Succès inattendu pour la dictée ludique
SAGELAT
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… ne nos induces in tentationem. … ne nous laissez pas succomber à la tentation [Répertoire grégorien > Pater noster]
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Il fallait trouver un texte court, humoristique, sympathique au demeurant, où toute une chacune et tout un chacun pouvaient s'amuser... et, un peu, se tester sur les souvenances du collège et même pour certain(e)s de la préparation au Certificat d'études primaires. Il manquait une authentique figure du corps enseignant pour tenir le rôle de lectrice ou de lecteur. Catherine Merlhiot, coordinatrice de "Terre de l'homme", se fit donc la chantresse pédagogique de cette journée. Elle pensa, probablement, que ce rôle aurait été parfaitement émouvant s'il avait pu être tenu par son père, professeur honoraire, qui nous a quittés, il y a un an.
Auriez-vous réussi à réaliser un sans faute, pas si sûr ? Tout le monde était invité à prendre son stylographe pour participer à cette expérience ludique collective. Les "dictophiles" d'un jour devaient "phosphorer" sur un morceau choisi des Trois messes basses, d'Alphonse Daudet.
Il y eut 25 "dictophiles" pour oser prendre la plume et, avec humilité et envie de rire de leurs interrogations, participer à ce retour à l'école d'antan. Parmi eux, on trouva Jane, une charmante Britannique francophile. Elle s'en est fort bien tirée.
Les zéro faute :
Sylvie Borie, Corine Desmulie, Manon Desplain-Bossenmeyer et Nathalie Février.
Une faute "vénielle", mais non décomptée, pour Joël Eymet, avec coq de bruyère écrit avec un b majuscule pour bruyère. On pourrait imaginer la Bruyère, cours d'eau provençal, de 19 km qui arrose Seillans. On est là tout près du château, certes imaginaire, des sires de Trinquelague où, un soir de Noël, Garrigou, le jeune clerc, qui, en fait, était plutôt le diable, connaissant le faible pour la bonne chère du révérend, dom Balaguère, lui a fait commettre l'épouvantable péché de gourmandise.
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Le texte
Jésus-Maria ! moi qui aime tant les truffes... Donne-moi vite mon surplis, Garrigou... Et avec les dindes, qu’est-ce que tu as encore aperçu à la cuisine ?...
– Oh ! toutes sortes de bonnes choses... Depuis midi nous n’avons fait que plumer des faisans, des huppes, des gélinottes, des coqs de bruyère.
Là, devait se clore la dictée des écoliers. Il n'y en eut point, hormis une jeune adolescente. Elle tint à poursuivre. |
La plume en volait partout... Puis de l’étang on a apporté des anguilles, des carpes dorées, des truites, des...
– Grosses comment, les truites, Garrigou ?
– Grosses comme ça, mon révérend... Énormes !...
– Oh ! Dieu, il me semble que je les vois... As-tu mis le vin dans les burettes ?
– Oui, mon révérend, j’ai mis le vin dans les burettes... Mais dame ! il ne vaut pas celui que vous boirez tout à l’heure en sortant de la messe de minuit.
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Explications des principales difficultés
- surplis : nom masculin, vêtement liturgique de toile fine, blanche, à manches larges, qui descend jusqu'aux genoux et se porte par-dessus la soutane.
- faisans (pluriel) : nom masculin, oiseau galliforme à plumage brillant chez le mâle, omnivore et polygame, originaire d'Asie centrale.
- huppes (pluriel) : nom féminin, oiseau insectivore au plumage roux marqué de noir et de blanc, au long bec courbe, portant une forte huppe rose et noire. La huppe niche dans les arbres creux.
- gelinottes (pluriel) : nom féminin, oiseau tétraonidé des forêts tempérées froides d'Eurasie, sédentaire et omnivore, vivant sur les arbres et nichant à terre, difficile à observer.
- coq de bruyère : animal de couleur qui a la taille d'une poule.
- étang : nom masculin, étendue d'eau stagnante, naturelle ou artificielle, généralement de dimensions et de profondeur plus faibles qu'un lac. Les écologistes réservent ce terme aux pièces d'eau artificielles susceptibles d'être vidées.
- révérend : adjectif et nom, titre d'honneur qu'on donne aux religieux.
