Terre de l'homme

Terre de l'homme

Mois de mars 2023


"Terre en vert" saluera le printemps à Capdrot.

CAPDROT

 

 

 

J-Jaques Nadal,

24/07/2006

photo © Pierre Fabre

Capdrot, une étymologie admise par tous.

 

Si les définitions données par les adeptes de l'onomastique, parfois, sont source de doute, voire de contestations, Capdrot, tête du Dropt, tombe sous le sens. Où est ce jaillissement qui sourd de terre... là, nous sommes en difficulté.

Pour Jean-Jacques Nadal, un autochtone bien du pays, la source du Dropt s'est, plus ou moins, perdue. Ce brave Capdrotien atteste qu'elle sourdait là, dans la prairie de Bonnefon, lieudit qui, par sa sémantique, se passe de longue explication.

 

D'aucuns ont imputé cette perte de source franche du Dropt à la secousse sismique d'Arètte en 1967. 

 

P.F

 

 

Capdrot

 

 

 

Où est passée la source du Dropt ?

 

« Le Dropt prend sa source à Capdrot », dit-on. De fait, « Capdrot » peut s’interpréter comme dérivant du latin caput Droti ou/et de l’occitan cap del Drot, c’est à dire tête du Drot. La carte à 1/25 000 de l’IGN (éd.2000) indique une fontaine de Bonnefon (à environ 3 km à l’Est de Capdrot) qui semble bien correspondre à la source du Dropt. Ceci est en accord avec « source à Capdrot ». Toutefois, les tirets qui marquent les premières centaines de mètres indiquent que le débit de la fontaine n’est pas permanent, grave défaut pour la source d’une rivière …
D’ailleurs, Xavier Girard, dans un travail effectué pour le C.A.U.E. d’Agen, écrit à propos de la source du Dropt :
Autrefois, le Dropt avait sa source à Bonnefon […]. Un plan cadastral de 1840 indique la naissance de la rivière en cet endroit. Cependant, depuis le tremblement de terre d’Arette dans les années 70, l’eau ne coule plus à Bonnefon et le Dropt a plusieurs petites sources.
Mais alors, peut-on définir, aujourd’hui, la « vraie » source du Dropt ?

 

http://loudrot.blog.lemonde.fr

 

 

https://terres-de-nauze.blog4ever.com/article-sans-titre-62

Le lien ci-dessus concerne un article immanent à la recherche des sources du Dropt

 

Niche fontainière

 

 

 

Avec le printemps qui pointe son nez, TERRE EN VERT a le plaisir de vous proposer une                                     

 

 

BALADE BOTANIQUE

 

Le  DIMANCHE  2 avril

 

PLANTES COMESTIBLES

 

 

            Objectif:

 

Établir une fiche botanique de chacune des plantes rencontrées, la plus complète possible : caractéristiques botaniques, confusions possibles, photos, dessins, empreintes, herbier..

 

Le but étant de pouvoir, à nouveau, l'identifier avec certitude par nous-mêmes.

 

            Animation:

 

- Christian, grand connaisseur des plantes comestibles et de leurs vertus.

- Nathalie, votre hôtesse pour l'occasion, dont les recherches l'ont menée à étudier les plantes tinctoriales du Pérou.

- Vous ! chacun vient avec ses propres connaissances et est invité à les partager.

 

                                               Limites : 5 plantes maximum

                                                   12 personnes maximum

 

                                                    Lieu:  Capdrot

                                                   

                                                             À 10h30

 

La balade sera suivie par une auberge espagnole agrémentée par nos cueillettes matinales.

