Mois de janvier 2021
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver.
Nous sommes rendus au cœur de l'hiver. Quelle chanson signe au mieux cette saison que "Vive le vent"… quand nous sommes bien blottis au chaud d'un bon "cantou" !
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Et le vieux monsieur descend vers le village |
Sur le long chemin |
Oh, vive le vent, vive le vent |
Oh, vive le vent, vive le vent |
Oh, vive le temps, vive le temps |
Oh, vive le temps, vive le temps |
Sur le long chemin |
Joyeux, joyeux Noël |
Oh, vive le vent, vive le vent |
Oh, vive le vent, vive le vent |
Oh, vive le temps, vive le temps
James Lord Pierpont, |
Oh, vive le temps, vive le temps |
(25 avril 1822 - 5 août 1893) était un auteur-compositeur, arrangeur, organiste, soldat confédéré et compositeur né en Nouvelle-Angleterre , surtout connu pour avoir écrit et composé " Jingle Bells " en 1857, intitulé à l'origine "Le traîneau ouvert d'un cheval". Il est né à Boston, Massachusetts et est décédé à Winter Haven, en Floride . Sa composition "Jingle Bells" est devenue synonyme des vacances de Noël et est l'une des chansons les plus jouées et les plus reconnaissables au monde. |
Jingle Bells (" Tintez grelots " en anglais, Vive le vent, en français) est un chant de Noël traditionnel américain, écrit et composé par James Lord Pierpont, sous le titre One Horse Open Sleigh (Traîneau à cheval), publié le 16 septembre 1857 chez Oliver Ditson & Co. à Boston.
Cette très belle chanson muta quasiment en hymne laïque de Noël. Elle nous vient du pays de l'Oncle Sam. Transformée au fil des ans, elle est devenue cette vigoureuse poésie en hommage à l'hiver et au vent. Cette très belle chanson d'hiver chevauche les siècles et, chaque année, elle revient pour le plus grand plaisir des mélomanes... et des enfants, à l'approche de Noël.
CLIQUEZ SUR L'IMAGE DU TRAIN "MISTRAL".
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Frédéric Mistral, Image Wikipédia, le poète fondateur du félibrige, à gauche de cette introduction est connu de toutes et de tous. Sauf pour les ferrovipathes, purs et durs, le Train Mistral, lui, dans quelques décennies, hélas, sera balayé des mémoires. Il fut, néanmoins, un des fleurons du génie ferroviaire. |
Le Mistral dans le Défilé de Donzère. Ce train, emprunté au départ par "l'élite", devint au fil de son ère, accessible à tous. Train d'affaires, il symbolisa la clientèle de managers, [affreusement désignée en franglais par la "business clientele"], le confort, la vitesse et le soleil "rhodano-azuréen".
Image Médiathèque S.N.C.F
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Le vent, force vive de la nature, est aussi indispensable à la vie que l'eau au jaillissement d'une source. Sans vent, nous n'aurions pas de pluie et la fécondation des fleurs serait impossible. Pour cela, reconnaissons que la traductrice ou le traducteur de "Jingle Bells" a superbement renommé cette ode à la nature. Comme toutes ces forces qui animent notre planète, quand le vent s'impose avec une puissance excessive, il sait et il peut être dévastateur... c'est la rançon de sa force !
Les vents sont connus sous leurs noms qui, d'un pays à l'autre, voire d'un bassin de vie à l'autre, peuvent changer d'appellation. Ces vents peuvent être désignés d'une manière générale : la brise, petit vent bien inoffensif, la bise, vent froid, voire très froid, qui nous dérange, le zéphir, vent doux et agréable ou, bien moins populaire, le Vent du Nord qui n'a pas de province particulière.
Les vents, en général, s'identifient à un sens et à un espace géographique. Ainsi, on trouve le Vent d'Autan qui nous vient du sud. Un autre vent qui nous vient du sud, aujourd'hui, n'est pratiquement plus cité dans les bulletins météorologiques.
Le cers, ou çers, (en catalan : el cerç) est un vent venant du nord-ouest de Narbonne, parfois très violent, soufflant dans le Languedoc près de la côte méditerranéenne. Il est toujours sec, mais est froid en hiver et parfois très chaud en été.
Dans les terres de l'ouest, à partir des îles charentaises, le cers devient la galerne.
Les Romains, découvrant le site de la future ville gallo-romaine de Narbonne, parlaient d'une ville vénéneuse quand le vent marin soufflait et d'aucuns disaient qu'il favorisait le paludisme. Ces derniers parlant de la ville venteuse, estimaient que quand le cers soufflait, il assainissait l'air. Ils ont fait du cers un dieu " Cersius ". En grec ancien, le mot Χῶρος désigne également le vent du Nord-Ouest.
