Le Generalife, par Françoise Maraval
Le Generalife
À côté de l’Alhambra, à l’est, s’étend le Generalife, palais d’été des sultans nasrides. C’est un lieu de repos, un petit paradis terrestre avec ses jardins, ses bassins, ses balcons, ses cours et ses terrasses. Il domine la ville de Grenade. À l’époque médiévale, la villa-jardin comptait au moins quatre vergers. Le vizir Ibn al-Yayyab l’appelait la Maison royale du bonheur.
De ses terrasses, le panorama est grandiose.
Photo : Françoise Maraval
Il a été construit entre le XIIe et le XIVe siècle. De nos jours, les jardins du Moyen-âge ont disparu car le palais a été à l’abandon. Les rois catholiques vendirent le Generalife qui passa entre les mains de plusieurs familles. Ce n’est qu’en 1921, que l’État espagnol décide de le récupérer.
Entre 1931 et 1951, il a repris un nouveau visage sous l’égide de Francisco Prieto Moreno. Cet architecte y disposa des haies de cyprès, de myrtes, de buis, des rosiers grimpants, des lauriers, et plus de 160 espèces d’arbres et de fleurs.
L’accès au Generalife par la porte de l’Arrabal permet d’arriver à la cour du Descabalgamiento, là où les cavaliers descendaient de leur monture. Puis, en montant quelques marches, on arrive à une petite cour centrale entourée d’orangers.
L’allée qui mène au patio de Acequia est joliment pavée. La recherche artistique est sous nos pieds.
Photo : Françoise Maraval
Cette mosaïque de galets provient de la rivière Darro pour les blancs et de la rivière Genil pour les noirs.
Si on s’engage à droite de l’allée, les rosiers grimpants nous accueillent et nous offrent leur parfum délicat.
Photos : Françoise Maraval
Le cœur du Generalife est le patio de l’Acequia. Il trouve son origine dans les palais persans de Chahar Bagh.
Là, l’Acequia Real (le canal d’irrigation royal), transportait l’eau vers les vergers et l’Alhambra. On admire deux rangées de fontaines que traversent des jets d’eau.
Photo : Françoise Maraval
Le pavillon sud, structure à deux étages, avec un portique faisant face au patio, conserve très peu d’éléments de l’époque nasride, tandis que le pavillon nord est précédé d’un portique à cinq arcs en plus de son portique central, plus grand. Les arcades présentent une riche décoration en stuc. Sa galerie est couverte d’un toit en bois. La première chambre présente des plafonds à caissons octogonaux et elle mène à une autre chambre par une entrée en stuc à trois arches.
Derrière ces arches, se trouve la salle royale, elle-même décorée de stuc selon la technique des muqarnas.
Au centre de la partie nord, se trouve le mirador d’Ismail qui offre, depuis ses fenêtres, une vue privilégiée sur le quartier de l’Albacin.
Photo : wikipedia
De la Salle royale, on accède, par des escaliers, à un corps à doubles galeries Renaissance, sur lequel donne le patio du cyprès de la sultane.
photo : Wikipedia
Le pavillon sud, structure à deux étages, avec un portique faisant face au patio, conserve très peu d’éléments de l’époque nasride, tandis que le pavillon nord est précédé d’un portique à cinq arcs en plus de son portique central, plus grand. Les arcades présentent une riche décoration en stuc. Sa galerie est couverte d’un toit en bois. La première chambre présente des plafonds à caissons octogonaux et elle mène à une autre chambre par une entrée en stuc à trois arches.
Derrière ces arches, se trouve la salle royale, elle-même décorée de stuc selon la technique des muqarnas.
Au centre de la partie nord, se trouve le mirador d’Ismail qui offre, depuis ses fenêtres, une vue privilégiée sur le quartier de l’Albacin.
Ensuite, en continuant la montée par l’escalier des lions, pour atteindre les Hauts jardins du Palais.
Un escalier d’eau nous emmène à un pavillon romantique. L’escalier d’eau avait pour but d’humidifier l’atmosphère, le tout sous un dôme fermé de lauriers. Il servait à effectuer les ablutions avant la prière.
Mesdames et Messieurs, la visite est terminée. J’espère qu’elle vous a apporté détente et fraîcheur.
N’oubliez pas la guide !!!
Françoise Maraval
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