Terre de l'homme

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Une occasion de crier notre espoir et formuler des vœux

 
 
Banksi

 

                                                                

                                                           Espoir   par Banksy

 
 
 
N’est-ce pas en ce début d’année 2022, l’occasion de pousser un cri du cœur et, d’abord, d’exprimer notre compassion envers ceux atteints de maladies chroniques ou incurables, de handicaps qui restreignent leurs capacités physiques, à tous nos congénères que leur état confine dans des situations de faiblesse, d’isolement et des moyens de locomotion et de communication limités.
 
A toutes ces personnes dont la vie a basculé, victimes d’accidents, de catastrophes naturelles, de maladies, vivant dans la pauvreté voire la misère, notre devoir n’est-il pas de penser à eux et de leur offrir un peu de notre chaleur humaine ?
 
Que dire de cette pandémie planétaire, de ce fléau qui ne cesse de se relancer restreignant nos possibilités de déplacement, nous confinant dans des espaces limités, nous obligeant à nous protéger les uns des autres voire à éviter des contacts rapprochés, à ne plus voir des êtres chers ou des amis, entraînant la crainte, l’anxiété, obligeant à de nouvelles conditions de travail chez soi et donc à une distanciation avec des collègues professionnels. Toutes ces nouvelles mesures qui varient sans cesse, ces réunions où les interlocuteurs discutent au travers d’écrans et non plus en présentiel pour utiliser le mot à la mode, quel bouleversement sociétal qui se prolonge jusque dans les salles de classe où l’on exige, à présent, le port du masque chez les enfants.
Malgré tout, l’espoir doit renaître en ce début d’année. Peut-être, les fêtes n’ont pas donné lieu à autant de manifestations qu’auparavant mais la consommation, pas seulement d’ordre alimentaire mais de produits courants ou d’équipements divers, se dessine et s’accroit.
 
Nous avons de plus en plus de moyens pour lutter contre ce fléau qui nous paraît surgir d’un lointain passé lorsque notre pays était ravagé par des épidémies récurrentes de peste entraînant des coupes démographiques dramatiques, une population qui ne mangeait pas à sa faim, démunie de tout et devant subir les ravages de la guerre.
 
Aujourd’hui, il s’avère que la vaccination est un moyen fiable d’autant que le recul, à la suite des injections massives qui ont eu lieu un peu partout dans le monde, révèle une évidence à savoir qu’au bout de deux et, surtout, trois injections, notre organisme fabrique des immunoglobulines capables d’éviter la maladie et de protéger contre de graves complications qui, certes, sont d’ordre respiratoire, tout d’abord, mais peuvent toucher d’autres organes, voire même entraîner des conséquences à long terme dont on se passerait bien.
 
Alors, quoi dire à ceux qui contestent la fiabilité de ces moyens thérapeutiques, des habitués de la contestation dont les arguments ne s’appuient sur aucune démarche scientifiquement prouvée, alors que ce sont des milliards qui ont été investis, dans un laps de temps relativement court, pour la mise au point de ces vaccins ARN-messager dont j’ai déjà parlé dans un précédent article. Comment comprendre tous ceux qui émettent des réserves, des doutes, prétendent qu’il y a là, manipulation, remettant en cause la capacité d’un vaccin dont la vocation est de protéger, prémunir, renforcer nos défenses naturelles, à nous éviter de graves conséquences car ce n’est pas « une petite grippette » mais une affection dont le germe est identifié, provenant, sans doute d’un réservoir animal ayant débuté en Chine (voir article « Une maladie infectieuse venue de Chine »).
Doit-on toujours douter de l’homme et se bander l’esprit et les yeux comme si de rien n’était. Mais, d’autres vaccins ont sauvé des vies, des enfants, de la rage, de la poliomyélite, de la diphtérie et du tétanos (maladie terrible à laquelle j’ai été confronté), de la méningite, des fièvres hémorragiques tropicales et du virus Ebola, bientôt du chikungunya, des papillomavirus porteurs de cancers du col de l’utérus, de l’immunothérapie qui permet de compléter les chimiothérapies cancéreuses etc…
 
Ne pas croire à tout cela, au génie humain, sans en faire un être supérieur, ce qu’il n’est pas, c’est régresser, se boucher l’esprit : la vie de nos anciens sortant d’une guerre apocalyptique et se trouvant confrontés à une grippe espagnole qui a entraîné des millions de morts, n’est pas à souhaiter sous quelque forme que ce soit à nos prochains.
 
Nous ne sommes pas sur cette planète pour assister à des catastrophes successives et rester les bras ballants mais bien pour les prévenir et les stopper.
Nous ne sommes plus au Moyen-Age et nous devons accepter la modernité ; car, pour reprendre une vieille formule, on n’arrête pas le progrès.
Ceci dit, formulons ensemble le maximum d’espérance pour 2022 et que cette année soit une année heureuse pour tous.
 
Jacques Lannaud
 


06/01/2022
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