Terre de l'homme

Pluie et vent orageux sur un champ de désertion conséquente pour l'Estivalivre du Buisson

L'œil fouineur du blog, qui s'invita ce 3 août à Estivalivre, eut une vive déception. Une forte pluie orageuse, assortie d'une fureur éolienne, chassa de cet espace culturel, bon nombre de participants découragés par cet assaut inhabituel de plein été. Le vent fit voltiger les chevalets ; et, les auteurs décontenancés -ils furent 36 à répondre présent, pour l'ouverture de ce salon de "Thermidor"- eurent bien du mal à stabiliser leurs ouvrages dans les créneaux. 

De gauche à droite : Jacques Chouly, Jean-Mathhieu Clôt et Gérard Hicés.

Notons que le Saint-Foyen Jean-Matthieu Clôt, au centre de l'image, constata le départ en nombre des visiteurs mais il voulut garder le moral.

Le blog "Terre de l'homme", à plusieurs reprises, a eu un regard sur la riche itinérance de Jean-Matthieu. De son parcours universitaire montpellérain à son vert arrimage saint foyen en passant par son escale rochechouartaise il  réunit nos provinces frondeuses de l'Alsace au Périgord.

https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/ecrivain-cherche-editeur-1

https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/jean-matthieu-clot-s-est-auto-publiei

Notre amie, la Beaumontoise Florence Darignac, interpelle avec son dernier ouvrage. L'aube d'un nouveau jour. Elle a eu l'honneur de recueillir la préface de Pierre Bellemare.

Jacques Chouly n'est pas vraiment un personnage à classer dans le vaste labyrinthe des romanciers. Cet ancien journaliste de l'Ècho Dordogne, journal progressiste, issu de la Résistance, emporté par les difficultés énormes de la presse quotidienne d'opinion, aujourd'hui, se consacre à un débat sociétal. 

Le handicap -et le-  est le public. Jacques porte en lui un optimisme de combat. Il se plait à reconnaitre les avancées. Ouvre-t-il dans son ouvrage une dissertation philosophique, une tribune, un constat douloureux et affligeant, un pamphlet... peut-être un peu tout cela. C'est à son lectorat de le définir.

Jacques, natif de Creysse, Gardonnais de cœur, a, naturellement, pour la Dordogne, un regard admiratif empreint de sympathie. Dans sa jeunesse lycéenne, il s'affirma partisan de la Dordogne fleuve et non rivière comme beaucoup la considèrent. Il ferrailla sur ce thème avec son professeur, un Girondin, qui avait du mal à admettre le bon sens de la théorie énoncée par Aimé Perpillou, géographe émérite du siècle dernier.

Le Villefranchois Gérard Hicès, plume à connaître et à découvrir,  en trois ans, est intervenu 951 fois sur "Terre de l'homme". Ce suivi quotidien du blog lui a valu un commentaire d'un lecteur amusé qui le taxa, avec, probablement, un zest de malice voire d'ironie, de "maillot jaune" des commentateurs. Là, il a pris le maillot bleu...

Gérard qui taquine la muse, compte plusieurs admirateurs inconditionnels sur "Terre de l'homme". Citons, parmi eux, le Dr Jacques Lannaud considéré comme l'éditorialiste ponctuel de référence du blog. À plusieurs reprises, il l'a félicité pour ses contributions poétiques. 

Ses œuvres portent, toutes, un titre qui sonne le bon aloi. Ces titres livrent toute la grandeur d'âme de ce Villefranchois aux lointaines - mais pas si lointaines que cela - racines vénitiennes. 

Pierre Fabre.