont l'hydronyme s'est perdu ou oublié.

- donner un microtoponyme aux espaces épars, notamment isolés, qu'il serait pertinent de faire figurer sur les cartes IGN et documents cadastraux, par exemple le Travers des dolmens, espace collinaire unissant Siorac-en-Périgord à Saint Pardoux & Vielvic, en passant par Monplaisant et Urval.

- de lancer des alertes contre la pollution et saisir les autorités compétentes lors d'atteintes humaines à ce patrimoine naturel qu'est notre bassin de vie.

- de favoriser toutes les initiatives de balisage et panneautage des chemins de promenade et chemins de randonnées.

- promouvoir les rencontres citoyennes, notamment avec les scolaires et les jeunes, pour l'éveil des consciences sur le devoir de sauvegarder les sources, les points d'eau en général et renforcer les moyens d'accès des legs ancestraux du domaine public aux liens aquifères et aux espaces sylvestres avec un regard citoyen sur l'usucapion des chemins ruraux ", voies rurales chahutées" par les riverains.

La présidence de cette asso, asso qui ne devra pas avoir de trésor ni collecter de cotisations, est nécessaire pour être reconnue comme personne morale.

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Pour l'heure, Françoise Martinet, conseillère municipale de Siorac, personnalité reconnue très branchée sur la vie des cours d'eau, le tourisme, la vie citoyenne, la géographie, l'histoire, notamment locale, a accepté d'être la "conductrice symbolique" de cette association qui devrait trouver ses fonts baptismaux, en cette fin d'été, dans un lieu suggestif et métaphorique du bassin de la Nauze. À cette occasion, elle deviendra la présidente de l'asso.

Après avoir soutenu la pertinence d'oeuvrer dans cette direction et après avoir rencontré les édiles et forces vives à Siorac, à Monplaisant et à Belvès et salué l'intérêt des élus, une première réunion un peu plus formelle autour de Françoise Martinet a été fixée au 4 août à 17 h, pour officialiser le début des démarches, notamment la fondation d'une association. Dans un premier pas, il faudra lui donner un nom tournant autour de société de valorisation et de sauvegarde de ce Bassin de la Nauze.

Le lieu de cette première réunion, dans un lieu symbolique du Bassin de la Nauze, sera précisé demain soir.

Cette réunion sera accessible à toutes les personnes qui souhaitent apporter leur adhésion symbolique à l'harmonie d'un bassin de vie. Il paraitrait souhaitable qu'il y ait, au moins, un(e) citoyen(ne), élu(e) ou non, venant des forces vives des 13 communes du limbe de la Nauze.

Pays de Belvès. L'écoulement de la fontaine de Belvès.

Photo © Pierre Fabre

Grives. Comment s'appelle ce ru de 2 km, exclusivement grivois ? Il s'écoule du Scournat à Falgueyrat. Il a fallu faire appel à Pierre Cabanne, un ancien de Grives, pour retrouver la transmission orale du Planchou ou Splanchou. Ce ru était traversé par des passerelles de planches.

A priori, il n'y a pas de traces écrites.

Photo © Pierre Fabre

Monplaisant. Une sympathique fontaine, au Moulin du Cros, se déverse dans le bief du moulin. Dans le passé, a-t-elle eu un nom ?

Photo © Bruno Marty

Monplaisant. Plus consistante et pérenne, la source proche du Moulin de Fauvel ne laisse pas d'hydronyme connu. Dans une parccelle privative elle est le dernier jaillissement aquifère nauzérois entièrement libre.

Comme l'a justement écrit Théophile Gautier, elle sourd entre deux pierres dans un coin.

Photo © Bruno Marty