Terre de l'homme

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Mois d'octobre 2021


Octobre rose. Mobilisons-nous contre le cancer

 

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Un discret signal au rond-point de Fongauffier rappelle que nous sommes en campagne non-électorale, -pour celle-là, les médias en parlent beaucoup, elle nous gave tous, bien au-delà des délais qui leur sont impartis mais ces médias-là ont hélas tendance à occulter Octobre rose. Nous, citoyens, soyons en éveil réactif et permanent contre l'adversité du cancer, notamment du cancer du sein.

 

Nos sympathiques employés territoriaux, quand ils implantent ces signaux roses de rappel, certes, sont dans le cadre de leur mission mais, soulignons-le, ils le font avec lucidité et la conviction qu'ils œuvrent pour une grande cause salutaire commune.

Photo © Pierre Fabre

 

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Un message au bord de la route.

Photo © Pierre Fabre

 

 

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Suivi d'un rappel au giratoire.

Photo © Pierre Fabre

 

 

 

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De Bray-Dunes aux Îles Kerguelen et de L'Îlot de Clipperton à la Pointe Sud de la Nouvelle-Calédonie, nous sommes,  partout, en Terre de l'Homme, partout en face d'un mal chafouin à l'envi. En Octobre rose -et même après- combattons-le ensemble.

 

 

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16/10/2021
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Un siècle d’effervescence, d’idées et d’espérances (partie III )

 

        

Gorges Sand

 

 

                                                    George Sand - dessin d'Alfred de Musset

 

Jacques Lannaud poursuit une passionnante évocation du XIXème siècle autour du personnage central de George Sand. Pour lire ou relire les deux premières parties, cliquez sur les liens suivants : partie I, partie II.

 

 

Dans ce lieu retiré de la campagne berrichonne, à cinq km de La Châtre, dans cette thébaïde, la jeune Aurore va grandir aux côtés de sa grand-mère qui va la prendre en main et veiller scrupuleusement sur son éducation qu’elle veut la plus complète et raffinée possible. Elle fait appel à Jean-François Deschartres devenu un ami et auquel elle avait confié la direction du domaine qui, compte tenu de ses capacités, sera le précepteur exigeant d’Aurore, à laquelle il dispensera un enseignement complet y compris le latin qu’elle arrivait à déchiffrer dans le texte. Une anecdote nous laisse entrevoir le contexte : « A l’habitude, il était débonnaire avec moi et me savait un gré infini de la promptitude avec laquelle je comprenais ses enseignements quand ils étaient clairs. Mais, en de certains jours, j’étais si distraite qu’il lui arriva, enfin, de me jeter à la tête un gros dictionnaire de latin. Je crois qu’il m’aurait tuée si je n’eusse lestement évité le boulet en me baissant à propos. Je ne dis rien du tout, je rassemblai mes cahiers et mes livres, je les mis dans l’armoire et j’allai me promener. Le lendemain, il me demanda si j’avais fait ma version « Non, lui dis-je, je sais assez de latin comme cela, je n’en veux plus. *»

Puis, elle quittera Nohant pour intégrer le couvent des Anglaises à Paris. Elle traverse une période d’adaptation difficile, confrontée à l’isolement, obligée de se plier à la discipline de l’institution et tombera dans une sorte de torpeur mystique et de confusion. Après entretien, un abbé la conseille et lui « donne pour pénitence de retourner aux jeux et amusements innocents de son âge*. »

La confiance en elle-même revenue, elle entreprend d’élaborer de petites saynètes et parvient à avoir l’accord des sœurs responsables pour monter un spectacle. Et, dans ce lieu clos, elle va présenter une pièce de Molière « Le Malade imaginaire », auteur banni des lieux, ignoré des sœurs et des pensionnaires qui n’ont pas eu une aussi bonne éducation des œuvres classiques. Ayant adapté les dialogues aux circonstances présentes, distribué les rôles à ses amies anglaises et parisiennes, le succès est complet : « Il fallait faire rire la Supérieure, mettre en gaieté les plus graves personnes de la communauté. *» La mère supérieure éclata de rire, la partie était gagnée.

 

 

GS par Delacroix

 

 

                                                        George Sand par Delacroix

 

De jeune fille, la voici jeune femme qu’il faut marier mais sa grand-mère meurt. A une amie, elle avait écrit : « Je regarde le mariage comme un lien très pesant et la perte de la liberté comme la plus grande sottise qu’on puisse faire. »  Finalement, elle va prendre son destin en main et, le 17 Septembre 1822, elle épouse François Dudevant, aura deux enfants : Maurice en 1823 et Solange en 1828.

