Terre de l'homme

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Anne, Marion et Stéphanie, trois traits d'union de charme de la vie historique et touristique du Périgord Noir.

Le 16 juin, "Terre de l'Homme", sur la butte de Biron, vous a rapidement présenté Sébastien Cailler, le responsable du château qui fut le siège de la baronnie du sud-ouest du Périgord.

 

Biron, un des plus beaux sites castraux d'Occident - Terre de l'homme (blog4ever.com)

 

Aujourd'hui, notre regard  revient vers le sillon de la Dordogne pour retrouver trois profils émissaires de ces terres qui donnent au Périgord Noir, toute sa plénitude. Dans le billet du 16 mars, Bruno Marty vous a fait découvrir Kléber Rossillon, le "scrutateur du verrou marqueyssaco-castelnaudizien"

Une très forte affluence lors des portes ouvertes à Castelnaud et Marqueyssac - Terre de l'homme (blog4ever.com)

 

Le billet du jour vous permettra de mieux connaître Marion et Stéphanie qui sont les animatrices de ce goulet de la Dordogne. Elles ont pour partenaire, Anne, une figure incontournable de ce bassin de vie où les pierres, la nature et l'histoire se donnent rendez-vous. 

 

En fin de saison, comme promis, nous reviendrons à Biron et nous retournerons aussi à Castelnaud et Marqueyssac, avec un thème que nous comptons bien promouvoir aux premières loges, celui des jardiniers. Non seulement, ils signent l'élégance des lieux mais, pour ce faire, s'aventurent en cordée  pour atteindre et tailler les buis les plus escarpés.

 

 

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Bruno a toujours eu un penchant pour Castelnaud.

 

Anne, Marion et Stéphanie, traits d'union de charme de la vie historique et touristique du Périgord noir.

 

Leur goût commun se conçoit par le partage du patrimoine et sa transmission dans les connaissances.

 

 

Qui sont-elles ?

 

Anne Bécheau

 

 

Anne, depuis plus d'un quart de siècle, arpente le Périgord, surtout le Périgord noir qu'elle affectionne tout naturellement puisque c'est son berceau. Ancien professeur, ancienne correspondante de presse, Anne, écrivain public, guide et conférencière, connaît tous les pans de mur où l'histoire a pris ses marques. Elle a un regard soutenu pour Domme, dont elle suit avec attention les travaux, mais tous les sites du Périgord noir la captivent.

 

 

Du fleuron médiéval de Sarlat au sanctuaire de Redon Espic, elle fouille l'historicité des villages et des châteaux et, aussi, celle des femmes et des hommes qui ont affronté les turbulences de son passé. En historienne conteuse, elle le restitue pour le plus grand plaisir de celles et de ceux qu'elle impressionne par sa diction et son érudition.

Dans une autre vie, Anne a parcouru l'Afrique, bien en dehors du Club Med, pour affirmer que le monde n'est qu'un immense village plein de richesses culturelles  à découvrir, à connaître et à préserver.

 

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Stéphanie Angleys

 

 

Stéphanie est licenciée en histoire-géographie. Elle obtint le CAPES à la Faculté de Reims. Dès son arrivée en Périgord Noir, elle a travaillé dans différents sites et s'est professionnalisée à la faculté de Périgueux, en obtenant le diplôme de guide interprète. Stéphanie, à Marqueyssac, est un peu l'âme de ce labyrinthe où les buis sont les souverains savamment implantés sur cet éperon calcaire où les paysagistes et les jardiniers ont donné une image inédite de cette harmonie entre un décor artistique et la nature qui enchante, chaque année, de plus en plus de visiteurs

Stéphanie

 

Photo France bleu Périgord

 

 

 

Stéphanie, naturellement, sait guider les regards des visiteurs vers tout ce qui peut, par inattention, échapper car on ne passe pas à Marqueyssac  "à la hussarde". Chaque point, chaque angle, chaque décor sait interpeller par la finesse et l'art d'associer le flanc collinaire où la vie des buis demeure une soutenance permanente de la rigueur des formes artistiques dans un décor féerique.

Personne ne visite Marqueyssac sans être séduit par la symbiose qui, là, se prête à la concentration et à la méditation.

Stéphanie a pris place à Marqueyssac en 2002.

 

 

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Marion Amalric

 

Marion Amalric

 

Photo D.R

 

 

Il faut un peu savoir et oser fouiller pour découvrir le riche cursus de cette jeune personne. Maîtrise d'histoire et archéologie, enrichie d'une mention de castellologie. Le master professionnel, option patrimoine, après ses études universitaires à la Faculté d'Orléans, a ouvert son parcours vers la gestion du patrimoine culturel.

Cette charmante passionnée d'histoire, aujourd'hui adjointe de direction du Château de Castelnaud et des Jardins de Marqueyssac aux côtés de Nathalie Bapst, n'arriva pas là par l'enchantement d'un hasard fortuit. Elle fut assistante de direction et médiatrice culturelle à Vox Historiae et, dans une étape précédente, elle a enrichi sa maîtrise de ce vieux socle hercynien en devenant guide batelière au Gouffre de Padirac. Il y a 7 ans, elle prit pied à Castelnaud comme  guide animatrice et agent d'accueil.

Marion partage, avec quelques générations d'écart, l'amour du Lauragais, l'ancien pays de Cocagne, que, dans sa lointaine jeunesse, le président Auriol, en occitan, loua avec Revel ô mon pays.

De retour à Castelnaud, depuis l'été 2022, Marion s'active pour valoriser l'ensemble castral. Cette forteresse, gardienne d'une ère médiévale, naturellement, n'est connue du public que par des raccourcis imprécis et souvent fantaisistes. Marion, logiquement, se déclare de sensibilité pacifiste, ce qui ne l'empêche nullement de fasciner les jeunes visiteurs sur la thématique des forteresses et des moyens que ses hôtes utilisaient pour les défendre. C'est, hélas, par la force que les grandes familles se sont imposées. Le thème de Castelnaud, essentiellement, repose sur son émergence. Elle lui a donné son rôle historique.

 

 

Anne, Stéphanie et Marion au Château de Marqueyssac. Photo Pierre-Bernard Fabre

 

 

Généalogie Rossillon

 

Christine Devaux, l'arrière-grand-mère de l'actuel propriétaire de Marqueyssac, était belvésoise. Photo Pierre-Bernard Fabre

 

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Quels sont les thèmes portés en commun par Stéphanie et Marion.

 

La mise en place d'expositions, la presse et la communication demeurent leurs chantiers estivaux de pleine saison.

Parlons de l'atelier des jardiniers qui ne peut laisser indifférent.

Marion parle de 2 nouveaux films.

À Castelnaud, on met en scène les joutes guerrières médiévales. Il fallait frapper l'imagination des enfants, les immerger dans ces siècles féodaux, reconstituer les machines de guerre qui, en temps de siège, devaient défendre ou attaquer les places fortes.

Le second film se consacre à l'interview croisée de Kléber Rossillon avec Renaud Beffeyte. Cet échange est consacré à la fonctionnalité du couillard*, spécialité de l'historien Jacques Miquel. Cet engin diabolique et terrorisant  compléta en son temps les effrois du trébuchet.

 

 * Engin guerrier de propulsion des charges offensives

 

 

 

Photo Ladislaus Hoffner

 

Billet de Pierre-Bernard Fabre



30/06/2022
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