Image Piotr Flatau
S'il est vent de notre hexagone dont tout le monde a entendu parler, c'est bien le Mistral. Le chantre et fondateur du félibrige, n'a pas eu besoin de se chercher un pseudonyme tant ce lien éolien collait à son personnage. Plus tard, ce nom inspira pour donner le nom du train hexagonal le plus prestigieux.
Vieille baderne incurable, quels que soient le blog et l'année, tu radotes à l'envi. Il est grand temps de resserrer ton "écritoire" car un vent vif et piquant d'hiver pourrait bien emporter tes notes. Cela n'aurait, par ailleurs, aucune importance car elles n'intéressent que peu de lecteurs... voire aucun !
P.F
Le catharisme occitan
Cet article rédigé collectivement (panneau 4 de l'exposition sur le catharisme, déjà citée dans ce blog - voir article Bienvenue Monsieur le majoral), vous donnera un aperçu de la vie quotidienne des cathares ainsi qu'un glossaire pour comprendre des mots qui nous sont peu familiers.
Pierre Merlhiot
Dès le milieu du XIIème siècle, alors qu'au Nord s'allument des bûchers d'hérétiques, le catharisme trouve un accueil plus favorable en Occitanie où l'Eglise et pouvoir royal sont moins influents. Le Misi, régi par la féodalité comme la France du Nord, diffère cependant par ses modes de vie, son droit d'origine romaine, sa langue, son système seigneurial, sa culture et sa religiosité. C'est surtout dans la région toulousaine, partagée entre le comté de Toulouse, les vicomtés Trencavel et le comté de Foix que le catharisme s'épanouit et se structure au sein d'un type d' habitat original, le castrum.
La société occitane
Dans ces villages fortifiés, où les rues s'enroulent autour du château ou de l'église, les trois ordres de la société féodale se côtoient : ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent. La noblesse ne vit pas isolée et riche dans un nid d'aigle imprenable à l'écart des habitants. En l'absence du droit d'aînesse, le pouvoir, les revenus et le château sont partagés entre plusieurs co-seigneurs, et cette large famille s'installe en ville à côté de la tour féodale, favorisant les échanges de tout ordre. Une autre société se dessine, avec sa propre culture mondaine et spirituelle, où les troubadours occupent une place de choix. La noblesse occitane, démunie par le partage des héritages, détourne à son profit la dîme réclamée par l'Eglise aux paysans. L'émergence d'une Eglise différente, indépendante de Rome, sans ambition politique ni exigence financière, trouve ainsi au sein des maisons nobles, un accueil bienveillant. Dans cette région où l'implantation monastique reste rare, "le christianisme cathare est apparu comme une manière particulièrement distinguée de faire son salut".
L'église cathare : un clergé et des fidèles
Les cathares constituent une véritable contre-église dissidente et organisée. Elle est composée d'évêques, assistés d'un fils majeur, d'un fils mineur et d'un ancien, de diacres, de Bons Hommes et de Bonnes Femmes qui sont les religieux cathares ayant reçu le sacrement d'ordination, le consolament. L' Eglise romaine les appelle parfaits ou parfaites pour les distinguer des simples croyants ou auditeurs. Les Bons Hommes portent la barbe et sont vêtus, en temps de paix, d'une robe sombre. Appliquant à la lettre les principes du catharisme - chasteté, interdiction de manger de la viande ou des oeufs, refus du baptême des enfants, rejet du serment - les Bons Hommes apparaissent comme plus fidèles à l'idéal apostolique que le clergé romain, jugé souvent immoral. Tout manquement à la règle de Justice et de Vérité entraîne d'ailleurs pour le Bon Homme, sa destitution, ainsi que la nullité des sacrements qu'il a pu administrer. Mais, comme dans l'Eglise catholique, cette discipline rigoureuse destinée au clergé n'est en aucun cas une obligation pour les fidèles.
Etre cathare
Après avoir prononcé leurs voeux, les Bons Chrétiens et Bonnes Chrétiennes doivent travailler pour vivre. Leurs maisons sont des communautés religieuses mais aussi des ateliers ouverts au monde et à la société, où les croyants viennent y saluer un membre de leur famille entré en religion. Les Bons Hommes sont souvent tisserands, cordonniers, se prêtent aux travaux des champs ou de la vigne, les Bonnes Femmes filent la quenouille tout en récitant leurs prières. Ces prédicateurs visitent les maisons des croyants pour y commenter l'évangile dont ils possèdent un exemplaire en occitan, langue commune et accessible à tous. Entre croyants et Bons Hommes, s'échangent le melhorer et le baiser de paix. avant le repas pris en commun ; le Bon Homme le plus âgé enveloppe un pain dans une serviette posée sur son épaule, dit un Pater, et ce "pain de l'Oraison" est partagé entre tous.