Au bout d’un certain temps, elle se rend compte que l’entente n’est pas parfaite entre eux et se décide à lui écrire une longue lettre : « …je vis que tu n’aimais point la musique… que tu lisais par complaisance… quand nous causions surtout littérature, poésie ou morale, tu ne connaissais pas les auteurs dont je te parlais ou tu traitais mes idées de folies, de sentiments exaltés et romanesques. * » Fracture inévitable mais, dans cette désunion, c’est elle qui prend le plus de risques. Elle intente un procès afin de récupérer ses biens, à savoir Nohant et la garde de ses enfants. Elle gagne à la surprise générale grâce à son avocat et ami Michel de Bourges.

Ce dernier événement est une victoire pour Sand, pas seulement sur un plan personnel mais sur cette société conservatrice et phallocratique, elle qui a une vision sociétale beaucoup plus large et égalitaire de la place de la femme. Ses idées avancées pour l’époque, elle les défend avec sa ténacité habituelle, ne s’avouant jamais vaincue et, en cela, elle a « ses vieux camarades », son noyau berrichon, amis d’enfance. Dans cette épreuve risquée, ils la protègent, la logeront chez eux, la soutiendront dans ce divorce qui tourne au vinaigre.

Mais, ce qui les unit, plus encore, c’est leur contestation morale et politique, leur communauté de vues, leurs aspirations partagées. Tous ces amis regroupés autour d’elle ne se contentent plus d’une société aristocratique et du dogmatisme clérical. Beaucoup sont des enfants du Siècle des Lumières, libres-penseurs inspirés par Voltaire ou Rousseau « presque tous rêvaient un avenir pour la France sans se douter qu’ils joueraient un rôle plus ou moins actif dans les événements soit politiques soit littéraires de la France. * »

Un procès est intenté en Berry aux Républicains en 1835, défendus par Michel de Bourges, l’ami de Sand, grâce auquel elle a gagné le sien contre Dudevant. Tous unis autour de leurs idées, ils fondent des journaux : L’Eclaireur de l’Indre, le Travailleur de l’Indre dont Sand est la principale contributrice littéraire et monétaire et Pierre Leroux, éditeur, philosophe, politicien théoricien du socialisme, l’inspirateur et l’imprimeur, groupe à l’origine des premiers banquets réformistes à La Châtre et Châteauroux en 1839 et des révoltes paysannes du Buzançais en 1847, durement réprimées.

 

 

pierre Leroux

 

                                                     

                                                        Pierre Leroux

 

 

Tout cela l’incitera à s’engager, encore plus, dans la défense de ses idées républicaines, entretenant, aussi, une grande amitié avec Victor Hugo par correspondance mais qui ne viendra jamais à Nohant. Elle se rapproche, résolument, d’Alexandre Ledru-Rollin, un artisan très actif de la révolution de 1848 et s’implique dans le lancement de trois journaux : La Cause du Peuple, Le bulletin de la République, L’Eclaireur, dans lesquels elle écrira des articles pour soutenir le gouvernement républicain.

Mais, c’est à Nohant qu’elle retourne, là où elle se recueille, se ressource auprès de sa famille, de ses amis et, plus tard, de ses petits-enfants, là où elle s’est mise à écrire, dans le silence de la nuit jusqu’au matin : romans à succès, sa Correspondance abondante avec ses amis, et sa propre histoire « Histoire de ma vie ».  Elle écrit, alors, à son amie Hortense Allart : « la politique proprement dite, je la déteste, je trouve que c’est l’école de la sècheresse, de l’ingratitude, du soupçon et de la fausseté…Moi, je n’ai qu’une passion, l’idée d’égalité. Les politiques actuels en sont dépourvus :  Leroux bat la campagne, Cavaignac ne sait pas ce que c’est que la France. Le prince Napoléon n’a pas de cervelle. Proudhon manque de quelque chose qui rend sa grande intelligence inféconde. La droite est perfide, la gauche est bête ou folle. * » Puis, ce sera l’avènement de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République après référendum.

Son bonheur, elle le construit, ici, entourée de ses amis, de sa famille et, plus tard, de ses petits-enfants. C’est là qu’elle crée sa propre république de l’Egalité, Liberté, Solidarité.

 

 

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                                              Nohant, dessin de George Sand

 

Là, elle est préoccupée par l’analphabétisme qui règne dans les campagnes, la condition difficile des paysans, les rudes travaux des champs. Elle sait combien ce travail de la terre finit par affecter le travailleur, elle se désole de voir la productivité inférieure aux sacrifices consentis. Elle sait que tout cela pourrait évoluer, que les progrès de l’agriculture, grâce à la révolution industrielle en cours, transformeront peu à peu la relation de l’homme avec la terre.