- burettes (pluriel) : flacons destinés à contenir les saintes huiles, ou l'eau et le vin de messe
Catherine Merlhiot a su mettre en relief toute la finesse de Daudet.
Photo © "Terre de l'homme".
Bahia la plus jeune dictophile
Photo © "Terre de l'homme".
Eh oui ! Daudet a su "torturer" les dictophiles.
Photo © "Terre de l'homme".
Cependant, trois mamies furent tout à fait à l'aise. Sylvie, la correctrice de "Terre de l'homme", en bout de table, habituée aux copies sans faute, tout naturellement, n'en plaça aucune. Elle ne goûta point, comme beaucoup, les questions subsidiaires. Au centre de l'image, trois des moins jeunes de cet amusement ont également bien travaillé.
Photo © "Terre de l'homme".
En bout de table, Joël tira son épingle du jeu. C'est à lui que revinrent les entrées aux Troglodytes, prix décerné par l'Office de Tourisme, récompensant la meilleure copie. Sur la gauche de l'image, on remarque Jane, la charmante Britannique, qui sait aimer et apprécier la langue du disciple de Mistral, à tel point qu'elle remit une des meilleures copies.
Photo © "Terre de l'homme".
Ce fut, certainement, ludique mais bien moins simple qu'il le semblait au premier regard.
Photo © "Terre de l'homme".
Les Flamands, venus en nombre, ont peut-être pensé qu'ils allaient avoir à retrouver la prose de Maxence van der Meersch. Celle-ci, fort riche, même pour les adeptes du Zola du Nord, ne contient pas un morceau choisi permettant, en quelques lignes, de savourer l'humour et l'allégorie comme l'auteur du Petit Chose a su si bien le faire dans "Les Trois Messes basses".
Photo © "Terre de l'homme".
Impressionné par Manon, Francis d'Angélo apporta sa qualité d'accompagnateur de l'initiative de concourir, malgré son handicap malencontreux.
Photo © "Terre de l'homme".
Notre Me Capello du Téléthon local a constaté le méritoire "zéro faute" de Manon, jeune professeur des écoles limougeaude, "handicapée pour quelques jours". Elle ne pouvait travailler que d'une main, la moins opérationnelle. Manon, elle aussi, a brillé lors de Téléthons antérieurs.
Photo © "Terre de l'homme".
Mais, que fait ce "censeur haut le pied" en tournant autour des dictophiles ? Regrette-t-il le temps où, en Limousin, il guidait les collégiens de la Briance.
Jacques, connu ici sous son prénom usuel de Raymond, enseignant honoraire, observe les travaux des dictophiles. Il a réagi à une question subsidiaire, fort mal formulée, question récusée par des puristes qui, à juste titre, ont estimé que l'on ne pouvait prolonger 3,1416.
Photo © "Terre de l'homme".
En bout de table, Joël, le premier maire-adjoint sagelacois, lui aussi, a remis une copie sans faute et c'est lui qui va récolter les deux entrées aux Troglodytes de Belvès, entrées offertes par l'Office de Tourisme.
Photo © "Terre de l'homme".
Les Nordistes ont, un moment, cru que la dictée allait les ramener dans les Flandres de Maxence van der Meersch. Cela aurait pu ; mais, tout en connaissant l'oeuvre du Zola du Nord, on aurait eu du mal à trouver un morceau choisi qui soit ludique, humoristique et court, propice à une dictée.
Photo © "Terre de l'homme".
Ils ont bien admis la prose, tout à la fois raffinée, amusante et philosophique de Daudet.
Photo © "Terre de l'homme".
Mais, bigre, bigre, le texte mérite toute une attention pour ne point fauter.
Photo © "Terre de l'homme".
Professeur des écoles honoraire, Josette s'est bien amusée à ce ressourcement.
Photo © "Terre de l'homme".
Notre Me Capello du Téléthon local a constaté le méritoire "zéro faute" de Manon, jeune professeur des écoles limougeaude, "handicapée pour quelques jours". Elle ne pouvait travailler que d'une main, la moins opérationnelle. Manon, elle aussi, a brillé lors de Téléthons antérieurs.
Photo © "Terre de l'homme".
On a bien rigolé et, là, c'était l'objectif.
Photo © "Terre de l'homme".
Toutes générations confondues...