 

             Renseignements et inscription :    06 76 13 02 77

 Participation libre  

 Enfants bienvenus

 

Christian Foin en promenade éducativee

 

Christian Foin en promenade éducative

Photo © Pierre Fabre

 

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Cette balade capdrotienne va, certainement,  donner à certaines et à certains l'occasion de découvrir un village qui est lié à la géographie puisqu'il voit naître, dans ce bois de Capdrot, le dernier affluent majeur de la Garonne. Celui-ci s'invite dans l'histoire des bastides. Avant de repartir de ce bourg, accordez-vous un regard historique pour honorer Buffarot, le plus prestigieux des Capdrotiens. Cet humble tisserand prit, sous Louis XIII, la tête d'une fronde. Il fut défait, à Montpouillan, par la force des puissants.

 

Buffarot fut sauvagement décapité le 6 août 1637, avec pour crime fondamental celui d'être rebelle à l'injustice. Sa tête plantée au bout d'une pique fut transportée à la foire de Belvès.

 

Ainsi, une fois de plus, hélas, la force prima sur le droit.

 

Capdrot

 

Monument des croquants. Image © Jacques Mossot

 

Jacques Mossot, ingénieur des Arts & métiers, a photographié des centaines d'ouvrages sur tous les continents. Cannois, par sa naissance, il a été impressionné par le Périgord. Il a épousé une fontenilloise. Il est l'auteur d'images patrimoniales qui suscitent l'émerveillement.

 

 

Pierre Fabre

 


25/03/2023
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Monplaisant. Après la réunion publique sur le bassin versant de la Nauze ,

Au chevet de la Nauze

 

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La Nauze 01

 

La Nauze, en aval immédiat du pont du Cra, alimente sur sa rive gauche, le canal d'amenée du Moulin du Cros. Ce site fongauffiérain, aujourd'hui, est devenu le Centre d'interprétation de la laine.

 

 

Curieusement, quand on pense à Monplaisant, on situe un village perché sur la crête et, sauf si l'on connaît bien les lieux, on ne songe pas à une entité gardienne d'une rive de la vallée de la Nauze et du sillon du Raunel.

Nullement prétentieuse mais plutôt figurative est la devise monplaisanaise "Montem vallemque regit" soit "Domine, ou commande, ou administre, le mont, présentement les collines, et la vallée".

 

Ce n'est donc pas par hasard que le SMETAP retint Monplaisant pour animer la réunion publique, de ce 21 mars, pour l'aménagement du bassin de la Nauze. L'accueil des participants fut le domaine de Jean-Pierre Servoir et de Maydia Diot

 

Voici le lien qui vous permettra d'accéder au support de présentation projeté par le bureau d'études Géonat, mardi soir, lors de la réunion publique concernant le bassin versant de la Nauze.

https://we.tl/t-Zj6k89YOvn

 

L'état des lieux porta naturellement sur la Nauze, avec son couloir de 17 km, mais aussi sur ses adjacents qui, ensemble, représentent 90 km de corridors ciselant les collines.

Les actions à venir portent sur  la gestion des embâcles et seuils calcaires, la remise en talweg, la mise en place d'abreuvoirs et de gués, la plantation de ripisylve et, in fine, l'installation de déflecteurs. Vaste programme.

 

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L'exposé de Jean-François Nardot fut d'une excellente qualité

Photo © Pierre Fabre

 

 

Tous ces points ont été abordés par Jean-François Nardot-Peyrilles, directeur du bureau d'études de Géonat. et Christophe Audivert, technicien de la SMETAP, qui connaît chaque mètre des cours d'eau qu'il parcourt. Il apporta des précisions sur l'expertise de terrain.

Il faut bien convenir que l'aboutissement de tous les chantiers ne s'obtiendra pas avant plusieurs années.

 

 

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Les questions et remarques n'ont pas manqué de pertinence.

Photo © Pierre Fabre

 

 

Plusieurs propriétaires ont émis des remarques sur ce chantier. Celles-ci allaient dans le sens des droits et des devoirs de chacune et chacun mais aussi sur le questionnement des coûts et leur partage.

Cette animation fut très intéressante. Le seul regret fut qu'il n'y ait pas plus de riverains pour s'intéresser à ces axes de vie qui, manifestement, ont besoin de soins et de beaucoup de respect.  