Ces habitants du pays de La Châtre, ces gens de la terre, ses amis parisiens, sont tous ses invités, y compris tout le personnel grâce auquel elle peut faire fonctionner cette vaste demeure où tant de gens se croisent et pour lesquels, il faut préparer les repas d’une vingtaine de personnes, quotidiennement.

Et, on en retrouve certains sur les planches en train de jouer dans une pièce de théâtre, rassemblés, le soir, devant le castelet de Maurice Dudevant, assistant au spectacle de marionnettes qu’il a lui-même sculptées et que George a habillées, de ses doigts habiles.

Non, ce n’est pas une académie, Nohant ; on y discute, on s’active, on se promène dans le jardin, dans le parc, on y écoute, parfois, du Liszt, du Chopin, du chant ou tout simplement les rossignols.

On y critique la politique du nouvel « Empereur » qui ne s’occupe pas du peuple, des paysans, mais se pavane dans de magnifiques palais avec l’Impératrice, en grande toilette.  

 

      Jacques Lannaud

 

* Extraits de « Histoire de ma vie »

A suivre, un chapitre  final sur les passions de George Sand : vie sentimentale mais, surtout, sa passion de la nature, des jardins, des arbres, des fleurs, son côté écologique, en terminant sur la magnifique grand-mère qu’elle fut.

 

 

 

 


15/10/2021
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Une image scolaire de 1945

L'École de Sagelat à la Libération

 

 

En haut de gauche à droite : Josette Prunière, Reine Péchavy, Stanislas Preisner ; puis, légèrement décalés vers le bas, Odile Garrouty, Raymonde Pinsat, Pierre Delcombel, Imelda de Benaco, Lucienne Vergnolle, Gabrielle de Benaco et Huguette Prunière.

 

Le rang intermédiaire après Odile Garrouty : Christiane Jeannot, Josette Jeannot ; ensuite, légèrement au-dessus, Lucien Hoorens, Jacqueline Brousse, Solange Nicolas, Agnès Petit, Thérèse Péchavy et Jacqueline Pasquet.

 

Le troisième rang : Jeanine Deschamps, Cécile Petit, Christian Carrière, Michel Carrière,  Jacky Pinsat, J-Michel Pinsat, Jean Nicolas, Georges Feigné, Christian Boussac, Lucette Lavelle et Jeannette Péchavy,

 

Le quatrième rang : René Santran, Robert Santran, Guy Boussac, Mario de Benaco, Simon -dit Jacky- Manchotte, Guy Manchotte et J-Claude Fabre.

 

 

Cette photo date de 1945. Notons que l'effectif des enfants réfugiés, nombreux l'année précédente, a totalement disparu. Ces derniers sont repartis, dès la Libération, dans leurs bassins de vie. Le listage des écoliers d'alors est l'œuvre de Stanislas Preisner et de Christiane Jeannot, ép de Goïti. Une précision émane de Georges Feigné et une petite correction a été apportée par Pierre Petit.

 

Les enseignants, Marcelle et Yvan Carrière, n'ont pas souhaité être associés à ce souvenir scolaire.

Le photographe a pris son cliché côté sud en rangeant les enfants au-dessus des marches de l'embryon d'escalier qui communique avec la cour de récréation. Aujourd'hui, il manquerait un tiers de ces anciens élèves à l'appel. Gardons-les dans nos souvenirs.

 

 

 

Demain : Un siècle d'effervescence, d'idées et d'espérances (partie III), par Jacques Lannaud.

Après-demain : Nous sommes au cœur d'octobre rose.


14/10/2021
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Bon anniversaire Isabelle

 

 

 

Isabelle, aujourd'hui  discrètement en retrait de l'intense activité qu'elle déploya tout au long de son riche parcours, peut constater que l'impitoyable curseur ne prend aucune pause.

 

Cette envolée nous permet de souhaiter un bon anniversaire à cette brillante universitaire. Elle apporta toute sa dynamique créativité à l'A.R.O.E.V.E.N, et, sur l'autre rive du fleuve, se fit chantresse de l'environnement par ses interpellations sur le  rôle de l'eau dans la nature. Elle ne baisse pas la garde devant l'immense problématique imposée par les dérives de notre temps qui nous menacent à chaque instant.

 

Bon anniversaire Isabelle et merci pour tes engagements passés et présents sur le terrain.

 

P-B F


13/10/2021
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Eugène Le Roy, tout de même, a été reconnu !

 

 

Château de Hautefort — Wikipédia

 

C'est dans l'appartement du régisseur de ce  superbe château d'Hautefort qu'Eugène Le Roy vit le jour le 29 novembre 1836.

Image Wikipédia opérateur Père Igor.

 

À ma grande surprise, la recherche du personnage d'Eugène Le Roy n'a pratiquement intéressé que trois personnes sur ce blog.