Photo © "Terre de l'homme".
Pourquoi ne pas réitérer l'exploitation de ce filon ? Photo © Francis d'Angélo
Les questions subsidiaires .
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Quand, en 1875, Alphonse Daudet écrivit "Les Trois Messes basses", il était certainement bien loin de penser que 148 ans plus tard, sur les berges de la Nauze, son récit captiverait des dictophiles. Il attendra 4 ans de plus pour publier "Les lettres de mon moulin". |
1. Date du conte "Les trois messes basses" 1875.
2. Nombre d'ouvrages de franchissement de la Nauze par des voies départementales : 7. La RD 710, par deux fois, traverse à Salles, la Nauze ; sous Pech Gaudou, la RD 710 traverse le cours d'eau avec un ouvrage belvéso-larzacois ; la RD 54 traverse la Nauze à Belvès au Moulin de Lastours. À Vaurez, le pont monplaisano-belvéso-sagelacois franchit la Nauze avec la R.D 52. À Sagelat, le pont fongauffiérain de la RD 53, est sur l'allée Joséphine Baker. À Siorac, au lieudit Séguinou, la RD 25, dite voie de Vallée, franchit la Nauze.
3. Nombre d'arrondissements créés en Dordogne en 1800 : 5. Périgueux, Bergerac, Nontron, Ribérac et Sarlat. Ribérac fut supprimé en 1926.
4. Nombre de districts de Dordogne dissous en 1800 : 9. Périgueux, Bergerac, Nontron, Ribérac, Sarlat + Excideuil, Montignac, Belvès, et Montpon district qui glissa à Mussidan.
5. Nombre bastides Périgord : 18. Leur création se situe entre la Croisade contre les Albigeois et la Guerre de Cent ans. En Périgord, dont le territoire était alors partagé entre le royaume d’Angleterre et le royaume de France, les bastides ont été fondées entre 1261 et 1316.
11 ont été commandées par le roi d’Angleterre : Beaumont-du-Périgord, Beauregard-et-Bassac, Fonroque, Lalinde, Molières, Monestier, Monpazier, Puyguilhem, Roquepine, Saint-Barthélemy-de-Bellegarde et Villefranche-de-Lonchat. 3 sont comtales : Bénévent, Saint-Aulaye et Vergt. Et seulement 4 sont françaises : Domme, Eymet, Saint-Louis-en-L’Isle et Villefranche-du-Périgord.
6. Homme de Cro Magnon : 1868 par Louis Lartet
7. Année de l'invention du chronomètre par John Harrisson : 1735
8. Les 2 chiffres après 3,1416. 3,141592
Cette question fut, à juste titre, contestée. 3,1416 est un arrondi
9. Victor Hugo. Les esprits et les masses 1864
10. Verlaine. Poèmes saturniens 1866
11. Distance du pont de la République à l'îlot de Clipperton : 10 745.577 km
12. Distance du Quai d'Orsay au Viaduc de Fongauffier : 569,657 + 4,679 – 0,836 (distance de Paris-Invalides à Paris Quai d'Orsay) = 573.5 km
Sainte Foy-de-Belvès, une entité aux mains de la féminité.
SAINTE FOY-de-BELVÈS
Un havre bien féminin
Photo © "Terre de l'homme".
Devant son clavier, Marine Bousquet, la jeune et charmante secrétaire de la mairie de Sainte Foy-de-Belvès. Quercynoise par sa naissance, son enfance et sa jeunesse, Marine poursuivit ses études au Lycée de Sarlat. Après une étape à Besse, aujourd'hui Orliacoise, elle fut recrutée, il y a un peu plus d'un an, par Maryse Durand, debout sur l'image, maire de Sainte-Foy. Aujourd'hui, cette dernière est à mi-parcours de sa deuxième mandature. Maryse, cadre de lycée cadurcien, a pris en main la vie sainte foyenne quand Bernard Vergnolle, sans avoir nullement démérité, s'effaça après six strates (1977-2014), une mandature dura 7 ans.
Marine a ouvert sa carrière au service des citoyens à Salles-de-Belvès et à Lavaur.
L'engagement, réciproque et partagé, engagement tenu par Marine et Maryse, fut la disponibilité et l'écoute.