Par son unique sacrement, le consolament, l'Eglise cathare ordonne son clergé et baptise les croyants à leur mort, les aidant à faire "une bonne fin dans leur Eglise" pour être accueillis au royaume du Père céleste.
Rituels cathares
Apparelhament : confession ou pénitence des Bons hommes devant les diacres de leur Eglise.
Consolament : unique sacrement de l'église cathare. Il est à la fois baptême, ordination (il est donné au croyant qui veut entrer en religion), extrême onction (il est administré au croyant à l'article de la mort), pénitence (le rituel commence par une demande de pardon). Ce baptême par imposition des mains, permet de recevoir l'Esprit saint. Dans la croyance cathare, les âmes ainsi consolées, réunies à nouveau à leur Esprit, seront accuillies au royaume céleste, empêchant ainsi la Chute de se perpétuer.
Convenenza : accord entre l'Eglise cathare et les croyants. Dans le contexte de la croisade, cet accord permettait aux croyants de recevoir le consolament même s'ils n'étaient plus en état de parler et de participer pleinement au rituel.
Endura : Période de jeûne qui suit un consolament. Ayant été ordonné par ce sacrement, le croyant doit donc suivre la règle de Justice et de Vérité qui interdit l'alimentation d'origine carnée. L'endura a été souvent faussement considérée comme un suicide mystique.
Melhorer ou Melhorament : salutation rituelle d'un croyant cathare à un Bon Chrétien.
Fléchissant trois fois le genou, le fidèle demande, à chaque fois, bénédiction et intercession au Bon Chrétien. Sa dernière demande est suivie de cette prière : "Bons Chrétiens, priez Dieu pour moi, qu'il fasse de moi un bon Chrétien et me conduise à une bonne fin...".
Règle de Justice et de Vérité : règle rituelle que s'engagent à suivre les Bons Hommes et Bonnes femmes. Viande, oeufs, lait et fromages ne peuvent être consommés ; poissons, huile, pain, fruits et légumes sont autorisés sauf en période de jeûne ou de carême. La chasteté est obligatoire, comme dans toute autre religion. Les Bons Chrétiens s'engagent à travailler de leurs mains pour vivre, à ne plus prêter serment, ni juger, voler ou tuer.
Castrum : ce mot désigne dans la France du Sud, un village fortifié. Autour d'un noyau central constitué par le château, l'église et le cimetière, les maisons viennent se masser, protégées par une enceinte.
Dîme : impôt sur la récolte prélevé par l'Eglise.
Parfait, parfaite : mot désignant, pour l'Inquisition, les religieux cathares (perfectus haereticus : parfait hérétique). Les croyants leur donnaient le nom de Bons Hommes, Bonnes Femmes, Chrétiens, Bons Chrétiens..
Bon Homme, bonne femme : nom donné par les croyants aux religieux cathares (on trouve aussi Chrétien, Bon Chrétien, Bonne Chrétienne).
Écrivain cherche éditeur
Les HAUTS de BEUZE
Belvédère du Touron
Photo © Pierre Fabre
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Qui est Jean-Matthieu Clôt. Définissons Jean Matthieu Clôt comme saint foyen... un peu par hasard. Après avoir brillé au lycée montpelliérain Joffre, il a poursuivi des études de biologie, toujours dans la bonne ville qui a pris pour son musée, le nom de l'entomologiste-naturaliste Jean-Henri Fabre.
Après avoir épousé Michèle, une Alsacienne du pôle tri-national bâlois, et s'être attardé un peu à la porte océane du Limousin, à Rochechouart, il découvre un peu par hasard, un peu par affinité, le Périgord. Il décide alors de planter ses piquets dans les escarpements saint-foyens. Là, Jean-Matthieu s'adonne à l'écriture d'une saga sur les Wisigoths, dont bon nombre d'entre nous sont de lointains descendants. Sa plume ne sèchera qu'après le troisième tome d'une saga riche d'enseignement sur ces éclaireurs d'une vie plutôt progressiste. N'oublions pas que le Royaume wisigothique de Toulouse (418-507) a laissé une forte empreinte sur la langue occitane et ses parlers locaux. Des traces restent en Périgord, notamment dans la toponymie et dans nos traditions culturelles...
Jean-Matthieu et Michèle démontrent, qu'à Sainte Foy de Belvès, on peut donner à l'habitat rural tous les critères écologiques.
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Attardons-nous un peu sur les Wisigoths [Les Goths sont des sages] dont on ne sait que peu de choses. Les Wisigoths, peuple germanique, sont venus jusqu'à nos vallons et nos plaines d'Aquitaine. Leurs ancêtres avaient peuplé La Dacie, l'actuelle Roumanie, qui était une province romaine abandonnée.
