Le chemin des oiseaux et de la biodiversité, un vecteur pédagogique. Il sera un thème majeur de la journée du Téléthon dans le sillon nauzérois.
Les éclaireurs du Téléthon
Le Comité des fêtes de Sagelat, un quadrimestre après l'inauguration du Chemin des oiseaux et de la biodiversité,
https://terre-de-l-homme.blog4ever.com/inauguration-du-chemin-des-oiseaux-et-de-la-biodiversite-1
reprendra le 23 novembre le thème ornithologique et environnemental de la balade collinaire pour sa journée automnale au profit du Téléthon,
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Brigitte, Dominique et Jacky ont voulu suivre le "Chemin des oiseaux et de la biodiversité" pour jauger son profil. Est-il une "promenade de santé" ou est-ce un petit exercice physique parfaitement adéquat pour une journée caritative au service de la science. La réponse viendra après 90' de parcours pédestre.
Au-dessus de la Tannerie, le chemin est bordé de murs en pierre sèche. Un chef d'œuvre de savoir-faire de bâtisseurs des siècles quand le béton n'existait pas.
Même si La Fontaine ironisa, avec la métaphore que tout le monde connaît, sur le chant des cigales, nous aimons tous entendre leur chant.
La cigale est l’insecte le plus bruyant de la planète, à condition qu’il fasse beau car dès qu’il pleut ou lorsque le temps se rafraîchit, les cigales sont muettes ! Aucune femelle ne chante, le chant est l’apanage exclusif du mâle. Il ne s’agit pas vraiment d’un cri, puisque l’animal ne le fait pas avec sa bouche : le « chant » de la cigale s’appelle en réalité cymbalisation. C’est un son très puissant que le mâle cigale fait en faisant vibrer son abdomen dont le ventre est pratiquement vide pour mieux servir de caisse de résonance. On peut même voir le soleil à travers son ventre !
Chez les cigales, c’est, donc, exclusivement, le mâle qui chante. … Mais, celui que nous appelons "chant des cigales" correspond à un appel nuptial. En effet, en été, les mâles chantent, d’abord pour attirer les femelles, puis pour leur faire la cour. Techniquement, il n’est en fait pas correct de dire que les cigales chantent.
https://www.roseetmarius.com/blog/tout-savoir-sur-la-cigale/
Belvès a tenu à rendre hommage au plus généreux de nos officiers de la Gendarmerie nationale. Il paya de sa vie son altruisme citoyen.
Le 23 mars 2018, à Trèbes, l'officier supérieur de la Gendarmerie nationale suscita, par son action héroïque, l'admiration de tous en protégeant des personnes et en faisant don de sa personne face au terrorisme islamique le plus barbare et odieux. Un exemple de supériorité des guides de la civilisation face à l'obscurantisme phallocratique, brutal, stupide et haineux d'incurables ennemis de la culture harmonieuse.
Le Bloy, relief majoritairement monplaisanais, correspond au flanc collinaire oriental de Belvès et Monplaisant.
Un des multiples panneaux du parcours
Sur ce merveilleux chemin bucolique escarpé, on découvre une vingtaine de panneaux qui nous éclairent sur la nécessité de respecter la faune et la flore. Brigitte et Dominique prennent un répit avant de reprendre le coup de collier qui les amènera au hameau du Bloy.
Ici s'achève, ou commence, le chemin des oiseaux et de la biodiversité.
Voulu et conçu par Michel Ribette, chantre de la Nature, appuyé par les appareils municipaux du Pays de Belvès et de Monplaisant, nous avons là, à ciel ouvert, un laboratoire de la vie de la Terre.
Ce parcours de 3 161m est, pour moitié, une sente de 1 497 m et pour 1 664 m, l'emprunt de voies communales peu fréquentées par les flux routiers.
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À gauche, Christian Léothier, maire de Pays de Belvès ; à droite, Jean-Bernard Lalue, maire de Monplaisant | ![]() |
Michel Ribette, le créateur pédagogique de ce pôle de la biodiversité, ce 23 novembre, sera l'animateur de cette balade écologique, culturelle et caritative.
Texte et photos © Pierre Fabre
La balade botanique d'octobre
Fête de la châtaigne
Image © Benjamin Gimmel
Villefranche-du-Périgord, bastide fondée en 1261 par Alphonse de Poitiers, tient à bien vivre dans ses Hauts-de-Lémance et, pour ce faire, mise sur ses atouts, à savoir la saine ruralité d'une entité où il fait bon habiter et ses atouts touristiques. Depuis bien des décennies, ses tables ont toujours été prisées avec les cèpes comme mets recherché. La châtaigne, jadis fruit du pauvre, grâce au savoir-faire gastronomique, mérite, aussi, toute la considération que les siècles lui ont donnée tant par sa richesse que, jadis, par un salutaire appui aux repas des humbles.