 

Pierre Fabre

 

La Nauze 02

 

Obtenir un cours d'eau paisible et s'écoulant sans embâcles, n'est pas toujours chose facile.

 

 

La Nauze 04

 

Le superbe pont des Abbesses est souvent précédé d'une masse d'alluvions qu'il faut maîtriser en respectant le vieil adage "À vieux bords et à vieux fonds".

 

 

La Nauze 03

 

Un décor idéal qu'il convient de préserver.

 

Les photos de la Nauze, issues de "Terres de Nauze" et de "Terre de l'homme", sont © de Bruno Marty.


24/03/2023
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Le théâtre de la Nauze glisse au fil de l'eau

Géographiquement -et localement- la Nauze réunit Sagelat et Siorac. 

Le Théâtre de la Nauze glissera ce samedi, de Sagelat à Siorac où les comédiens seront les hôtes de l'Animation sioracoise.

 

 

 


23/03/2023
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Près de cent personnes se sont rendues à Veyrines pour commémorer le drame du Canadier

VEYRINES-de-DOMME

 

Plus de 80 personnes, ce samedi 18 mars, sont allées au Mémorial de la Raze pour commémorer la tragédie du 16 mars 1944.

 

Cette année, Sébastien Fongauffier, maire de Grives, Jean-Pierre André, maire de Cladech, Daniel Déjean, maire de Castelnaud et Patricia Lafon-Gauthier, conseillère départementale, entourèrent Pascal  Delpech, maire de Veyrines. Les édiles sioracois et Germinal Peiro, président du conseil départemental, étaient excusés. Le major Anita Praud était là pour la Gendarmerie nationale, au côté du lieutenant Olivier Reynal qui représentait le corps des sapeurs-pompiers.  Dans l'assistance, on pouvait reconnaître Francis Vierge qui a beaucoup œuvré dans ses deux mandatures de maire, de 2001 à 2014, pour que la mémoire des partisans soit honorée et a suivi Ralph Finkler, l'unique survivant de ce drame, dans son opiniâtre mission de passeur de mémoire.

Après que Sylvie Borie ait lu le message de l'ANACR, Pascal Delpech prit la parole. Dans son discours, il précisa qu'il entendait mettre en place un circuit pédagogique, pour atteindre le Canadier distant de 500 m du mémorial.

 

Cette année, les collectifs de l'ANACR de Périgueux et de Sarlat sont venus avec des groupes consistants à cette manifestation.

 

Après le dépôt de gerbes au mémorial, le cortège s'est rendu au cimetière où trois fils de républicains espagnols ont déposé une rose ; et, le porte-drapeau, ému d'arborer le drapeau de la République d'Espagne, déposa un bouquet de fleurs champêtres qu'il avait composé, le jour-même.

 

Après le déjeuner à la salle des fêtes, comme prévu, Daniel Chavaroche est venu conter l'histoire des gens de Cante Loube, hameau viticole imaginaire, qui portait Zéphirin, son résistant, en terre.

Cette histoire menée avec humour recadra bien des errements  et des faiblesses de cette époque.   

 

 

Les dépôts de gerbes

 

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Claude Hélion et Anne-Marie De Walls déposent la gerbe de l'ANACR

 

 

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Pascal Delpech, pour la commune de Veyrines, fleurit la stèle.

 

 

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Il revint à Patricia Lafon-Gauthier de déposer la gerbe du conseil départemental.

 

 

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Le moment, toujours émouvant, de la sonnerie "Aux morts".

 

Les prises de parole

 

Lecture Sylvie bis C'est Sylvie Borie qui a pris la parole pour l'ANACR.
   
DSCN4959 José-Santos Dusser a dit quelques mots pour les filles et fils de républicains espagnols.
   
DSCN4960 Pascal Delpech, maire de Veyrines, fit part de son dessein d'ouvrir un parcours pédagogique pour "Le Canadier".

