Une voie départementale bucolique et attachante.[Volet n° 3/4]
Le rond-point Saint Georges à Boulazac
Atur. Km 5
La R.D. 2 renaît donc au rond-point de Saint Georges et part vers Atur qui lui a donné le nom d'Alphonse de Lamartine.
La lanterne des morts à Atur. Image Père Igor
Après Atur, la route passe à La Chambéronie et à Croix neuve dans son segment intitulé route de Marsaneix. La campagne se fait de plus en plus forestière et, bientôt, après avoir pris les odonymes de route des Bouyssoux, puis des Vanniers, elle passe au Petit Paradis avant d'atteindre Lacropte.
Lacropte. Image Père Igor
Lacropte. km 22
La route file vers Cendrieux et là, prend le nom de Maxime Roux.
Un peu avant d'arriver dans le bourg cendrieucois la route traverse le Vern qui est, là, tout près de sa plus haute source.
La route traverse la Forêt de Vergt ou ce qu'il en reste. Le déboisement du siècle dernier a fait sérieusement reculer l'espace sylvestre du Pays vernois pour la fraisiculture.
Mairie de Cendrieux. Image Jacques Mossot.
Cendrieux. km 28
La section suivante qui l'amène à Sainte Alvère, prend le nom très évocateur de route de la truffe. Là, la R. D. 2 traverse la Louyre, affluent du Caudeau. Leur jonction se concrétise à Lamonzie-Montastruc.
Les ruines du château de Lostanges, à Sainte-Alvère.
Sainte Alvère. km 36
Il ne reste quasiment rien du château de Sainte Alvère. Il fut saccagé lors de la grande Révolution.
Après la sortie alvéroise, rue Jules Ferry, la R.D. 2 prend le séduisant odonyme de route Alvéréna. Recouverte par la R.D. 703 sur un court segment, route du pressoir à huile. En traçant son sillon, sur l'espace de Paunat, elle paraît à nouveau avec le nom de route des Moulins et elle épouse le sillon de la Pradelle pour s'approcher de la Dordogne avec l'impasse de Sors.
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L'impasse de Sors. On aperçoit la Dordogne sur la partie droite.
Sors. km 46
De Périgueux à Sors, la route ne comporte que de courts segments plats. Cendrieux, le point le plus haut, alt 262m, est approximativement à mi-parcours.
La particularité de la R.D. n° 2 est d'être interrompue au niveau de Sors. En effet, il n'y a pas de pont pour passer d'une rive à l'autre de la Dordogne.
Au siècle dernier, il y avait un passeur.
L'érection d'un pont, aujourd'hui, paraît difficilement envisageable voire impensable. Elle susciterait, certainement, de vives protestations tant au niveau des défenseurs de l'environnement qu'à celui des contribuables. Il faudrait le budgéter, ce qui serait encore une vive polémique d'autant plus que la potentialité d'emprunt serait particulièrement faible. Cette rupture génère un détour au maximum de 5 km. Le seul point noir est le profil sérieusement escarpé de la R.D. 31, route du cingle, entre Sors et Limeuil. |
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