Ce romancier, à la plume féconde, nous laisse cependant une œuvre considérable.  Beaucoup de nos concitoyens connaissent le nom de ce grand romancier. Hélas, pour beaucoup, c'est l'auteur de Jacquou le Croquant, point barre. Certains sont allés plus loin avec "Le moulin du Frau", une histoire meunière dont Coulaures est le décor, pour d'autres c'est "L'ennemi de la mort", forme d'autobiographie déguisée et largement retouchée, où d'aucuns devineraient, dans le Dr Charbonnière, Eugène Le Roy en proie à ses dilemmes.

 

Eugène Le Roy, c'est bien plus que cette trilogie. Sa trame trouve quelques accents comparables à la finesse de plume de George Sand qui a ému bien des lecteurs avec "La mare au diable" ou "François le champi".

 

Écrivain taxé de régionaliste... peut être, même certainement. Son œuvre ne s'écarte guère du Périgord mais son travail littéraire, à mon sens, est beaucoup plus qu'une analyse et une synthèse de personnages du cru. Il fouille la société et ses paradoxes. Écorché vif, notre fine plume partage dans Jacquou, le ressentiment d'un fils de régisseur, Notons que l'infect personnage de Laborie incarne un odieux valet à la solde de son maître. Il veut se dédouaner de la vassalité complice de thuriféraires auxiliaires de l'injustice sociétale. Emmanuel Leroy Ladurie dans sa préface de "Jacquou le croquant", imagine qu'Eugène Le Roy, là, avec son héros paysan frondeur, régla probablement quelque compte avec son géniteur.

 

Laissons-nous porter par son œuvre. Elle charme toutes celles et tous ceux qui aiment nos vieilles pierres du Périgord, ceux qui les ont assemblées et, dans les sentes de ces terres chargées d'histoires tumultueuses, ont, souvent sans espoir, cherché l'amour d'êtres inaccessibles. Mademoiselle de la Ralphie en est la vibrante expression.

Décryptez Auberoque en Hautefort et vous vivrez l'existencee simple des gens, au pied du château natal d'Eugène Le Roy. La plume du romancier va toujours du côté des humbles. C'est pour cela qu'il fut si populaire.

 

Eugène Le Roy, à Montignac, quitta la Terre de l'homme le 6 mai 1907.

 

Pierre-Bernard Fabre

 

En bas de la page de recherche du personnage, La maison d'Eugène Le Roy, à Montignac, est rue de juillet, tout un symbole pour un preux républicain.  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Le_Roy

 

________________________

 

  • Le Moulin du Frau (1891), paru en feuilleton dans L'Avenir de la Dordogne du 2 avril au 21 août 1891 puis chez Fasquelle en 1905.
  • Jacquou le Croquant (1899), paru en feuilleton dans la Revue de Paris du 15 mars au 15 mai 1899 puis chez Calmann-Lévy en 1900. — Édition numérique disponible sur Wikisource en trois formats : ePub, PDF, MOBI.
  • La Damnation de Saint-Guynefort  (1937), composé en 1901, édité en 1937 chez Sedrowski.
  • Nicette et Milou (1901) : La petite Nicette, écrit en "août et septembre 1900" paru dans le N° de mars 1901 de la Revue de Paris (livraison du 15 mars). Le grand Milou fut écrit en novembre et décembre 1900". Les deux nouvelles sont réunies sous le titre "Nicette et Milou" chez Calmann-Lévy en 1901.
  • L'Année rustique en Périgord (1903), articles parus du 21 novembre 1903 au 7 juin 1904 dans Le petit centre de Limoges, puis publié à Bergerac en 1906.
  • Roquejoffre (paru sous forme de roman-feuilleton dans Le Temps du 10 décembre 1903 au 20 décembre 1903)
  • La Belle Coutelière (1905), nouvelle publiée dans le Temps, en juin 1905, puis reprise avec trois autres nouvelles dans Au Pays des Pierres en mai 1906. Réédition avec fac-similé du manuscrit en 2012.
  • Au Pays des pierres (1906), Fasquelle.
  • Les Gens d'Auberoque (1906), paru dans la Revue de Paris du 1er mai au 1er juillet 1906, puis chez Calmann-Lévy en 1906.
  • Mademoiselle de la Ralphie (1906), paru en feuilleton dans La petite République du 25 février au 26 avril 1906, puis chez F. Rieder en 1921.
  • L'Ennemi de la mort  (1912), paru dans la Revue des deux Mondes à partir du 15 juillet 1912, puis par Calmann-Lévy en 1912.
  • Études critiques sur le christianisme (trad. Guy Penaud, Richard Bordes et Jean Page), Périgueux, La Lauze, coll. « Études sur le Christianisme », 2007, 640 p., 17 x 24 cm (ISBN 978-2-35249-015-9)

 


13/10/2021
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