Le hurlement des loups a été entendu.
Le gouvernement du premier quinquennat d'Emmanuel Macron avait pris une décision, celle de réduire à 80 Km/h, la vitesse sur certaines routes là où elle était fixée à 90 km/h.
Cette mesure qui avait pour but de réduire les risques d'accidents, pour certains, n'était pas supportable. Les hurlements sont allés jusqu'à l'Elysée. "Le grand maître" de ce "sanctuaire" de la République a fait du rétropédalage. Depuis quelques jours, la vitesse a donc été relevée.
Au-delà du bien fondé qu'il peut y avoir à prendre des mesures allant dans le sens de la réduction des accidents de la circulation, il paraît permis de s'interroger sur la pertinence de ce recul. Mis à part les automobilistes qui effectuent de très longs trajets, Dieppe-Menton ou Brest-Wissembourg par exemple, et n'empruntent pas les autoroutes, on peut s'étonner que l'argumentaire ait pu ébranler jusqu'à la plus haute marche de l'état. S'il s'agit d'un gain de temps, 5' par kilomètre dans les conditions exceptionnelles les plus profitables, cela peut donc aller de quelques secondes à une dérisoire poignée de minutes.
Le relèvement de la vitesse ne concerne que les routes choisies par les exécutifs départementaux.
Un point de détail mais qui va s'y attarder ! Ce rétropédalage a un coût qui ne concerne pas que la fourniture des panneaux mais les frais d'implantation bien plus importants que les panneaux eux-mêmes. Cette dépense, dans la situation catastrophique de nos finances, était-elle vraiment indispensable.
Photos © Pierre Fabre
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