 

 

 

 

 

 

 

 

vue d\\\'ensemble

 

Plusieurs maires et maires-adjoints ont honoré de leur présence, ce moment de recueillement.

 

 

Fils de républicains

 

Serge Valbuena de Peyzac-le-Moustier, Robert Villafranca de Limoges, José Santos-Dusser de Périgueux et Jean-Claude Sierra de Besse, tous fils de républicains espagnols, ont fleuri la sépulture de roses. Jean-Claude, lui, a tenu à composer, le jour-même, un bouquet de fleurs champêtres.

Il y a trois partisans dans la sépulture commune. Le quatrième a connu un sort plus atroce que ses compagnons. Il perdit la vie, à Limoges, dans le supplice des tortionnaires de la  Gestapo.

 

L'ANACR adresse ses remerciements à  toutes et à tous, passeurs de mémoire, élus porte-drapeaux. Un remerciement tout particulier à la commune de Veyrines, à Pascal Delpech, son maire,  au conseil municipal actuel ; mais,  aussi, en pensant tout naturellement à Francis Vierge, aux élus qui, hier, étaient en charge de cette entité et qui ont su faire ériger et entretenir le lieu de mémoire de La Raze et entretenir la sépulture. Comment ne pas songer à tous ceux qui  ont ouvert ce chemin du souvenir, en premier lieu notre inoubliable Ralph Finkler, à Phil-Léon Lichtenberger . À la Raze, bien des partisans sont venus s'incliner, citons les regrettés Yves Bancon, Henri Cugnenc, Georges Fongauffier et pensons aux résidents de ces collines, dont Garat, le boulanger de la Chapelle, qui ont connu la tragédie du 16 mars, avec l'émotion que l'on devine.

 

 

Daniel Chavaroche, à Merle le 13

 

Daniel Chavaroche

On ne peut que se réjouir que, grâce à Daniel Chavaroche, cette journée ait eu ce relief.

 

Grâce aux petites mains de l'ANACR, aux multiples gestes et à la minutie de leur préparation qui a demandé beaucoup de soins et d'efforts, nous avons pu partager ce repas résistant commun. Un merci chaleureux à Antoine qui, bénévolement,  a préparé ce repas. Un autre merci va naturellement à Paul-Marie qui a sonorisé la salle avec une qualité parfaite.

Que toutes celles et ceux qui sont oubliés, nous prient de bien vouloir excuser les lacunes.

Puissions-nous,  l'an prochain, 80 ans après, donner à ce pèlerinage laïque toute la résonance qu'il mérite.

 

 

Drapeau République

 

Sur la sépulture, la ligne de fracture séparant l'Espagne de la France symbolise les Pyrénées.

Au-delà de la couleur de la peau, des oriflammes, des frontières, tu es la Liberté.

Contribution photographique partagée © Serge Righi et Alain Eymet. 

 

Pierre Fabre


23/03/2023
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Le Valech, un cours d'eau karstique

 

Le Valech, un cours d'eau karstique

 

Voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain, traversant des terrains fissurés en général calcaire (zone de karst) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences.

Source d'après Ministère chargé de l'environnement et OFB

 

 

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Le Valech, par validation de la majorité des élus des communes qui bordent son cours, est en voie de retrouver son hydronyme historique. D'autres, à l'unanimité à Saint Germain et, majoritairement, à Saint Laurent -et c'est leur droit le plus absolu- ne souhaitent pas aller vers ce  ressourcement. Ils préfèrent continuer de l'appeler la Vallée, terminologie banale issue de dérives antérieures. 

Là n'est pas le thème du billet de ce jour.

Ce sillon qui, par son toponyme pluriséculaire, désigne un talweg humide, depuis près d'un siècle, a perdu sa pérennité et son écoulement permanent perdu depuis près d'un siècle, n'est plus, aujourd'hui, que de lointains témoignages de pêcheurs d'écrevisses des années 20.