Pierre Fabre
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Chaque année, des "notables" en grande tenue viennent à la fête. Photo © DR.
Table ronde blogueuse de "Terre de l'homme"
SIORAC-en-PÉRIGORD
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Image Egic
https://www.egicsolutions.com/
L'image de la table ronde arthurienne et moyenâgeuse est descendue jusqu'à nous mais nous savons, tous, qu'il s'agit d'un stéréotype plutôt légendaire. Néanmoins, dans le sens d'une assemblée hétérarchique, on conçoit la figure de la table ronde tout en sachant bien qu'il faut une catalyseuse ou un catalyseur, pour ne pas dire un coach, à l'écoute pour ouvrir et gérer le débat.
La première table ronde de "Terre de l'homme" réunira à Siorac-en-Périgord, celles et ceux qui voient dans ce lien créé, il y a 4 ans, par Pierre Merlhiot, une chaîne de partage d'informations et de savoir être.
Nous reviendrons sur cette journée dont le lieu n'a pas été choisi au hasard mais par une complicité pleine et entière, avec les forces vives animatrices de la vie locale. Ce sera donc le 2 novembre à 10h 15 à Siorac, au Club House.
Toutes les personnes qui s'intéressent à la vie de "Terre de l'homme", qu'elles soient inscrites dans le cercle des abonnés, des lecteurs assidus ou ponctuels ou non, seront naturellement les bienvenues.
Il n'est nullement nécessaire d'être un flatteur, un "bretteur" ou un passif pour participer à cette table ronde. Toute une chacune et tout un chacun peuvent venir soutenir des points de vue distincts sous la réserve fondamentale du respect des sensibilités différentes de chacune et de chacun.
Tout le monde pourra s'exprimer. Les thèmes, éventuellement, peuvent avoir été préparés à l'avance.
Les sujets, non exhaustifs, abordés seront :
"Terre de l'homme", un lien à faire vivre par des contributions ouvertes et plurielles.
Les critiques négatives et positives
Faut-il ouvrir de nouvelles fenêtres. Si oui, lesquelles... et avec quels moyens rédactionnels et photographiques.
Regards sur les feuilletons, sur les thèmes qui, manifestement, connaissent des réactions diverses.
Les interviews de citoyens en vue, ou autres, impactant la vie locale, sont-ils à reconduire et avec qui.
Vers qui se tourner pour trouver des rédactrices ou rédacteurs plus en prise avec l'actualité sociétale.
Existe-t-il des sujets à éviter.
Un repas convivial à la table du Rond-point rassemblera celles et ceux qui souhaiteront s'y associer.
Écot participatif, par convive, 20 €
Les inscriptions sont souhaitées pour la préparation de la table mais facultatives ; néanmoins, pour l'intendance des repas, elles sont vivement attendues.
Tél de préférence : 05 53 29 07 50 ou, à défaut, 06 16 45 45 64, 06 52 88 10 74
P.F
Bruno explorateur des lointaines îles polynésiennes
SAGELAT
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Photo © Pierre Fabre.
Le 11 octobre, en soirée, Bruno Marty, photographe et reporter indépendant, fut accueilli à la salle des fêtes de Sagelat par Sylvie Braud, le personnage-clé de "Terre en vert".
Bruno anima une conférence, de près d'une heure et demie, sur l'incidence des aléas climatiques dans cet archipel des Tuamotu qui n'est pas, loin s'en faut, seulement un lointain lieu paradisiaque. Ceux-ci, comme dans toutes les terres océaniques où la vie humaine est côtière, impactent souvent la population en dévastant l'habitat.
Les chapitres de la conférence ont abordé cinq thèmes majeurs. Les cyclones dans cette partie du globe interviennent ponctuellement. On est surpris, là, par le phénomène de la houle qui dépasse -et de loin- ce que l'on peut imaginer. La montée des eaux menace, jour après jour, les rivages côtiers. Les inondations, corollaire des épiphénomènes, s'invitent fréquemment dans ces îles. Tout aussi liée à la montée des eaux, l'érosion côtière, sans répit, sape les atolls.
Bruno s'est révélé être un excellent conférencier pointant les sources d'inquiétude, voire d'angoisse qu'il a pu vivre lors de ces furies de la nature. Il fut le "géographe" de ces archipels lointains qui, à 15 431 km de Sagelat, sont fascinants mais terriblement en danger à moyen terme. Il faut savoir vivre avec la nature souvent hostile mais ô combien envoûtante pour les chasseurs d'images.
Photo © Pierre Fabre.
L'auditoire de 25 personnes fut passionné et prolongea la conférence par un balai de questions-réponses.
Bruno se tient à la disposition d'animateurs de vie culturelle pour renouveler sa conférence sur les aléas climatiques qui, bien sûr, interpellent les deux hémisphères. Contact : marty.bruno24170@gmail.com |
Pierre Fabre