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Foy, un nom propre qui, tour à tour, passe de prénom à nom de famille et est emprunté en lexicographie pour la formation de toponymes.
Dans le listage des localités, on trouve 17 toponymes empruntant l'hagiotoponyme de Sainte Foy. En Dordogne, nous avons Sainte Foy-de-Belvès, Sainte Foy-de-Longas et Sainte Foy–des-Vignes, devenue, depuis des lustres, un quartier de la commune de Bergerac. Cet espace, mi-rural, mi-urbain, de près de 3 000 habitants, dans un passé récent, a été plus important. C'est Sainte Foy-les-Lyon avec 22 000 habitants, qui est la commune sainte-foyenne la plus consistante.
L'étymologie de Foy est latine. Elle est à rapprocher de fides, foi, confiance.
Pour le site Notre Famille, Foy fut une adolescente chrétienne, Foy a tellement confiance en Dieu qu'elle préfère la mort plutôt que l'apostasie, à Agen, en Aquitaine, pendant la persécution de Dioclétien, au début du 4e s. Transférées à Conques, dans le Rouergue, au 9e s, ses reliques sont honorées par la foule des pèlerins en route vers Compostelle. Le culte de la jeune martyre se répand rapidement dans toute la chrétienté, jusqu'en Amérique où les conquistadors imposeront son nom, Santa Fé, à plusieurs villes du nouveau continent à partir du 16e s.
Parmi les prénoms "apparentables" à Foy, "Notre famille" cite Fourrier, Fortunat, Fort, etc
Les passionnés d'histoire médiévale, les pèlerins, les touristes, et autres visiteurs du site de Conques découvrent le jalonnement des hagiotoponymes saints-foyens.
Revenons à Sainte Foy-de-Belvès.
Cette modeste commune de 140 âmes, de 741 hectares, niche sur les hauteurs du creuset de la Beuze. Cet espace collinaire s'approche, à portée de voix de Latrape, des 300 mètres du niveau de la mer. Il s'abaisse à 111 m sur les berges de la Beuze, au point de triangulation belvéso-larzaco-foyen. Cette commune, aux reliefs sylvestres bien soutenus, a pour pôle majeur La Barde. Ce site aujourd'hui laïcisé, est le siège d'un audacieux et méritoire foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés (FAM). Le Bercail, à lui seul, représente la moitié des résidents saints-foyens.
Les décideurs ont choisi de donner à cette structure, le fort joli nom du Bercail. Ils n'auraient point su mieux la nommer.
Pour les "autochtones", Le Bercail est toujours désigné sous son vénérable toponyme de La Barde.
La particularité, presque insolite, de Sainte Foy-de-Belvès.
Si, de nos jours, et c'est heureux, beaucoup de communes ont la chance -et l'honneur- d'avoir une dame pour premier magistrat, ce qui est beaucoup plus rare, c'est que l'équipe municipale soit, également, un "sanctuaire républicain" aux mains de la féminité. À Sainte Foy, aux élections municipales, l'hendécagone fut composé de 6 édiles féminins et de 5 conseillers municipaux. Le décès du premier échevin et la démission d'une conseillère fit que l'hendécagone devint, pour la seconde partie de sa mandature, un ennéagone, ou nonagone.
Sainte Foy garde, néanmoins, une assemblée communale bien féminine. Désormais, autour de la table du conseil municipal, on compte 5 élues pour 4 élus masculins.
Sainte Foy a donc affirmé -et réaffirmé- son concept avec des rôles féminins certifiés.
Bravo au corps électoral saint foyen qui a pu -et a su- se dégager d'un stéréotype encore solidement ancré... trop solidement répété dans notre ruralité profonde.
Notons, parmi les audaces de cette vie sainte-foyenne, que l'on peut relever la renaissance de la vie caprine avec, féminité sainte foyenne oblige, une chevrière comme éclaireuse de cette reviviscence.
Pierre Fabre.
Pour les retardataires
SAGELAT
Image Les joyaux de Shérazade
Le couscous, faut-il le préciser, nous vient de l'autre rive de la Méditerranée. Il aurait, plus précisément, été inventé dans le Maghreb occidental et central (Maroc et Algérie actuels) d'où il s'est diffusé vers la péninsule Ibérique (Al-Andalus), au Maghreb oriental (Tunisie actuelle) et probablement en Sicile, qui fut musulmane entre le IXe et le XIe siècle.