N'ajoutons pas aux conditions météorologiques de notre siècle, des situations qu'elles n'ont pas. Le Raunel, en 2022, a échappé au tarissement total. Quand il arrivait à la Nauze, il n'était certes plus qu'un mince filet d'eau. Le Valech, lui, a tari à la fin du printemps dernier ; et, depuis, s'il a pu, au bénéfice des pluies d'hiver, repartir sur son cours supérieur, n'a pas eu assez de puissance pour atteindre la confluence saint germano-carvésoise avec le Neufond qui, lui, a  réussi en décembre, à renaître.

 

La confluence désigne à la fois la rencontre entre deux cours d'eau et le site où se produit cette rencontre, aussi appelée le confluent. Les cours d'eau qui se rencontrent, n'en forment alors plus qu'un, qui garde le nom du cours d'eau le plus important en débit, bien qu'il existe de nombreuses exceptions.

  

Ce qui est à craindre, c'est que le tarissement se prolonge au-delà d'une année calendaire.

On notera que la Beuze a repris tout comme le Neufond.

Les causes des disparitions des petits cours d'eau sont multiples. Les précipitations ont toujours été plus ou moins variables, au cours des décennies antérieures mais, force est de constater que d'autres paramètres affectent ces déversements de cours d'eau. La disparition de bon nombre de chemins ruraux, équilibrés par des rigoles d'évacuation des eaux pluviales, la multiplication des retenues  privatives, l'entretien plus qu'aléatoire des lits des cours d'eau, l'éradication des haies bordant les parcelles, le déboisement des feuillus, régulateurs d'un minimum d'humidité, figurent certainement parmi les causes qui troublent la vie des sources et, naturellement, des cours d'eau.

 

 

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Ce mois de Pluviôse n'a pas connu une seule journée de pluie et Ventôse n'a pas corrigé la courbe... loin s'en faut.

 

Qu'est-ce qu'un cours d'eau.

La loi n°  2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, a introduit dans le code de l'environnement, une définition des cours d'eau. Les trois critères utilisés dans cette définition sont issus de la jurisprudence du Conseil d'État (notamment son arrêt du 21 octobre 2011, EARL Cintrat/Ministre de l'écologie, n°  334322). L'article L. 215-7-1 du code de l'environnement dispose : « constitue un cours d'eau, un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant, la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent, compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales ». Ainsi, un ruisseau dont l'écoulement est intermittent, peut être qualifié de cours d'eau. Toutefois, un milieu caractérisé par un écoulement exclusivement alimenté par des épisodes pluviaux locaux, ne saurait être considéré comme un cours d'eau. L'appréciation doit donc être locale. À l'effet de clarifier le droit applicable dans chaque département, les services du ministère de la transition écologique et solidaire se sont engagés, à la suite de l'instruction du 3 juin 2015 relative à la cartographie des cours d'eau et à leur entretien, dans un travail d'identification des cours d'eau. Cette approche pragmatique tient compte des usages locaux et des spécificités géo-climatiques.

 

La loi reconnaît donc l'intermittence pour les cours d'eau mais, semble-t-il, le législateur écarte les épisodes pluviaux locaux. Tout est donc dans la nuance. Il semblerait cependant bien dommageable à notre patrimoine que le Valech, ou la Vallée pour celles et ceux qui rejettent la renaissance historique, que ce lien dont les intermittences se prolongent, perde l'hydronyme de cours d'eau.

 

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À gauche, le lit à sec, le 15 mars 2023, en aval de la passerelle. L'image du centre, à 50 m en amont du pont de la R.D. n° 53, les derniers litres de l'écoulement. Sur l'image de droite, on a du mal à découvrir  les ultimes gouttes d'eau qui disparaissent sous le tapis de feuilles.

 

 

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Après une sècheresse hivernale peu commune et après avoir résisté, jusqu'à la dernière limite, le Valech tire sa révérence.

 

Texte et photos © Pierre Fabre


21/03/2023
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