Terre de l'homme

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Magalie, une figure incontournable de la culture au castrum belvésois

PAYS de BELVÈS

 

Magalie Sicard

 

 

Qui est Magalie Sicard.

 

Belvésoise de cœur, Magalie Sicard vit le jour à Bègles quand les Radis emmenèrent le Bouclier de Brennus aux portes de Bordeaux.

Elle poursuivit sa scolarité au Lycée pétrocorien de Laure Gatet avant de repartir en faculté à Bordeaux pour obtenir une licence de lettres modernes.

Son parcours l'amena d'abord dans la proche bastide monpazièroise avant de se fixer durablement, il y a une vingtaine d'années, à Belvès.

 

À Belvès, Magalie, dans le bénévolat, participa, avec Sylvie Braud, Georgette Poujardieu, Annick Guichard, Marguerite Calvé  et Claudette Malaurie à la fondation de la bibliothèque municipale. Elle en est, aujourd'hui, la cheville ouvrière depuis 16 ans.

Magalie a deux enfants Alma, une fille de 24 ans, et Timéo, un garçon de 16 ans, aujourd'hui lycéen.

Magalie se plaît à revenir sur le passé de ses ancêtres dont son aïeul haïtien qui vint en France comme boursier. Il enseigna dans l'Hexagone. À son tour, elle partit passer un an à Haïti où elle remit à niveau des enseignants en français.

 

Parlons de ses hobbys. Magalie, sensible à l'écologie citoyenne, pratique la course à pied au Club athlétique belvésois. Elle participa à la toute première édition du trail en relais que les organisateurs ont nommé la Croisade en Périgord noir.

Magalie, naturellement, se passionne pour la lecture. Dans sa jeunesse, elle a lu Pagnol avec beaucoup de tendresse. Ses plumes favorites, bien évidemment, sont nombreuses. Pour le XIXème elle préféra Zola à Hugo. Pour aller vers les contemporains, elle a un regard particulier pour Dany Laferrière et s'est passionnée pour Pierre Lemaître, l'auteur d'une trilogie ouverte par "Au revoir là-haut".

 

La responsable du pôle lecture belvésois regrette de ne point connaître l'occitan.

 

Questionnée sur sa perception du monde en général, Magalie tient à préférer l'optimisme qui veut affirmer une certaine tonicité. Elle a créé et anime un atelier de parentalité. Si vous ne situez pas ce qu'est ce dénominatif, c'est un foyer de communication qui se donne pour mission de pratiquer un dialogue intergénérationnel enrichissant et compréhensif de non violence.

 

Son ambition, à court terme, est de réussir le concours lui permettant, de bonifier son cursus, en basculant de la catégorie C vers la catégorie B d'assistante option culture et patrimoine.

 

De tout cœur, "Terre de l'homme" lui souhaite d'obtenir le succès qu'elle mérite. 

 

Texte et photo © Pierre Fabre 

 

 



22/12/2022
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