Nous savons tous que les Wisigoths avaient une culture humaniste et qu'ils étaient des précurseurs de l'émancipation féminine, ce que les manuels d'Ernest Lavisse occultaient ; cela aurait fait désordre de dire que les barbares étaient paisibles et éclairés.
P.F
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Né en 1952 à Mulhouse, Joseph Wertenberger est le fils d’une institutrice ayant subi l’Umschulung (recyclage nazi destiné aux enseignants). Jusqu’à son décès, elle restera traumatisée par ce vécu.
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Trois jeunes vrais amis, voisins, habitant le village de Folgensbourg devenu Volkensberg, se retrouvent confrontés à la guerre. Joseph Boeglin enrôlé malgré lui, de force dans le RAD puis la Wehrmacht, essaye l’automutilation sur le front russe . Pierre Rey s’enfuit tôt par la Suisse voisine pour rejoindre un maquis dans les Landes ; trahi, il se retrouve au camp de Mathausen. Clément Graff, enrôlé non volontaire dans la division SS Das Reich, est présent à Oradour sur Glane.
Voilà que ces jeunes gens qui n’avaient jamais quitté leur village, auparavant, voyagent à travers l’Europe dans des conditions très particulières.
Couverture : Jean-Claude Allard artiste-peintre, décorateur.
Le maire : officier de police judiciaire ?
La fonction de maire est de plus en plus difficile à assumer. Ce qui vient de se passer à Lieuron en est la parfaite illustration. Cette commune d'Ille-et-Vilaine vient en effet d'être confrontée à un événement sans commune mesure avec sa taille et ses moyens : une rave-party sauvage s'installe, 2500 personnes déferlent. Une seule solution : faire appel aux forces de l'Etat. Monsieur le maire a dû se sentir bien seul et démuni face à cette foule qui bravait toutes les interdictions.
Ce fait est loin d'être exceptionnel.
Comme monsieur le maire de Lieuron, j'ai été confronté, pendant une semaine, à des événements qui auraient pu totalement dégénérer si je n'avais gardé mon sang- froid et si je n'avais eu le secours de l'Etat.
Pour faire court, en 1989, la France fête le bicentenaire de la révolution française. Le conseil général de la Dordogne y prend sa part. Pendant 3 soirs, un spectacle son et lumière de grande qualité "Evolution et révolution ". Le lieu est choisi : Les Eyzies de Tayac où préhistoire et histoire sont intimement liées.
Les soirées d'été s'annoncent paisibles et l'on attend un nombreux public ; mais voici, que voulant profiter de l'aspiration de cet événement, une personne fortunée, de moralité incertaine, souhaite organiser, dans le même temps, ce qu'on appelle maintenant une rave-party. Sans avoir mon autorisation, il lance des invitations par flyers. Le résultat ne se fait pas attendre : des centaines de personnes affluent dans Les Eyzies, s'ensuivent rodéos dangereux, strip-tease, grivèleries d'aliments....et j'en passe.
Dès lors, la population s'affole, la mairie ne désemplit pas. Je convoque l'organisateur qui se propose de dédommager les commerçants concernés et me demande une autorisation pour un autre lieu. Je refuse : la frustration fait son effet. On menace de détériorer les installations de la fête et, je l'ai appris plus tard, de" faire la peau du maire". A cet effet, à mon insu, deux personnes ont assuré ma sécurité pendant la semaine. Un escadron de gendarmerie a tenu à bonne distance, ceux qui voulaient gâcher notre fête.
Je croyais en avoir fini avec mes soucis quand, le 2ème jour, l'orage éclate, le feu se met dans les bois, attisé par un vent violent, des spectateurs s'affolent, une personne décède frappée d'une crise cardiaque et malgré les soins de l'équipe médicale. Je ne pourrai jamais l'oublier.
A 3 heures du matin, les pompiers viennent à bout de l'incendie.
Durant mon mandat, j'ai, comme tous mes confrères, connu des moments de satisfaction et de joie mais je ne souhaite à personne de vivre la semaine cauchemardesque dont j'ai mis longtemps à me remettre .
Maire : officier de police judiciaire ?
Pierre Merlhiot
C'était la plus petite coupure après la Libération.
Cette coupure correspond à 0,40 € de nos jours. C'était le billet des temps dits modernes qui, intrinsèquement, avait le moins de valeur financière. L'œuvre artistique, elle est dessinée par Henri-Clément Serveau *, ne perd rien de sa qualité de gravure.
P.F
* Henri Clément Serveau, dit Clément-Serveau (Paris 10e, – Paris 8e, ) est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Henri Clément Serveau suit successivement les cours de l'École nationale des arts décoratifs puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris de 1904 à 1914. Il débute en 1905 au Salon des indépendants et participe ensuite aux Salons des artistes français, aux Salons d'automne, aux Salons des Tuileries. Source Wikipédia