Comme on peut le constater, la sémantique du mot couscous est aussi riche et variée que sa manière de le cuisiner. Sucré, salé ou encore les deux, à la viande, au poisson ou agrémenté de lavande ; chaque région a sa façon de le préparer.
Dimanche 27 août, dans le parc municipal sagelacois, à Fongauffier, le couscous sera le plat du déjeuner.
Il reste encore quelques créneaux pour les habituels retardataires.
Contacts pour le déjeuner sous chapiteau. 05 53 29 07 50 / 06 80 67 48 55 / 05 53 59 51 84 et (ou) 06 32 77 69 65
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Le toponyme de Siorac-en-Périgord a 100 ans.
SIORAC-en-PÉRIGORD
Cette année, le toponyme de " Siorac-en-Périgord " fête ses 100 ans !!!
Pour cette occasion, venez découvrir une exposition iconographique retraçant l’histoire de Siorac et montrant la richesse de ses paysages.
Cette exposition a été créée par Vénitia Teida, paysagiste et artiste, avec la Mairie de Siorac et l’Association Petit Patrimoine Sioracois.
Les édiles sioracois et les animateurs de la vie patrimoniale de ce bourg de confluence Nauze-Dordogne vous proposent de vous joindre à eux pour le vernissage à la Mairie, le jeudi 31 août à 17 h, avec une petite collation offerte.
Un moment convivial à partager.
Contribution partagée des maires-adjointes sioracoises et du "Petit patrimoine sioracois"
Les ambassadeurs du Beaujolais sont venus en greffeurs d'histoire..
PAYS de BELVÈS
Quand on prononce le toponyme de Beaujolais, spontanément, on pense à ces collines du Lyonnais où la ruralité a su conserver l'authenticité de son vignoble connu de tous, populaire à l'envi par son vin, qui, chaque année, fait parler de lui et, après Vendémiaire, signe ce mois attendu de Brumaire. La commercialisation est autorisée immédiatement à la fin de la vinification ; il est mis en vente dans le monde entier, le troisième jeudi de novembre. Cette année, le 17 novembre correspond au 26 Brumaire An CCXXXII. Depuis le 8 septembre 1951, Le Beaujolais fait exception à l'arrêté paru au Journal officiel, au principe précisant que les vins d'appellation d'origine ne peuvent être vendus qu'à partir du 15 décembre.
Nous avons beaucoup de points communs avec le Beaujolais. Les Vauxois ont un regard sur la Vauxonne, une bien lointaine "cousine" naturelle de notre Nauze. Cette rivière de 18,8 km, affluent de la R.D. de la Saône trace son cours dans les Monts du Lyonnais. Vaux, commune rurale, tout comme Belvès, franchit péniblement le millier d'habitants. On notera que le Beaujolais vient en greffe sur le sud du Mâconnais.
Ce qui différencie ces reliefs, qui tutoient sur ces hauteurs culminant les 1 000 mètres, de nos collines nauzéroises, c'est que le vignoble là, a su résister aux catastrophes de l'avant-dernier siècle. Il s'impose dans cette France viticole.
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Le Beaujolais a pris un côté fort populaire avec Gabriel Chevallier, homme de lettres, un brin satirique, qui a fait vibrer la France entière avec son imaginatif toponyme de Clochemerle.
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Michel Ribette, président de l'A.B.C, introduit la soirée.
Ce samedi 19 août, trois ambassadeurs du Beaujolais sont venus à Belvès répondant à l'invitation de Terre en Vert, de l'A.B.C, de Happy Cultors, de LM Créative et de la Mairie du Pays de Belvès.
Leur spectacle fut une ode à la Nature en général et à l'Arbre en particulier.
La poésie, la musique et la philosophie avaient, ce 19 août, pris rendez-vous avec les vieilles pierres belvésoises. Merci aux conteurs-greffeurs.
Le plaidoyer sur l'arbre, porteur de vie, et la greffe, accompagnement humain de ces passeurs de générations, fut magnifique.
L'arbre est un passeur de vie. Le public l'a parfaitement compris.
Le musicien, le conteur, la chanteuse et... l'arbre symbole de la soirée.
Photos © "Terre de l'homme".
Pierre Fabre.