Terre de l'homme

MERLE

François Muñoz s'entretient avec l'extraordinaire Magdeleine Cocagnac

Photo © d'archive de l'AOREVEN

Merle, à la fin du siècle dernier, s'acheminait, lentement mais sûrement, vers l'oubli général. Cet oubli collectif faisait que le siècle minier de ce site allait totalement être chassé des mémoires.

Il y a une bonne vingtaine d'années, en fouillant ce passé, j'ai eu l'occasion de rencontrer là, deux personnages d'exception : Magdeleine Cocagnac et Alain Paulhiac.

Magdeleine était une bénévole de l'AROEVEN, pivot de la structure éducative de Merle. Elle était l'âme vivante de ce patrimoine survolé par  les Cladéchois, les Chapelois, les Veyrinois et les Allacois. Alain était le professeur affecté à la structure éducative.

Quand je parlai avec ces deux animateurs de la vie de l'AROEVEN, je susurrai de définir un parcours mémoriel à ce paisible lieu où les bruits de la mine, depuis le 31 décembre 1949, s'étaient tus.

Alain, mesurant la complexité du thème et le volume de travail que cette reconstitution allait poser, tout en adhérant pleinement à l'idée, voulut se donner une paire d'années pour rassembler les documents, les archives et les témoignages. Magdeleine, enthousiaste, au regard de la mission historique, non seulement l'approuva mais elle l'accompagna de toute sa bonne volonté de "guide" de ce lieu pédagogique.

Quelques années ont suffi pour rallumer la flamme minière du lieu où le devoir de souvenance, enfin, s'affirma.

N'oublions pas que ce passage mémoriel est largement pluriel. S'il est à porter au crédit de Magdeleine et d'Alain, il fut, aussi, un travail collégial par essence. Isabelle Petitfils travailla pendant des heures, sans compter. C'était aussi l'atelier de Jean-Louis Monribot qui fut le factotum du site. N'oublions pas les petites mains qui, bousculant les conventions collectives,  se sont surpassées pour faire vivre la permanence de l'AROEVEN à Merle. François Muñoz, un autre personnage de l'AROEVEN, vint là, tant et tant de fois, pour apporter son appui  à la muséologie des mines de Merle.

Merle a été grâce à l'aisance du conteur Daniel Chavaroche, un lieu où les mineurs, pendant quelques heures, revivaient.  

Pierre Fabre

Isabelle Petitfils et François Muñoz, à Merle, le 21 juin 2015,  pour la fête de la musique.

Photo © Pierre Fabre

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Mais, bon sang, qui peut bien reconnaître ces visages, surtout ces personnes vers la gauche, qui scrutent le programme ?

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Veyrines-de-Domme & Cladech. Christophe Fugeray, directeur de l'AROEVEN Aquitaine et François Muňoz, administrateur, devant ce qui fut une des entrées de la mine de Merle.

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Bruno Ardoin, pour France 3 Périgord, interviewe Alain Paulhiac

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