Photo © Pierre-Bernard Fabre
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Aujourd'hui, 5 avril, mon voisin et ami Georges, Claude Lacaze, toujours agréable à rencontrer, accuse un trait de plus à l'impitoyable curseur.
Claude n'est pas un ami de 30 ans car c'est entre 1955 et 1957, que je pense l'avoir rencontré pour la première fois. Il venait de très loin puisqu'il avait changé de flanc collinaire pour planter ses piquets à 300 mètres de chez moi. Depuis, il n'en est jamais reparti.
Claude fait face, avec courage et dignité, à l'adversité qui, sa vie durant, ne l'a jamais épargné.
Avec les vieilles connaissances rugbystiques qu'il croise à la salle Émilien Lacaze, foyer qui porte le nom de son père, et avec tous ses voisins et amis, souhaitons à ce papy comblé, un très bon anniversaire.
Pour la petite histoire, le jour de la naissance de Claude, la France était en grande partie libérée, il restait encore quelques poches à réduire surtout en Aunis-Saintonge. La guerre touchait à sa fin mais le Japon, enfin, admettait qu'il fallait négocier la paix. Cela n'a pas suffi et deux inutiles, effroyables et terribles génocides allaient secouer, 4 mois plus tard, l'humanité tout entière.
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